Sidaction - Convention nationale 2008
4 éme CONVENTION NATIONALE
de la lutte contre le sida
20 et 21 juin 2008
à l’hôtel de Ville de Paris
Le mot du Président
Chers amis,
La lutte contre le sida, vous le savez tous, se fait actuellement dans un contexte particulièrement difficile : sur le plan financier, les difficultés s’accroissent pour chacun d’entre nous. Le contexte politique, lui non plus, ne nous est pas toujours favorable. Les « populations exclues », comme on dit, sont-elles vouées à aller encore plus avant dans la marginalisation, aidées seulement par quelques associations et soignants mobilisés ?
Les nouvelles de l’épidémie sont en demi-teinte : même si on constate que les diagnostics faits au stade sida diminuent, ils demeurent élevés ; l’épidémie continue à progresser dans certaines catégories de la population et la recherche vaccinale ne nous annonce pas que des bonnes nouvelles.
Evidemment, nous rencontrons aussi quelques succès : les cas de transmission chez les usagers de drogues sont devenus rarissimes, de nouvelles classes de médicaments apparaissent, l’OMS a atteint, fin 2007, l’objectif 2005 de trois millions de personnes sous traitement et la formation de personnels de santé dans les pays du Sud s’améliore.
Cette année encore, nous avons besoin, d’une Convention nationale de la lutte contre le sida. Parce qu’elle nous permet d’échanger sur nos différentes expériences, nos programmes en place et nos projets, parce que, grâce à elle, Sidaction peut orienter ses priorités en étant certaine de répondre aux demandes de terrain, parce qu’elle nous permet, enfin, surtout, de faire entendre notre voix ! Je voudrais remercier ici la Mairie de Paris qui, une fois de plus, nous accueille gracieusement et met à disposition salles, matériel...et personnel, et grâce à qui, j’en suis certain, cette Convention nationale sera encore une fois l’occasion d’échanges fructueux pour qu’enfin, la situation l’an prochain soit meilleure que celle de cette année.
Pierre Bergé
Président de Sidaction
Déroulé de la Convention Nationale
Vendredi 20 Juin 2008
13 h 00 Accueil des participants
14 h 00 - 15 h 30 Plénière d’ouverture
M. Jean-Marie Le Guen, maire adjoint à la santé
M. Bertrand Audoin, directeur général de Sidaction
M. Bruno Pascal Chevalier, Ensemble pour une santé solidaire
Mme Catherine Kapusta-Palmer, Act up, Paris
Etat de la question
Vaccins anti VIH - Etat de la recherche « a STEP not a STOP »
par le Dr Jean-Daniel Lelièvre
L’échec de l’essai vaccinal anti-VIH (STEP) promu par le National Institutes of Health et le laboratoire Merck a interpellé la communauté scientifique. Cet échec ne remet toutefois pas en cause le développement d’un vaccin, même si de nombreux obstacles techniques persistent. Ainsi, les spécialistes mondiaux qui se sont réunis après l’arrêt de STEP ont conclu qu’il fallait revenir à des étapes de recherche fondamentale, in vitro et dans les modèles simiens, tout en poursuivant une recherche chez l’Homme dans le contexte d’essais de phase I/II.
Par le Dr Jean-Daniel Lelièvre, responsable du centre vaccinal Mondor - Ile de France, membre de l’Action Coordonnées « vaccin » (AC28) à l’ANRS et chercheur à l’Inserm.
15 h 45 - 17 h 45 Session 1 : « Homosexuels africains et VIH : urgence ! »
Longtemps invisibles, les gays africains sortent peu à peu de l’ombre et s’investissent dans la lutte contre le sida. En Afrique ou en France, des campagnes de prévention ciblées se mettent en place, une prise en charge médicale respectueuse et adaptée aux pathologies plus développées chez les gays se structure. Lors de cette session, un état des lieux de la situation épidémiologique sera présenté, ainsi que des exemples réussis de programmes associatifs déjà en place.
Modération : Louis- Georges Tin, IDAHO, France
Intervenants :
- M. Eric Fleutelot, Sidaction, Paris
- M. Steave Nemande, Aternative Cameroun
- M. Bintou Dembele, Arcad-Sida, Mali
- M. Younes Yatine, ALCS, Maroc
- M. Simon Patrick Awondo, sociologue doctorant, Laboratoire d’anthropologie sociale EHESS, Paris
15 h 45 - 17 h 45 Session 2 : « Prévention ?positive ? »
Longtemps cantonnées dans un cadre clinique, les questions liées la sexualité des personnes séropositives ont relativement récemment fait l’objet de recommandations. Des programmes dédiés y sont désormais consacrés : groupes de paroles, entretiens de soutien, prise en compte du désir d’enfant. Les derniers constats de la Commission fédérale suisse pour les problèmes liés au sida ont contribué à renouveler le débat sur ces questions. Différents programmes associatifs seront ici discutés, au regard notamment de la pratique clinique et des enjeux de santé publique.
Modération : Mme Marie Ahouanto, médecin, Hôpital Bichat Claude Bernard, Paris
Intervenants :
- Mme Anne-Déborah Bouhnik, statisticienne, ingénieur d’études à l’INSERM UMR 912, Marseille
- Mme Antoinette Yavo, assistante sociale, Centre SAS, Côte d’Ivoire
- Mme Nicole Marchand-Gonod, présidente de l’association Elle Ephémère, Paris
- Mme Stéphanie Diakité, médiatrice ethno-clinicienne, URACA, Paris
15 h 45 - 17 h 45 Session 3 : « Communiquer et partager les résultats de la recherche »
Communiquer, vulgariser et diffuser les résultats de la recherche vers le grand public, les médias et les personnes et structures susceptibles d’utiliser les résultats de ces travaux est un enjeu de taille.
Plusieurs questions se posent : comment rendre accessible les résultats de la recherche fondamentale ? Quelle communication pour les personnes directement concernées ? Entre les effets d’annonce et les temps, souvent très longs, de la recherche, les médias et les chercheurs peuvent-il s’accorder ?
Modération : Mme Paola De Carli, directrice des programmes scientifiques, Sidaction, Paris
Intervenants :
- Mme Abdramane Berthé, chercheur anthropologue, SHADEI, Burkina Faso
- M. Pierre Sonigo, médecin, chercheur, Directeur recherche et développement chez Bio Rad, Paris
- Mme Calice Talom, REDS, Cameroun
- Mme Frédérique Prabonnaud, Journaliste scientifique à RTL, Paris
- Mme Odile Vergnoux, rédactrice en chef et coordinatrice scientifique Info traitements, Paris
15 h 45 - 17 h 45 Atelier 1 : « Vieillir avec le VIH : des pistes pour l’hébergement » [1]
La pénurie de solutions d’hébergement d’une part, et les critères d’admission dans les dispositifs existants (MAPAD, MAS, maisons de retraite...) d’autre part, sont autant de freins à la prise en compte et à un suivi de qualité des personnes qui vieillissent avec le VIH. Cet atelier vise à soulever les difficultés rencontrées et à promouvoir l’élargissement des alternatives d’hébergement de qualité à partir d’expériences innovantes.
Modération : M. Piernick Cressard, Conseil national de l’ordre des Médecins (éthique et déontologie), membre du Conseil National du Sida, Paris
Intervenants :
- M. Eric Pliez, directeur de l’association Aurore, Paris
- Mme Joceline Le Blanc Bonsang, association « Vivre debout », Maurepas
- Mme Bénédicte Perrot, assistante sociale, service du Professeur Trepo, Hospices civils de Lyon
- M. Olivier Henniart, Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, Sœur Mariejuan Algesic, Couvent du Nord, Lille
18 h 00 Remise des prix 2008
Remise du prix scientifique Sidaction - Jeune chercheur 2008
Par Mme Line Renaud et le Pr. Yves Lévy
En sélectionnant et reconnaissant un projet innovant, porté par un candidat au profil remarquable, Sidaction souligne sa volonté de soutenir l’ensemble de la communauté scientifique, et notamment les jeunes chercheurs engagés dans la lutte contre le sida. En décernant un Prix Scientifique Jeune Chercheur, Sidaction souhaite être plus qu’un soutien financier auprès des chercheurs et permettre une meilleure visibilité des travaux.
Remise du prix international Sidaction 2008
Par Mme Line Renaud et M. Eric Fleutelot
Sidaction milite toujours plus, au fil des années, pour un accès renforcé à la prévention, aux soins et aux traitements dans les pays en développement. Aux côtés de dizaines de structures, dans 29 pays, notre engagement va avant tout à celles et ceux qui, dans leurs pays, leurs villes, leurs communautés, appuient et soutiennent les malades et leurs proches.
En décernant un prix international, Sidaction souhaite distinguer une ou un acteur des pays en développement et reconnaître son attachement aux femmes et aux hommes qui font au quotidien la lutte contre le sida.
Cocktail
Samedi 21 Juin 2008
8 h 30 Accueil des participants (Petit-déjeuner)
9 h 00 - 10 h 50 Session 4 : « Soutien psychologique et accompagnement social des personnes vivant avec le VIH en Afrique »
En Afrique, les associations de prise en charge globale s’assurent que soutien psychologique et accompagnement social soient des compléments indispensables aux prestations médicales.
Néanmoins, l’appui psychosocial souvent proposé mêle ces deux services sans les définir. Où se situe la frontière entre social et psychologique ? Faut-il ou non cloisonner ces services et, si oui, comment ? Avec quelles formations ?
L’expérience des acteurs de terrain permettra de cerner les spécificités de ces deux disciplines et de valoriser les actions menées
Modération : M. Mohamed Touré, Kenedougou Solidarité, Mali
Intervenants :
- M. Julien Makaya, Association Serment Merveil, Congo
- Mme Latefa Imane, AIDES, France
- M. Mamadou Dieng, Esther, Paris
- Mme Fati Oumarou Bonkano, Mieux Vivre avec le Sida, Niger
- Mme Espérance Nkinabacura, APECOS, Burundi
- Mme Sandrine Ruvari, ANSS, Burundi
9 h 00 - 10 h 50 Session 5 : « Prévention Gay : parler de la sexualité sans parler du sida »
Prévention des risques d’exposition ou réduction des risques de transmission ? Cette polarisation de la question a longtemps privilégié des modèles supposés favoriser les modifications de comportement par la simple transmission d’informations. Plus récemment, des expériences intégrant de multiples déterminants de santé et centrées sur la vie relationnelle, affective et sexuelle des gays ont été développées. L’une d’elle sera ici présentée et discutée au regard de trois disciplines (la clinique, la santé publique et l’anthropologie) en vue d’éventuelles déclinaisons en France.
Modération : M. Vincent Douris, Mission Sciences sociales, Sidaction, Paris
Intervenants :
- M. Roger Pebody et M. Russell Fleet, volontaires, Gay Men Fighting Aids - GMFA, Londres
- M. Pierre Olivier de Busscher, sociologue, cabinet Ouranos, Bordeaux
- M. Vincent Tribout, médecin généraliste, coordinateur CDAG/CIDDIST, Montpellier
- M. Eric Le Grand, consultant en promotion de la santé, Rennes
9 h 00 - 10 h 50 Session 6 : « La qualité de vie des personnes vivant avec le VIH : définitions, mesures et enjeux »
Avec le développement des traitements antirétroviraux qui allongent la durée de vie des personnes vivant avec le VIH mais provoquent souvent des effets indésirables importants, la prise en compte de la qualité de vie est devenue un enjeu majeur. Pourtant, le concept de qualité de vie demeure assez difficile à appréhender. Cette session s’attachera à répondre aux questions suivantes : comment définir la qualité de vie ? Comment la mesurer ? Comment améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et quelles peuvent être les réponses à leurs besoins ?
Modération : Mme Catherine Kapusta-Palmer, Act up-Paris, en charge de la question femmes et VIH, Paris
Intervenants :
- M. Martin Duracinsky, Chercheur sur la Qualité de vie liée à la santé, Médecin hospitalier, Service de Médecine Interne et de Maladies Infectieuses, Hôpital Universitaire de Bicêtre, Paris
- M.Pierre Mours, Médecin, Coordinateur médical du Réseau Santé Provence, Aix en Provence
- Mme Marie-Hélène Tokolo-Mundala, Présidente de l’association Marie-Madeleine, association de personnes vivant avec le VIH, Versailles
- M. Marc Dixneuf, Rapporteur, Conseil National du Sida, Paris
9 h 00 - 10 h 50 Atelier 2 : « Parole aux jeunes chercheurs »
Les jeunes chercheurs, les plus récemment financés par Sidaction, sélectionnés lors de la première session de l’appel d’offres 2008, ainsi que le lauréat du Prix scientifique jeune chercheur, présenteront leurs projets de recherche. Les doctorants et post-doctorants issus de tous les domaines de la recherche : sciences sociales, virologie, immunologie, recherche fondamentale ou appliquée, discuteront leurs travaux en cours. Cette rencontre est ouverte à tous et a pour ambition de favoriser la transversalité, les présentations seront donc accessibles, dans un souci de clarté et de vulgarisation.
Modération : Mme Sophie Lhuillier, communication scientifique, Sidaction, Paris
Intervenants :
- Mme Fabienne Hejoaka, Centre d’Etudes Africaines, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris : « Enfants et sida. Perspectives anthropologiques sur le vécu de la maladie et les usages sociaux des médicaments au Burkina Faso »
- Dr Alessia Zamborlini, Relation Hôte-Pathogènes, Hôpital St-Louis, Paris : « Mécanismes moléculaires de latence du virus VIH-1 dans les compartiments cellulaires réservoirs »
- Dr Anna Bergamaschi, Unité de Régulations des Infections Rétrovirales, Institut Pasteur, Paris : « Mécanismes de l’inhibition de l’infection par le virus du SIDA des macrophages humains activés par les complexes immuns »
- Dr D’Aquin Toni Thomas, Laboratoire de virologie, Université Bordeaux 2, Bordeaux : « Résistance du VIH-2 chez les patients naïfs de tout traitement antirétroviral et variabilité génétique, en Côte d’ivoire ». (Présence à confirmer)
- Dr Yonatan Ganor, Entrée Muqueuse du VIH et Immunité muqueuse, Institut Cochin, Paris : « Transmission du VIH au niveau des muqueuses »
- Présentation du lauréat du Prix scientifique jeune chercheur 2008
10 h 50 - 11 h 00 Pause café
11 h 00 - 13 h 00 Session 7 : « Dépistage, soins et traitement du VIH pédiatrique en Afrique »
2,1 millions d’enfants de moins de 15 ans vivent aujourd’hui avec le VIH dans le monde, dont 90% en Afrique sub-saharienne. Selon les données plus récentes, moins de 130 000 d’entre eux avaient accès, fin 2006, à un traitement antirétroviral. Diagnostiquer et traiter plus précocement le VIH pédiatrique, s’appuyer sur des médicaments antirétroviraux pédiatriques plus adaptés, mieux informer et mobiliser davantage les jeunes patients et leurs familles sont les principaux axes empruntés pour combler ce retard. Des associations africaines de lutte contre le sida mettent en Å“uvre ces nouvelles stratégies.
Modération : Mme Florence Veber, Mairie de Paris
Intervenants :
- M. Philippe Msellati, IRD, France
- M. Hubert Banguissa, Hôpital de base de Tié-Tié, Congo
- Mme Bernadette Paré, REVS+, Burkina Faso
- Mme Françoise Renaud-Théry, OMS, Suisse
- Mme Lountani Sissoko, ARCAD-Sida, Mali
- Mme Valérie Mounier, Sidaction, France
11 h 00 - 13 h 00 Session 8 : « Usage des tests rapides, où en est-on ? »
Contrairement à celles de nombreux pays, la réglementation française ne permet pas l’usage des tests rapides du VIH. Cependant, fin 2007, les pouvoirs publics ont annoncé la mise en place des premières expériences dans le cadre de protocoles de recherche, dont certains seront ici présentés.
Qu’ils soient menés en population générale, via les services hospitaliers, ou en direction des populations les plus exposées au risque de transmission, via le milieu associatif, ces programmes devraient permettre de mieux orienter certaines évolutions à venir de la politique de dépistage.
Modération : Mme Veronica Noseda, Mission Sciences sociales, Sidaction, Paris
Intervenants :
- Mme France Lert, Directrice de recherche à l’INSERM, Directrice de l’unité INSERM U687, Santé Publique et Epidémiologie des Déterminants Professionnels et Sociaux de la Santé, Saint-Maurice
- M. Michel Colls, président, ACTIS, Saint-Etienne
- Mme Claire Guglielminotti, infectiologue, coordonnatrice CIDDIST, service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Bellevue, Saint-Etienne
- Mme François Bissuel, Praticien Hospitalier, Coordonateur de l’ "Unité de Dépistage et Soins des Maladies Transmissibles" du Centre Hospitalier L.C. Fleming, Saint-Martin (Antilles françaises)
- M. Abdelattif Tibari, ALCS, Maroc
11 h 00 - 13 h 00 Session 9 : « Prison et VIH en France, points d’actualité »
Longtemps, et malgré la prévalence élevée du VIH et des hépatites en prison, le milieu pénitentiaire a constitué pour les acteurs de la lutte contre le sida un univers à part, difficile à appréhender et ne relevant pas de leur domaine de compétence ou d’intervention. La loi du 18 janvier 1994, affirmant l’équivalence des droits dedans - dehors en matière de santé, a imposé une nouvelle approche pour la santé en milieu carcéral. Qu’en est-il aujourd’hui ? Quelles nouvelles orientations pour la lutte contre le sida et les hépatites en prison ?
Modération : M. Ridha Nouiouat, Mission Milieu Carcéral, Sidaction, Paris
Intervenants :
- M. André-Jean Rémy (médecin chef de l’UCSA de Perpignan, coordinateur médical prison du rapport YENI) et M. Gregory Braz (coordinateur associatif du rapport YENI, Act UP-Paris)
- Mme Laurence Caté, Adjointe au chef du bureau Infections par le VIH, IST et hépatites, Direction Générale de la Santé, Paris
- Mme Martine Clément, DGS, Sous-direction santé et société, Bureau santé des populations précarité et exclusion, Paris
- M. François Bès, Coordinateur régional Île-de-France, Observatoire International des Prisons-section française
- M. Fadi Meroueh Médecin chef de l’UCSA Villeneuve les Maguelonnes
11 h 00 - 13 h 00 Atelier 3 : « Techniques et thérapies complémentaires » [2]
Les multi-thérapies ont fondamentalement changé la prise en charge et les préoccupations des personnes séropositives. La lutte contre le vieillissement accéléré et les effets indésirables liés aux traitements ainsi que l’amélioration de la qualité de vie sont désormais des enjeux de la prise en charge globale. Quelles techniques ou thérapies complémentaires peuvent y contribuer ? Comment évaluer pratiques et praticiens ? En l’absence de règlementation, quels moyens ont les associations pour se prémunir de dérives ? Comment peuvent-elles contribuer aux démarches d’évaluation ?
Modération : M. Marc Dixneuf, rapporteur, Conseil national du Sida
Intervenants :
- M. Alain Ibanez, médecin coordinateur ACT, ARAPEJ 92, Chatenay-Malabry
- M. Gérald Guerdat, trésorier, Nova, Lyon
- M. Bastien Noël, directeur, Envie, Montpellier
- M. Frank Rodenbourg, Ecoutant ligne d’informations thérapeutiques, Actions Traitements, membre du TRT 5, Paris
- Mme Marie-Hélène Tokolo-Mundala, présidente, association Marie Madeleine, Versailles
13 h 00 - 14 h 30 Pause Déjeuner
14 h 30 - 16 h 15 Table ronde 1 : « Hébergement »
La prise en compte de l’état de santé et de la situation sociale des personnes vivant avec le VIH a conduit à la mise en place de dispositifs d’hébergement singuliers. Les atouts et limites de ces derniers seront exposés lors de cette table ronde, au regard des besoins en matière de santé (soutien à l’observance, renforcement des soins, vieillissement des publics ...) et de la précarité croissante d’un nombre important de malades. Seront enfin discutés les enjeux liés à la pérennisation de ces dispositifs, à leur évolution, aux améliorations attendues et aux liens à tisser avec les structures médicosociales complémentaires.
Modération : M. Jean-Baptiste Bollens, expert du Comité Associatif Sida de Sidaction, représentant du groupe Hébergement.
Intervenants :
- Mme Odile Jacquet, infirmière coordinatrice, Entr’aids, Lyon
- M. Didier Arthaud, président, Basiliade, Paris
- M. Gratien Chibungiri, SOS-Sida, République Démocratique du Congo
- Mme Solange Alidières, adjointe Chef de bureau lutte contre l’exclusion, DGAS
- Mme Laurence Caté, adjointe au chef du bureau Infections par le VIH, IST et hépatites, Direction Générale de la Santé, Paris
14 h 30 - 16 h 15 Table ronde 2 : « Témoigner »
En acceptant de dépasser leurs appréhensions légitimes, de s’exprimer devant une caméra ou au micro, de parler de leurs défis quotidiens, les personnes vivant avec le VIH apportent une contribution essentielle à la lutte contre le sida. Depuis le début de l’épidémie, l’acte de témoigner a toujours permis et peut permettre encore aux personnes vivant avec le VIH et à leur entourage de renvoyer à la société les idées fausses et toutes les formes de discriminations existantes. Qu’attend-t-on du témoignage ? Quels en sont les risques ? Cette table ronde sera l’occasion de partager l’expérience de deux autres associations de santé en dehors de la lutte contre le sida.
Modération : à déterminer
Intervenants :
- M. Ludovic Oualembo-Moutou, médiateur de santé, coordinateur, La Résilience, Paris
- Mme Christine Kafando, directrice de la maison des associations, Burkina Faso
- Mme Christine Tabuenca, Sidaction, Paris
- Mme Pascale Husson, responsable du service mobilisation des familles, AFM-Téléthon,
- Mme Dominique Pineau, présidente de l’association Gwada Uni-vers, Guadeloupe
- Ligue contre le Cancer (Ã confirmer)
14 h 30 - 16 h 15 Table ronde 3 : « Transmission des savoirs et mobilisation des nouveaux militants »
25 ans après la découverte du virus, nombreuses sont les interrogations sur la transmission des connaissances et des pratiques de ces années de lutte contre le sida. L’épidémie à VIH a produit bien des bouleversements sociaux entraînant de rapides et nécessaires adaptations : jamais les personnes atteintes ne s’étaient autant mobilisées dans le combat contre une maladie. Comment favoriser l’engagement des nouvelles générations dans les domaines de la recherche, de la clinique ou du militantisme associatif ?
Modération : Pr. Françoise Barré Sinoussi, Institut Pasteur, Paris
Intervenants :
- M. Daniel Defert, fondateur de l’association AIDES
- Mme Fanny Chabrol, Doctorante, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris), EHESS, Paris
- M. Issoufou Tiendrebeogo, Association African Solidarité, Burkina Faso
- M. Cyril Michaud, président de l’association « Les Jeunes Séropotes », Paris
14 h 30 - 16 h 15 Atelier 4 : « Le passage en CAARUD : quel impact sur les personnels des associations ? »
La mise en place dans le secteur associatif de structures médico-sociales bénéficiant de financements de l’assurance maladie signe une certaine reconnaissance de dispositifs expérimentaux : les CAARUD en sont un exemple. Les cadres souples des structures précédentes avaient facilité l’intégration d’intervenants dits « communautaires ». Qu’en est-il dans le cadre médico-social ? Comment fonctionne la validation des acquis de l’expérience ? A qui s’adresse-telle et que doit-on en attendre ?
Modération : Mme Fabienne Pourchon, Intervenante en RDR et en toxicomanie, Emergences, Marne la Vallée
Intervenants :
- M. Jean-Francis Favatier, directeur, Asud Nîmes, Nîmes
- Mme Marie-Pierre Rivet, Accompagnatrice VAE Diplômes médicaux sociaux et socioculturels
16 h 30 - 18 h 00 Plénière de Clôture
M. Bastien Noël, directeur de Envie, Montpellier
M. Joseph Essombo, Elizabeth Glaser Paediatric Aids Foundation, Côte d’Ivoire
M. Yves Lévy, président du Comité scientifique et médical de Sidaction
« Gratuité ! Appliquer la recommandation »
Par le Dr Bernard Taverne
Avec la participation de Mme Jeanne Gapiya-Niyonzima - Présidente
de l’ANSS, Burundi
L’OMS recommande depuis 2006 d’adopter une politique de gratuité d’accès au traitement antirétroviral et aux soins associés à la prise en charge de l’infection par le VIH dans les pays à ressources limitées. Malheureusement, très rares sont les pays à avoir pris la voie d’une prise en charge médicale totalement gratuite. Au-delà d’un engagement de santé publique, il s’agit d’un engagement politique (national & international), revendiqué par les associations du Sud qui doit être soutenu et accompagné par les associations du Nord.
Sidaction - Convention nationale 2008
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Par métro Ligne 1,
Station Hôtel de Ville,
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