groupe
multiprofessionnel
des prisons
18 rue de la Poste 9425O Gentilly Tel : 01 48 38 76 84 - Email : lazarus@smbh.univ-paris13.fr
Le Groupe Multiprofessionnel des Prisons de Paris a été créé (1973) pour lutter contre le secret, l’arbitraire, et le rôle pathogène de la prison.
Il est constitué de travailleurs de la justice pénale, dont la fonction s’exerce avant, pendant et après la prison.
Ils se sont réunis pour essayer de décloisonner le système.
Leur moyen d’intervention, c’est d’informer
Au-delà des « travailleurs de la justice pénale » le GMP a toujours été constitué aussi de certains qui ont connu la prison et de tous ceux qui essayent de connaître et d’informer et d’agir.
INVITATION à la PROCHAINE RÉUNION du G.M.P.
Mardi 7 mars 2006
Début 19 h, fin 22h30
Maison des sciences de l’homme
52-54 Bd Raspail 75006 Paris
(En face de l’Hôtel Lutétia ; Métro Sèvres Babylone et Saint Placide)
Les portes d’entrée sont fermées un peu après 20h (pendant environ une heure)
Première partie :
Échange-discussion des informations du mois.
Hommage à Jacques Lerouge puis "Les conditions de la réinsertion socio professionnelle des détenus en France," Le Conseil Economique et Social sur a adopté le rapport à l’élaboration duquel il nous avait été demandé de réfléchir.
Frédéric Pascal pour continuer la dynamique amorcée par de travail demande si il existe un ou des collectifs d’associations et des plate formes
pour l’insertion socioprofessionnelle des sortants de prison.
......il semble que l’on ait entendu que les juges disent que chaque fois qu’ils veulent une solution autre que la prison ils ne trouvent personne pour accueillir la personne condamnée.
Pour proposer un travail d’intérêt général il faut disposer de personnel d’encadrement. Ne serait ce que pour vérifier la présence, encadrer le travail.
Il faut alors, soit payer un organisme où lui fournir des personnels d’encadrement. ( exemple, débroussailler des forêts en prévention des incendies ou aider à l’hôpital comme brancardier). Faut-il financer des plate formes de service comme le fait aujourd’hui la loi Borlo plutôt que renforcer le nombre des personnels pénitentiaires pour surveiller tout cela ?
Quoi qu’il en soit, il apparaît qu’il faut contractualiser avec le monde associatif. Que l’associatif propose et soit le pilote du projet, soit que l’administration soit prête à proposer et à contractualiser elle-même.
Deuxième partie :
Faut-il dire que les prisons des villes sont pleines "d’enfants d’immigrés" ?
A force de savoir sans savoir, de déni, de leur absence, on laisse parler méchamment le silence.
Le silence sur qui l’on incarcère est-il notre meilleure solidarité ?
Pour lancer la discussion, Karim Abboub, membre du GMP,
se demandera qui est l’immigré, qui en est l’enfant et comment par le silence on peut tout aussi bien protéger que faire mourir socialement ou symboliquement ; surtout ceux dont la prison est autant dedans que dehors
Merci de bien vouloir diffuser cette invitation, autour de vous, notamment aux personnes qui n’ont pas d’adresse électronique et que nous ne pouvons pas joindre.
Pour le GMP,
Antoine Lazarus
les RÉUNIONS du GMP
le PREMIER MARDI du mois de 19h - 22h30 à la même adresse
Elles ont lieu chaque mois et vous y êtes toujours invité
même dans le cas où vous n’auriez pas reçu l’invitation du mois.
LES PROCHAINES RÉUNIONS DU GMP EN 2006
mardi 4 avril
mardi 2 mai
mardi 6 juin
mardi 4 juillet