Frédéric RICARD a été condamné à 5 ans de prison pour une affaire de « corruption de mineures » qui s’avère aujourd’hui aussi trouble que contredite quant à sa réelle participation.
Il est hémophile A, avec des complications articulaires. Des facteurs hémorragiques ont obligé des séries de perfusion qui ont entrainé de nouvelles complications : hépatite C, et sa contamination par le virus du SIDA. Il est actuellement en trithérapie, suivi au CHU de Montpellier. Il ne peut se mouvoir sans l’aide de béquilles.
C’est un homme très malade, bien plus qu’un certain Papon dont la loi qui porte son nom, ressemble aujourd’hui à un costume sur mesures. Cette dite loi ne profite pas ou peu, à beaucoup dde gens très atteints ou en fin de vie en milieu carcéral.
Le 1er août 2003, sur avis d’experts ayant constaté l’état de délabremeent physique de Frédéric RICARD qui doit, entre autres, subir de toute urgence, la pose d’une prothèse à la jambe dûe à ses problèmes articulaires, le Juge d’Application des Peines prononce une mesure de suspension de peine.
Le procureur de la République, certainement éminent expert lui-même va à l’encontre de la décision du JAP et fait appel. Le 16/12/2003, Frédéric RICARD est à nouveau incarcéré à la Maison d’arrêt de Villeneuve les Maguelonne.
Nous considérons cette mesure comme un acte de barbarie juddiciaire.
« La peine ne signifie plus rien face à la maladie » a-t-on invoqué pour Papon ? Soit, nous sommes d’accord, si tous ceux qui, comme Frédéric RICARD, bénéficient de la même philosophie humanitaire.
José BOVE a connu Frédéric pendant son incarcération. Il l’a soutenu et aidé activement.
Roland AGRET a connu Frédéric quelques jours avant sa mise en détention.
C’est pourquoi, soutenus par leurs amis, ils se rendront le dimanche 28/12/2003 à 15 heures, devant la maison d’arrêt de Villeneuve les Maguelonne, pour manifester leur soutien à Frédéric RICARD, réclamer sa libération immédiate et dénoncer ce qu’ils considèrent comme une indignité judiciaire.
Action justice
BP 429
26004 VALENCE
tel : 06 21 18 91 40
Ligue des Droits de l’Homme, section de Montpellier