Coordination Anti-Répressive de Bretagne
Communiqué de presse—jeudi 12 juin 2003.
Le 13 juin 2003, audience sur deux demandes de mise en liberté provisoire.
La Cour d’Appel de Paris examinera le vendredi 13 juin 2003 les demandes de mise en liberté des prisonniers politiques bretons Kristian Georgeault et Gaël Roblin.
Ils avaient été arrêtés le 2 mai 2000.
Ils en sont donc maintenant à 37 mois et 10 jours de détention "provisoire".
L’an dernier, Gaël Roblin avait demandé la récusation du juge d’instruction, Monsieur Gilbert Thiel.
C’est un point sur lequel Gaël Roblin a attaqué la France devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme. La France est régulièrement condamnée devant ce tribunal international, ayant ravi depuis peu la peu enviable deuxième place (derrière l’Italie…) à la Turquie pour le nombre annuel des condamnations : 60 fois condamnée en 2000, la France, patrie autoproclamée des Droits de l’Homme, dépasse déjà les 30 condamnations depuis le 1er janvier 2003.
Par ailleurs, la Cour française de Cassation devrait se prononcer incessamment sur les pourvois de Gaël Roblin et Solenn Georgeault contre leur renvoi devant la très spéciale Cour d’Assises "Anti-Terroriste".
Rappelons que les défenseurs des indépendantistes bretons dénoncent sans désemparer le maintien de l’interdiction de communiquer entre les personnes poursuivies, ce qui nuit grandement au fonctionnement de la défense et complique les visites familiales en prison.
C’est Maître Gérard Tcholakian (téléphone : 01 45 44 32 89), avocat au Barreau de Paris, qui défendra demain les demandes de Kristian Georgeault et Gaël Roblin.
Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne,
Le porte-parole,
Claude Le Duigou.