17 janvier 2005UNIVERS
Comme on dit,
Comme on voit,
N’est pas toujours possible
Le seul droit que l’on offre
Est celui de silence.
C’est inutile de faire,
C’est inutile de dire.
Taisez-vous ! Je vous prie.
Ni DIEU, ni BIEN, ni MAL,
Je ne suis qu’un mortel.
Comme on dit,
Comme on voit,
La vérité n’est pas.
« humain ? Je ne le suis pas
mon âme ne répond plus
Mon esprit est soumis...
Heureusement ! C’est un rêve... »
Les mots pour dire : « C’est interdit ! »
Seul le silence a droit de vie.
Je meurs en moi, je sais,
Et pourtant je veux vivre
Pour effacer le mal.
Qu’est-ce qu’un moi ?
Qu’est-ce qu’un rien ?
Des mots, des dires, des faires
Que l’on se jette sans cesse
Au milieu du visage.
La souffrance est nette
Et pourtant c’est beaucoup
D’avoir pu dire des mots.
J’ai mal en moi de manquer d’expressions
Mais le silence est le seul maître.
Je n’ai pas peur d’avenir,
C’est un mot et c’est tout.
Soumis ? Je ne peux l’être, C’est hypocrite, c’est faux.
En moi, il y a plus grand
C’est beau, c’est vrai, c’est fort.
Ni DIEU, ni BIEN, ni MAL
Je ne suis qu’un mortel.
J’ai des mots qu’il faut dire
Me taire est impossible,
Atténuer peut-être, si vous faites un effort.
Que dire dans les nuits sombres
Qui n’offrent que silence ?
Demain vous comprendrez
Peut-être mieux qui je suis
