Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas.
Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison,
10 fois plus qu’en milieu libre.
Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.
M.A. Mende
Requalification en mort suspecte de la mort de David P., le 27 février 2010
M.A. Vannes
Mort suspect d’Eugène Dubois, 25 ans, par absorption médicamenteuse le 20 avril 2010
C.P. Pontet
Suicide d’un homme de 29 ans par pendaison le 23 avril 2010
C.P. Draguignan
Suicide d’un homme par pendaison, âge inconnu, le 26 avril 2010
M.A. Nevers
Suicide d’un homme de 28 ans par pendaison, le 26 avril 2010
C.P. Bapaume
Mort suspecte d’un homme de 35 ans, le 28 avril 2010
Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.
Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs souffrances et une aide directe de la part de l’administration pénitentiaire.
Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.
40 suicides et morts suspectes connus depuis le 1er janvier 2010
Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site prison.eu.org a permis d’interpeller l’opinion publique.
http://www.prison.eu.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=68
« L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments particuliers :
la période correspondant au jugement ;
le placement au quartier disciplinaire ;
la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».
Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.
« Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ».
Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.
Contact Presse :
Milko Paris, tél. 06 60 17 33 42
mail. redaction@banpublic.org
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[1] Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le nouveau Littré, 2006)
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Observatoire des Suicides et des morts suspectes
http://prison.eu.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=68