CHAQUE FOIS
Chaque cri, chaque pas,
Mène bien souvent à l’amour.
Mais la haine prend bien garde
De desservir le temps présent,
Anonyme et serein, d’une liberté acquise.
Le passé, dans son ensemble,
Ne redoute plus les hommes.
Chaque cri, chaque pas,
Que les enfants partagent,
Est silence redouté,
Anonyme et secret.
J’ai souvent vu l’indifférence
S’adonner devant mes yeux.
Jamais je n’ai pu m’en défaire.
Mais ce mal a un bien :
C’est de nous aider à prendre conscience
De ne jamais le devenir