groupe multiprofessionnel des prisons
18 rue de la Poste 9425O Gentilly Tel : 01 48 38 76 84 -
Email : lazarus@smbh.univ-paris13.fr
Le Groupe Multiprofessionnel des Prisons de Paris a été créé (1973) pour lutter contre le secret, l’arbitraire, et le rôle pathogène de la prison.
Il est constitué de travailleurs de la justice pénale, dont la fonction s’exerce avant, pendant et après la prison.
Ils se sont réunis pour essayer de décloisonner le système.
Leur moyen d’intervention, c’est d’informer (Au-delà des « travailleurs de la justice pénale » le GMP a toujours été constitué aussi de certains qui ont connu la prison et de tous ceux qui essayent de connaître et d’informer et d’agir.)
INVITATION à la PROCHAINE RÉUNION du G.M.P.
Le MARDI 4 octobre 2005
Début 19 h, fin 22h30
Maison des sciences de l’homme
52-54 Bd Raspail 75006 Paris
Les portes d’entrée sont fermées un peu après 20h (pendant environ une heure)
Première partie :
Échange-discussion des informations du mois.
Deuxième partie :
Surveiller et - sans punir ? (suite)
27 septembre 2005 Journal Libération
"Info de dernière minute :
Pascal Clément a demandé, dans le cadre de la discussion de la loi contre la récidive à l’Assemblée, la rétroactivité du bracelet électronique (ce qui revient à appliquer la mesure aux délinquants sexuels condamnés avant 1998). Il a également demandé aux députés de ne pas saisir le Conseil constitutionnel tout en sachant que cette mesure est inconstitutionnelle."
A la lumière de la polémique soulevée autour de l’initiative du ministre de la justice nous allons continuer sur le thème que nous avons ouvert pendant la séance de septembre et décidé de garder à l’esprit comme axe de réflexion pour l’année qui vient. Nous avons commencé à examiner le "rapport Burgelin" mais trop rapidement. Il a aussi été convenu que nous inviterions des intervenants compétents dans les différents champs évoqués.
Nous nous proposons de continuer encore à decrypter et à tenter de comprendre l’esprit et le contenu de ce qui est proposé
Nous reproduisons donc le texte de l’invitation de septembre
Mercredi 6 juin 2005, la commission Santé-Justice, présidée par Jean-François Burgelin, a remis son rapport sur le thème "Santé, justice et dangerosité pour une meilleure prévention de la récidive".
à Pascal Clément ministre de la Justice et Xavier Bertrand ministre de la Santé et des Solidarités (Voir le rapport Burgelin, sur le site de la Documentation française)
Instituée en juillet 2004, la commission devait :
-étudier les possibles améliorations à apporter à la prise en charge médico-judiciaire des auteurs d’infractions qui sont atteints de troubles mentaux ou qui présentent un profil dangereux ;
-réfléchir au suivi des personnes qui ont fait l’objet d’une condamnation pénale et qui nécessitent un suivi psychiatrique, en particulier lors de leur détention.
Le ministre de la Justice a souligné : "Il est aussi urgent qu’indispensable d’améliorer les dispositifs existants pour mieux déceler les individus dangereux et prévenir la récidive" une "approche globale de la dangerosité" permettrait "d’améliorer le traitement judiciaire et médical des délinquants et criminels"
Pour le ministre de la Santé et des Solidarités : "...concilier la nécessité de la protection des personnes, la prise en compte des besoins médicaux et l’exigence de justice"
Les gouvernements, c’est à dire notre époque retournent aux questions du début des histoires de surveiller et punir par l’industrie des hommes, interrogeant l’équilibre qui semblait acquis dans les séparations et interférences entre pénal, psychiatrique et prise en charge par le travail social.
-délinquance- maladie-expertises-pénalisation-médicalisation-psychiatrisation
-relégation-marquage physique-marquage moral et civil
-parce que la peine de mort par le feu ou la guillotine sont abolis
-parce que principe de précaution
-parce que, induction publicitaire, politique et marchande, on aurait droit à l’éradication de tous les risques et de toutes les peurs de tous les autres (nouvel opium du peuple)
-parce que nécessité de l’état à ne pas être condamné par les juges supranationaux des droits de l’homme
Qui et sur quoi "prescrire" la surveillance pénale- médicale, médicale-pénale
Quel exécuteur éthique et bureaucratiquement éthique pour le "traitement médico-policier"
Que pensons nous de ces questions ? Quelles positions défendre ?
Merci de bien vouloir diffuser cette invitation, autour de vous, notamment aux personnes qui n’ont pas d’adresse électronique et que nous ne pouvons pas joindre.
Pour le GMP, Antoine Lazarus
LES RÉUNIONS du GMP ONT LIEU CHAQUE MOIS LE PREMIER MARDI à l’heure habituelle, 19h, à la même adresse
Même au cas où vous si vous ne recevriez pas l’invitation du mois
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