question de : Yannick Comenge
Question : Bonjour,
Quel est la position de notre pietre ministre de la Justice vis à vis des membres incarcérés d’AD ?
Est il fidèle à son immobilisme froid et ne travaille t il qu’à des dossiers "médiatiquement" rentables sans se soucier outre mesure de la condition de vie des prisonniers ?
Réponse : Un mois avant la mort de Joëlle Aubron, Pascal Clément a déclaré qu’il lui était insupportable de savoir qu’une ancienne "terroriste", libérée pour des raisons médicales, faisait son marché. Alors que Joëlle vivait ses derniers moments.
question de : XXX
Question : Je croyais qu’en France la vraie perpetuite n’existait plus. Quelles sont donc les peines qui sont supposees s’appliquer concernant les membres d’AD et quelles sont les dates de sorties ?
Réponse : Ce sont des peines de prison à vie assorties de période de sûreté de 18 ans. Toutes et tous ont accompli ces 18 ans. Ils en sont à leur vingtième année de détention. Aucune date de sortie n’est fixée et toutes les demandes de libération conditionnelle et/ou suppression de peine pour raisons médicales (Nathalie Ménigon) ont été repoussées.
question de : @@@
Question : Vous engageriez-vous également pour les militants d’Action directe si ses derniers étaient non pas d’extrème-gauche mais d’extrème-droite ?
Réponse : Certainement pas.
question de : direct
Question : comment se portent les victimes et familles des arriérés mentaux que vous adorez tant ?
Réponse : Vous voulez sans doute parler des familles Audran et Besse. Les prisonniers d’Action directe ont toujours respecté les douleurs individuelles légitimes des familles. Nous parlons là de faits politiques et des fonctions précises qu’occupaient le général Audran et le PDG Besse. A propos, vous préoccupez-vous également de savoir comment se portent les victimes des armes vendues dans le conflit Iran-Irak par le général Audran ? Et des chômeurs dont certains se sont suicidés suscités par le PDG Besse, tant à Péchiney qu’à Renault ?
question de : bonjour
Question : Bonjour,
J’espère que vos idôles finiront leur jours en prison comme Messaoui !
Sinon consacrer sa vie à soutenir des assassins ca fait quoi ?
Réponse : Bien évidemment, les militants qui organisent le soutien aux militants d’Action directe n’y consacrent pas toute leur vie. Ils ont d’autres activités politiques, associatives et syndicales. Mais refusent que l’on oublie d’autres militants engagés dans la lutte armée il y a vingt ans.
question de : Internaute
Question : Les frais occasionnés par votre détention :
Médicaux,nourriture,loisirs,culture,sports etc...sont -ils subis par le contribuable ?
Réponse : Pourquoi voulez-vous différencier les prisonniers politiques des autres détenus ? Des ponctions sont opérées sur le peu d’argent qu’ils reçoivent en prison et leur libération conditionnelle est soumise à une indemnisation des parties civiles.
question de : Internaute
Question : Est-ce que cela ne vous dérange pas de soutenir des assassins prêts à recommencer si l’occasion s’en présentait ?
Réponse : La violence est le fondement même du fonctionnement de la société capitaliste, je l’ai rencontrée encore ce matin lors d’une chasse au faciès organisée par la milice de Sarkozy. Aux quatre coins de la terre, des gens meurent de faim, sont soumis à une occupation militaire (Irak, Palestine etc...) La violence d’un groupe comme Action directe sera toujours sans commune mesure avec la violence permanente et érigée en système des Etats.
question de : anzeber
Question : Cela ne vous pose t’il pas un problème de conscience de défendre des meurtriers ?
Réponse : Déjà répondu.
question de : Internaute
Question : Comment pouvez vous soutenir des personnes qui n’ont jamais renoncé à la violence comme moyen privilégié d’expression ?
Réponse : Déjà répondu.
question de : Internaute
Question : pourquoi,le comité de soutien,veut que les mem
bres d’"action directe" soient libérés ? tous les nuls doivent rester
en prison,car c’est la "france de la décadence" de droite de gauche du centre,"bonnet blanc et bonnet rose"
Réponse : Nous sommes solidaires dans la répression de camarades qui ont fait le choix de la lutte armée à une époque où une telle option était partagée par bon nombre d’organisations, dans bien des pays. La fin des années 70 a été marquée par l’impossibilité, démontrée par la chute du gouvernement Allende au Chili, d’accéder et de conserver un pouvoir populaire par le seul respect du fonctionnement démocratique des institutions. La gauche chilienne l’a payé par des milliers de morts et par une dictature soutenue par les Etats-Unis, qui a plongé le pays pendant plus de vingt ans dans le chaos social.
La guerre du Vietnam a vu la victoire du peuple en armes. Et la solidarité à cette lutte a amené des organisations comme la RAF à organiser un soutien concret comme la destruction du centre d’Helldelberg en Allemagne où se trouvaient les ordinateurs qui programmaient les bombardements d’Hanoi et d’Haiphong.
En Irlande du Nord, les quartiers républicains à Belfast ou à Derry, étaient en insurrection et soutenaient les organisations armées (IRA et INLA).
En Italie également, de nombreux ouvriers dans la même période, las des compromis du parti communiste, s’engageaient dans la lutte violente contre le patron et ses contremaîtres.
Le soutien à la lutte du peuple palestinien était également un des fondements des engagements politiques de l’époque.
Portugal, Belgique, Espagne, Pays basque..., la liste est longue et non exhaustive des raisons qui ont fait que certains militants ont fait le choix réfléchi de s’engager dans la lutte armée.
question de : XXX
Question : Des nouvelles de la resurrection de G. Besse ?
Réponse : Eux (les militants d’Action directe) comme nous (les soutiens) ne croyons pas en Dieu.
question de : Alin63
Question : Bonjour,
Dans la mesure où les militants d’action directe ne manifestent aucun regret, je n’aperçois pas pourquoi la socièté leur manifesterait une quelconque mansuétude.
Il s’agit de terroristes, donc la pire espèce de criminels, il existe donc des causes plus justes méritant notre investissement.
Réponse : Il serait de toute façon bien tard pour les regrets et seraient perçus à juste titre comme une grande marque d’hypocrisie. Quand on prend des décisions politiques aussi importantes que celles qu’a prise Action directe, on assume ses responsabilités jusqu’au bout. La repentance, très largement utilisée et légiférée en Italie, est une forme très religieuse de la perception de la politique. Les lois sur les repentis ont fait beaucoup de mal et ont amené à des absurdités judiciaires où même des dirigeants d’organisations armées trouvaient tout à coup le "droit chemin", récitaient trois actes de contrition, allaient même jusqu’à baiser la bague du pape lors d’une de ses visites en prison et sortaient au bout de quelques années, voire quelques mois. Qu’on nous explique où est la justice dans une telle confusion !
Je le redis encore une fois, il n’y a aucune volonté de provocation envers les familles. Ce ne sont jamais elles qui ont été visées. Et il serait indécent que des regrets hypocrites leur soient aujourd’hui adressés.
J’en profite pour signaler que dans les refus de libération des militants d’AD, alors que la nouvelle procédure Perben leur permet, jamais les familles n’ont eu de quelconque exigence à ce propos.
question de : NANODUZES
Question : AVEZ VOUS DEMANDE AUX VICTIMES D’ACTION DIRECT OU A LEUR FAMILLE LEURS AVIS ?ACTION DIRECT A MA CONNAISSANCE NE DEMANDE PAS PARDON POUR LEURS ACTES AUX FAMILLES ET DISENT NE RIEN REGRETTER.
Réponse : Déjà répondu.
question de : Internaute
Question : POURRAIS JE SAVOIR L HISTOIRE ?
Réponse : Allez sur le site des comités de soutien : action directe ou nlpf.
question de : JD
Question : On se rappelle avoir vu Hollande visiter en prison des membres d’AD. Quel soutien concret le PS vous apporte-t-il ?
Réponse : Je n’ai pas connaissance de cette visite. Une pétition signée par des milliers de personnes dont des militants de tout premier plan des organisations de gauche et d’extrême-gauche (PC, Verts, LCR, Lutte ouvrière, Alternatifs...) circule actuellement : aucune signature PS ?? Faut-il y voir là la volonté de ne prendre aucun engagement en faveur de la libération de smilitants d’Action directe si le PS revient aux affaires ?
Nous avions cru comprendre qu’une ouverture était possible quand nous avions été reçus par le premier secrétaire du cabinet de Madame Guigou. Peut-on aujourd’hui avoir un discours officiel sur l’horreur que constituent les longues peines et de considérer que les militants d’AD eux peuvent "crever" en prison.
question de : Internaute
Question : tres cher monsieur , quand vous soutenez , avez vous une pensée pour mr besse ; mort inutilement , devant chez lui ??? Vous pensez peut-etre , comme ses assassins qu’il meritait son sort ........
Pourquoi soutenir des criminels qui n’ont meme pas le courage de leur acte , qui preferent cacher leurs crimes derriere un jargon aussi denué de toute trace d’intelligence qu’eux ........bonjour chez vous ....
Réponse : Dire qu’ils n’ont pas le courage de leurs actes est une totale absurdité. Et bonjour chez vous également.
question de : Internaute
Question : Est-ce qu’ils comptent répondre au questionnaire sur l’amélioration des conditions de vie en prison, qui va être distribué ces jours-ci à tous les détenus ?
Réponse : Il n’y a pas de petit combat. Et je ne vois pas ce qui les empêcherait de le faire, si ça permet des discussions collectives avec leurs co-détenus.
question de : larouge
Question : A mon avis, demander aux militants d’AD de se repentir, ce serait irrespectueux pour les familles des victimes. Cela voudrait dire : "oh, pardon, on s’est trompé !"
Que pensez-vous de l’utilisation du repentir des prisonniers politiques par l’Etat ?
Réponse : Je suis tout à fait d’accord avec vous et j’ai répondu dans ce sens à une précédente question.
question de : larouge
Question : Pouvez-vous nous parler des nouvelles dispositions relatives à la répression du terrorisme et à l’exécution des peines dont "bénéficieraient" (hélas ce n’est pas le bon mot)les prisonniers d’AD ?
Réponse : Les nouvelles dispositions en matière de libération conditionnelle ont été considérablement durcies. En matière de dossiers politiques, c’est-à-dire "terroristes" pour la chancellerie, les juridictions régionales sont mises sous tutelle. C’est-à-dire qu’un super juge d’application des peines siégeant au palais de justice juste à côté de la section antiterroriste du parquet décidera in fine de la libération ou non.
Nathalie Ménigon dans les prochains jours va étrenner cette nouvelle juridiction d’exception. Rappelons que c’est sous Charles Pasqua que des cours spéciales, spécialement créées à leur égard, ont condamné nos camarades.
Bien évidemment, on continue à nous dire qu’il n’y a pas de prisonniers politiques en France et qu’ils ne subissent pas un régime d’exception !
question de : biowoman
Question : Bonjour,
Votre comité soutient les condamnés , accepte-t-il leurs actions ? Que leurs conditions de détention soient mauvaises est inadmissible, mais leurs actions ont été pour le moins débiles et nauséabondes, non ?
Réponse : Merci de dire que leurs conditions de détention sont mauvaises et inadmissibles. Quant au jugement de leurs actions, il conviendrait de vous pencher sur le bilan de ceux qui ont fait d’autres choix politiques à gauche et de ce qu’il en est advenu.
question de : Arnaud
Question : Pourquoi soutenir les prisonniers d’ action directe ?
Arnaud http://www.forum-socialiste.net
Réponse : Déjà répondu.
question de : arak
Question : Le 9 juin Nathalie Ménigon verra sa nouvelle demande de suspension de peine pour raison médicale examinée par la justice.
Son dossier sera-t-il traité comme celui de tout prisonnier ? Aura-t-elle égalité de traitement devant les juges ?
Réponse : Non. Son dossier ne sera pas traité comme celui de tout prisonnier puisque la décision finale, comme je l’ai expliqué précédemment, appartiendra à la section antiterroriste du parquet. Mais cela n’est pas pour nous surprendre, puisque depuis leur arrestation, les militant(e)s d’Action directe ont subi une justice et des conditions de détention d’exception.
question de : Internaute
Question : En gardant présent à l’esprit que Nathalie Ménigon doit demander une fois encore une suspension de peine pour raisons médicales dans 2 jours, que penses-tu de ces lignes extraites du Livre blanc du gvt sur la sécurité intérieure : "pendant les années 60 et 70, la terreur a aussi été portée par des mvts violents issu de l’extr. gauche et la mouvance autonome. Une poignée d’entre eux, comme AD, ont poursuivi leurs actions jusque dans les années 80, AVANT D’ETRE PROGRESSIVEMENT MIS HORS D’ETET DE NUIRE (je souligne). Ne crois-tu pas que par ces mots tout est dit sur l’amalgame terreur = AD, et que, à cause des mots que je viens de souligner, il faudrait secouer "l’opinion publique" et les magistrats pour que "le deux poids deux mesures" cesse et que NM, et d’abord elle, puisse bénéficier des dispositions de la loi Kouchner, ou alors que l’etat geôlier donne les raisons qu’il a de la maintenir en détention ?
Réponse : Je partage globalement ta position mais suis beaucoup plus circonspect sur l’indépendance des magistrats, encore plus quand ils siègent au même étage que la section antiterroriste pour administrer une justice indépendante à laquelle je n’ai jamais cru.
Elles et ils sont maintenu(e)s en détention parce que l’Etat entend exercer une vengeance contre ceux qui ont osé s’attaquer directement à ses représentants ou ses patrons. Le même Etat n’a pas hésité à tourner la page pour les assassins d’extrême-droite de l’OAS, ni à libérer son fidèle Papon qui coule des jours heureux en Seine-et-Marne.
question de : eternred
Question : Bonjour. je crois savoir que les condition des libérations conditionnelles ont changé pour les prisonniers politiques. Vous en savez plus ?
Réponse : Déjà répondu par deux fois. Mais merci quand même d’avoir posé cette question très importante.
question de : Georges Ab
Question : M. Clément en tant que Ministre de la Justice a déclaré quelques semaines avant le décès de Joëlle Aubron « Quand j’entends que d’anciens terroristes non repentis font leurs courses sur les marchés, alors qu’ils étaient, disait-on, à l’article de la mort... Cela m’est insupportable. ». Savez-vous s’il assume toujours ces paroles ?
Réponse : Ce serait vraiment immonde !
question de : Fourchette
Question : Nathalie Ménigon a toujours eu un traitement particulièrement dur en tant que prisonnière politique comme par exemple la restriction des visites autorisées. Depuis l’arrivée d’un nouveau directeur à la prison de Bapaume il semble que ces conditions se soient durcies notamment au niveau de la censure. Il semblerait qu’elle ne reçoive plus des journaux autorisés comme No Pasaran, La Forge ou Courant Alternatif. Pouvez-vous confirmer ce point et nous dire si c’est licite ou s’il s’agit d’un traitement d’exception ?
Réponse : Tout ce que vous dites est parfaitement exacte et participe surtout d’une application ultra-rigoureuse et formelle des réglements pénitentiaires. Si ceux-ci étaient appliqués avec toute la rigueur affirmée et qui ne tient pas compte de la vie réelle en détention, il y a longtemps que des émeutes auraient éclaté. Nous devons nous mobiliser contre la censure politique imbécile que subit Nathalie ainsi qu’aux restrictions de droits de visite et de téléphoner.
question de : de belgique
Question : les prisonniers d’Action Direcyte ont ceratinement encore des choses à exprimer. Sur les diverses mesures très peu progressistes en France, par exemple ?
Réponse : N’étant pas prisonnier d’Action directe, je ne peux pas répondre à leur place mais par contre différents textes faisant référence à la situation politique qu’ils ont écrits sont disponibles sur le site action directe ou nlpf ou du secours rouge international.
question de : Internaute
Question : Que pensez-vous de l’utilisation par l’Etat du repentir de ces prisonniers politiques ?
Réponse : Déjà répondu.
question de : Arnaud
Question : Que pensez vous de l’extradition de cesare batisti ?
Pour info on en débat ici
http://forumsocialiste.free.fr/view...
Arnaud
Réponse : Je pense qu’il a eu parfaitement raison de se soustraire à cette mascarade et l’on voit quel crédit on peut apporter à la parole de nos gouvernants.
question de : Internaute
Question : Donnez-nous svp des nouvelles des militants d’AD encore incarcérés.
Réponse : Les militants d’AD sont enfermés depuis vingt ans. Ils ont subi des périodes d’isolement très longues et n’ont pu en sortir qu’après d’interminables grèves de la faim. Il est évident que les conditions de détention qu’ils ont subies ne les ont pas arrngés physiquement. Joëlle Aubron est morte récemment. Qui peut nous dire si en liberté elle aurait développé une telle pathologie ?
Jean-Marc Rouillan, pendant plus d’un an, a été trimbalé dans différents services médicaux et on lui avait décelé un cancer du poumon, qui avait disparu lors de son examen dans un autre service, puis était réapparu... La question de la santé en prison est très aléatoire.
Georges Cipriani, après plus de six ans d’isolement, avait développé des problèmes psychologiques graves et était laissé totalement à l’abandon dans sa cellule d’où il ne sortait plus, à la prison de Enshiseim. Et ce n’est qu’au prix d’une campagne extérieure, relayée par les médias, qu’il a pu bénéficier des soins correspondants à sa maladie. Il a aujourd’hui récupéré.
Quant à Nathalie Ménigon, victime de trois accidents vasculaires cérébraux qu’ils l’ont considérablement affaiblie, elle ne bénéficie d’aucun soin correspondant à son état de santé (absence de séances de kinésithérapie indispensables à sa rééducation, visites médicales régulières, ou autres).
Un autre AVC est hautement possible. On sait qu’en cas de crise la rapidité de l’intervention est déterminante. Compte tenu des conditions sécuritaires qui entourent tous ses déplacements (escorte GIGN, pieds et bras entrâvés, etc...), le quatrième AVC pourrait lui être fatal.
Bien évidemment les prisonniers d’Action directe ne sont pas les seuls à subir les conditions déplorables d’hygiène et de santé en prison, puisque le médecin-chef de la prison de la Santé s’en était ému dans un livre.
question de : fabien
Question : Peut on parler de traitements "spéciaux " détention et tribunaux pour les gens d’Action Directe ?
Réponse : Comme nous l’avons déjà dit, tout est spécial, c’est-à-dire politique, dans le traitement du dossier Action directe.
question de : Louise
Question : Le thème étant les conditions de détentions des militantEs d’Action Directe, est-il vrai que Joëlle Aubron est été hospitalisée menottes au poignet ?
Réponse : Hélas oui, et il a fallu intervenir directement auprès du préfet pour faire cesser cette torture. Un auter exemple : lors de son dernier AVC, Nathalie a quitté la prison entrâvée aux pieds et menottée, portée par l’escorte. Dans un sursaut exemplaire de courage, le directeur de la prison, mains sur les hanches, comme au-revoir lui a dit "vous ne me faites pas peur".
question de : affreusejojo
Question : Pourquoi réponds-tu à des questions débiles ?
Réponse : Pour ne pas être taxé de fuir le débat.
question de : Internaute
Question : comment expliquez vous la haine que déclenche cette question chez les gens qui interviennent sur ce forum ? Pourquoi veulent ils la mort de militant politiques ayant purgé (largement) leur peine ?
Réponse : En ce qui concerne quelques fascistes égarés ou quelques flics curieux qui expriment leur haine en perturbant tout débat, il peut y avoir chez certains à gauche voire à l’extrême-gauche un moyen d’exorciser leur propre renoncement à vouloir changer l’ordre mondial des choses.
question de : marie
Question : Né y a t il pas un abus du terme de terroristes les tueurs d’ Auriol,membre du"..." libérés sont ils eux de braves militants politiques ?N’y a t il pas une utilisation idéologique du terme, discriminatoire et hypocrite ?Le sang contaminé, les 15000 victimes de la canicule , tout cela n’a rien a voir avec le terrorisme ? Et la France en Afrique ?
Réponse : Je n’ai pas de dictionnaire sous la main, mais j’imagine que le terme terroriste vient de terreur et à ma connaissance les militants d’AD n’ont jamais terrorisé des populations. Ils n’ont jamais placé des bombes dans des lieux publics, même pas au Medef. Ils s’étaient contenté le 1er mai 1979 de mitrailler la façade du CNPF, à titre symbolique.
question de : moa
Question : pourquoi soutenir des assassins d’extrême gauche et pas des assassins d’extrême-droite ?
Réponse : Parce que je suis d’extrême-gauche.
question de : de belgique
Question : Vous en avez très brièvement parlé tout à lm’heure, mais c’est quoi le lien que vous pouvez faire entre la lutte de différents militants internationalistes de la cause palestinienne et les membres d’action directe ?
Réponse : Ce lien s’appelle l’internationalisme. Les militants d’AD se réclament du communisme (ce que je partage). Cela implique d’avoir une vision mondiale de la lutte et de la solidarité militante. A ce propos, nous ne voudrions pas oublier le militant communiste arabe Georges Ibrahim Abdallah emprisonné depuis octobre 1984, à qui on refuse toute liberté conditionnelle. Notons d’ailleurs à ce propos que les nouvelles lois qui renforcent le pouvoir du parquet sur la question des libertés conditionnelles s’appliquent parfaitement à lui, comme un costume sur mesure : une juridiction régionale il y a deux ans avait ordonné sa mise en liberté et son expulsion vers le Liban (ce qui lui convenait), le parquet a fait appel de la décision, qui a été cassé au motif des interventions directes d’Israël et des Etats-Unis. La lutte pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah fait partie aussi de notre mobilisation.
Comme c’est court, pas le temps de répondre à tous. Merci à vous qui vous intéressez au sort des militants d’Action directe de nous rejoindre sur notre site nlpf ou action directe ou secours rouge international.
A bientôt dans la rue !
Source : Nouvel Obs