10 septembre 2003A Saïd-André, Stan,
et tous ceux que l’on oublie
au fin fond des prisons françaises…
« Chaque fois que je dois répondre aux étudiants qui me demandent des informations sur l’univers carcéral et ses particularités, je me retrouve dans la même situation qu’un étranger dans un pays dont il ne connaît ni les lois et coutumes, ni même la langue. Ceux qui n’ont jamais connu l’emprisonnement, tel qu’il est pratiqué en France, ne pourront jamais comprendre tout à fait ce que signifie être dépouillé de toute dignité, être réduit à l’état de barbaque sur lequel on appose un numéro de série et qu’on va trimballer d’une chambre froide à une autre sans chercher à savoir si cette bidoche a une âme ou non. »
Saïd-André
Remerciements
Merci à Julien Frétel, mon directeur de mémoire.
Merci à tous les membres de Ban Public pour leur générosité, le temps qu’ils m’ont consacré, leurs entretiens et leurs lettres… Je remercie particulièrement Mamadou pour son aide et Jean-Christophe pour toutes les portes qu’il m’a ouvertes, celles du Centre de détention de Melun notamment…
Merci à Shirley, sans qui je n’aurais jamais assisté à l’atelier musique du Centre de détention de Loos Lès Lille.
Merci à mes parents pour leurs minutieuses et attentives relectures.
Merci à Catherine pour son coûteux ( ! ) soutien…
