89ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2010
Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas.
Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison,
10 fois plus qu’en milieu libre.
 
Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.
C.P. Baie-Mahault
Suicide de Jean-Dominique Jacquet par pendaison, le 10 septembre 2010. 
Il avait signifié sa volonté de se suicider.
Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part       de   l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires  afin      que   toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.
Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs         souffrances et une aide directe de la part de l’administration         pénitentiaire.
Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.
89 suicides et morts suspectes connus depuis le 1er janvier 2010
Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de         l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site         prison.eu.org a permis d’interpeller l’opinion publique.
www.prison.eu.org/spip.php ?page=rubrique&id_rubrique=68
« L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière         vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments         particuliers :
la période correspondant au jugement ;
le placement au quartier disciplinaire ;
la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».
Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.
« Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration         pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise   en       place de certaines procédures (quartier disciplinaire,      isolement...). ».
Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.
Contact Presse :
Milko Paris, tél. 06 60 17 33 42
mail. redaction@banpublic.org
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[1] Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le   nouveau Littré, 2006) 
Le véritable problème posé par ces   statistiques est qu’elles sont       globales : l’administration   pénitentiaire se garde bien de  communiquer      le détail de son décompte   macabre. Elle "omet" de  publier   la    date,   l’âge, le lieu dans la détention (quartier  disciplinaire,    quartier     d’isolement cellule d’arrivant etc...),  et cultive    l’opacité la plus     absolue lorsqu’il s’agit d’obtenir  des    explications précises quant aux     conditions dans lesquelles  ces    femmes, ces enfants, ces hommes sont     décédés. 
Ces statistiques, transmises par l’Administration   Pénitentiaire, ne       disent rien sur les souffrances des proches, leur   prise en charge       psychologique, leur prise en charge financière, et sur   la manière   dont     l’information leur est transmise ou pas...
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Observatoire des Suicides et des morts suspectes
http://www.prison.eu.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=68



  
  
  