96ème suicide ou mort suspecte connu(e) en détention en 2010
Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas.
Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison,
10 fois plus qu’en milieu libre.
 
Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.
M.A. Nice
Suicide d’une femme par pendaison, âge inconnu
Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part           de   l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires      afin      que   toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.
Les familles et proches souhaitent une vraie prise en compte de leurs             souffrances et une aide directe de la part de l’administration             pénitentiaire.
Les autorités judiciaires doivent assumer toutes leurs responsabilités sur ces nouveaux décès.
96 suicides et morts suspectes connus depuis le 1er janvier 2010
Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de             l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le   site           prison.eu.org a permis d’interpeller l’opinion publique.
www.prison.eu.org/spip.php ?page=rubrique&id_rubrique=68
« L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière             vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments             particuliers :
la période correspondant au jugement ;
le placement au quartier disciplinaire ;
la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».
Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.
« Le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration             pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la    mise    en       place de certaines procédures (quartier disciplinaire,          isolement...). ».
Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.
Contact Presse :
Milko Paris, tél. 06 60 17 33 42
mail. redaction@banpublic.org
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[1] Omerta : Par extens. Loi du silence imposée par un groupe. (Le   nouveau Littré, 2006) 
Le véritable problème posé par ces   statistiques est qu’elles sont           globales : l’administration   pénitentiaire se garde bien de      communiquer      le détail de son décompte   macabre. Elle "omet" de      publier   la    date,   l’âge, le lieu dans la détention (quartier      disciplinaire,    quartier     d’isolement cellule d’arrivant etc...),      et cultive    l’opacité la plus     absolue lorsqu’il s’agit  d’obtenir     des    explications précises quant aux     conditions dans   lesquelles    ces    femmes, ces enfants, ces hommes sont     décédés.  
Ces statistiques, transmises par l’Administration   Pénitentiaire, ne           disent rien sur les souffrances des proches, leur   prise en   charge         psychologique, leur prise en charge financière, et sur     la   manière   dont     l’information leur est transmise ou pas...
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Observatoire des Suicides et des morts suspectes
http://www.prison.eu.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=68



  
  
  