Besançon, le 18 juillet 2003
Monsieur,
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joints quelques documents relatifs à l’affaire de notre frère Abdelhamid : ils vous permettront de réaliser à quel point, cette affaire dérange et de quelle façon elle a été une fois de plus aggravée lors du procès d’Assises du 26 février 2003 ayant été un procès de dupe et qui a davantage servit à se venger (de l’affront fait à l’Etat français par sa condamnation par les instances européennes) de cette affaire que de remédier aux graves violations constatées.
A ces violations viennent aujourd’hui s’ajouter la violation des principes fondamentaux et constitutionnels à savoir de non rétroactivité des lois pénales nouvelles et sévères et d’Égalité de tous devant la loi.
Sans ce nouveau procès (26 février 2003), notre frère pouvait prétendre à une libération conditionnelle à compter du 2 septembre 2002, soit il y a de cela près de 10 mois. A présent - après 19 années d’’incarcération - il n’a plus aucune perspective de libération.
C’est qu’en effet, la nouvelle peine qui lui a été infligée ce 26 février 2003 - au lieu de se substituer - est venue s’ajouter à la précédente qui n’a toujours pas été cassée à ce jour.
Vous remerciant de toute l’attention que vous accordez à cette affaire ;
Vous souhaitant bonne réception et bonne lecture ;
Nous vous prions d’agréer Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
Famille Hakkar