700 PRISONNIER(E)S POLITIQUES BASQUES,
AUX DROITS BAFOUES
Le Pays basques subit un véritable état d’exception au quotidien. Cette gestion répressive du conflit politique basque des gouvernements français et espanol porte atteinte à nos droits les plus fondamentaux de la liberté d’expression, d’opinion, d’organisation, à celle de la présomption d’innocence... Des dizaines de citoyens basques sont arrêtés, torturés, incarcérés.
La répression et l’arbitraire ont pour cible privilégiée les près de 700 prisonniers et prisonnières politiques basques. Dispersion sur l’ensemble du territoire français et espagnol, des familles parcourant des milliers de kilomètres, condamnation une perpétuité effective, isolement et mitard, interdiction d’étudier dans leur langue, tabassages, visites annulées,...
A ce jour, 14 membres de familles de prisonniers sont morts sur les routes de la dispersion, de Bapaume à Algeciras en passant par Draguignan et Caceres. En 2003, plus d’une vingtaine d’accidents de voiture sont survenus lors des visites. Cette dispersion, au-delà du coût humain, engendre un coût économique difficilement supportable pour les familles, et porte atteinte à leur droit à une véritable défense.
Voici les mesures utilisées par les Etats français et espagnol bafouant ouvertement les droits des prisonniers politiques basques, constituant une véritable double peine et une punition supplémentaire pour leur famille.
Une grève de la faim est réalisée actuellement à Paris par des familles et des proches des prisonniers politiques basques, pour informer sur leur situation.