Avocat mode d’emploi
Il ne faut pas croire mais même ceux qui ont déjà eut à faire à un avocat se laissent encore avoir.. Alors imaginons un primaire, au premier contact du monde carcéral.
La seule et unique personne qui le sortira de son histoire : c’est le défenseur ; le conseil ; l’avocat.
Mais là commence petits pièges, et saloperies :
Celui qui se trouve désorienté, perdu, angoissé est souvent la proie des rabatteurs à avocats. Ce ne sont ni plus ni moins que des démarcheurs, pour qui, contre un nombre X de clients ferrés, ce dernier leur fera grâce de ses honoraires ou bien un fort rabais.d’autres transactions sont aussi possible tout dépend de l’affinité des deux comparses.
Si encore l’avocat est bon c’est à dire qu’il fait son travail correctement, on pourra dire qu’il y a moindre mal ...
Mais dans le cas contraire, ce dernier, en plus de prendre des honoraires, bâcle le travail, ne suit pas la procédure, se fait remplacer régulièrement par un assistant, et qui, 48 h avant le procès, réclame encore des honoraires alors que vous avez tout régler, il vous sera difficile de lui dire : " Escroc ! Je vais prendre un avocat !!! "
Cela arrive plus fréquemment que l’on ne pense, surtout envers les immigrés, ou envers les gens qui croient qu’il n’existe aucun recours contre ce type de pratique, ni contre les avocats.
Petits conseils pratiques :
Avec un avocat, il faut se sentir en confiance, si dès le départ vous n’avez aucuns atomes crochus alors laissez tomber. Faites confiance à votre instinct tout se joue lors de la première consultation.
Prenez garde à celui qui vous fera croire que cela est facile, et que votre affaire n’est qu’une broutille, si cela était le cas, vous ne seriez pas là où vous êtes !!!! Ne vous laissez pas non plus impressionner par les avocats qui restent de marbre par votre discourt, cette attitude démontre tout un monde entre le sien et le votre.
Gardez à l’esprit que c’est vous le client ! L’avocat tient à vous beaucoup plus que vous ne l’imaginez. La majorité ne gagne leur vie que moyennement, d’autre pas du tout.
Alors que vous vous êtes incarcéré, il vous faut désigner un défenseur, mais spécifiez bien dans votre lettre que vous vous donnez un délais de réflexion après votre entrevue pour le nommer auprès du juge d’instruction. Il est bon de savoir que rien ne vous empêche d’en voir plusieurs avant d’arrêtez votre choix.
Dites également à votre famille de ne pas remettre des honoraires dès le départ avant que vous, vous n’ayez vu l’avocat.
Soyez Carré au Départ :
Il vaut mieux être ferme au départ que de changer d’avocat au milieu de la procédure, certains, avant de se dessaisir du dossier, vous feront cracher quelques billets avant de faire acte. Des histoires comme celle ci sont légions.
Autre chose, votre avocat n’est ni un confident, ni un ami, ni psychologue. C’est uniquement un pro du droit qui est payé pour vous sortir du pétrin.
A partir du moment que vous pensez avoir trouvé la perle rare, abordez le problème des honoraires dès le premier rendez-vous. Un avocat pro trouvera cela tout à fait normal.
Il va de soit qu’un grand coûtera plus cher qu’un débutant, que Paris vaut plus cher que la province.
Votre avocat est-il ou non spécialisé dans votre type d’affaire ???
Petits ou grands cabinets, tout cela malheureusement joue souvent sur les tarifs. Mais ne vous démontez pas. Payez, que ce que vous pouvez. Parfois c’est à prendre ou à laisser. Les avocats intelligents vous prendront toujours tablant sur la durée, un jour, une fois libre, vous leur renverrez l’ascenseur.
Mettez vous d’accord sur une somme, et signez une convention d’honoraires forfaitaire. Cette convention peut quelque fois être dépassée de beaucoup par le travail fourni alors à vous de savoir faire un geste quand cela sera nécessaire.
Demandez à quel rythme, vous verserez le provisions.
Si cela merde avec votre baveux ?
Il ne vous restera qu’une chose à faire, saisir le bâtonnier de l’ordre en lui expliquant votre affaire, en lui demandant de fixez les honoraires..
Mais avant d’en arriver là, faite preuve de bon sens en essayant de discuter avec votre avocat, il le sait lui qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès.
FARWood