La
couverture
- La Madone des Taules :
blondeur et féminité de rêve ... la taule en arrière-fond flou.
- Médecin-chef : ne pas oublier le mot chef dont on trouvera les aspects pervers
dans le texte. Dès l’abord, cela souligne l’emprise que Madame Vasseur entend
avoir sur les lieux et les gens. Elle dit qu’elle est venue par curiosité et
restée par passion. Je traduis, et je sais par expérience que c’est classique :
voyeurisme et désir de pouvoir
dans une administration secrète et sur des hommes en état de faiblesse et de
non-droit.
Pouvoir
Elle va
citer plusieurs fois et avec complaisance un grand nombre de prisonniers
célèbres, les VIP, et montrer à leur égard quelque intimité voire appartenance
de milieu. Cela rend immédiatement suspecte l’intention, car un vrai témoignage
sur les prisons serait plus convaincant en ne citant pas des taulards
sélectionnés. De plus, sur le plan de l’éthique, un intervenant en prison, et
encore plus un médecin, est assujetti au devoir de réserve ne serait-ce que pour
respecter l’homme enfermé. Il y a là un mélange des genres tout à fait pervers.
On peut dès lors se demander pourquoi et par
qui elle a été parachutée à ce poste. Au passage, on notera avec
quel mépris elle traite ses prédécesseurs et ses collègues et surtout une femme
médecin qui aurait pu briguer ce poste après plusieurs années de travail.
Tout au long du livre, on note des dénonciations de faits navrants et d’un
état des lieux lamentable mais on a la sensation que c’est directement destiné à
attendrir l’opinion sur les grands de ce monde que la justice rattrape et que
c’est un prétexte à un déballage satisfait du genre : "ces hommes, célèbres et
riches dont la vie a été étalée dans vos journaux, moi, je les ai vus et
fréquentés de près et je vais vous dire qui ils sont". J’ajouterai avec un
parfait à priori, que ce que subissent les taulards "ordinaires" fait du mal aux
VIP : les cris troublent leurs nuits, les odeurs les incommodent, le statut de
"privilégié" leur fout la trouille d’un mauvais coup au détour d’un couloir !
Où est le rôle du médecin dans tout cela ? Et où
se situe le respect du secret professionnel ? Même si parmi tous ces VIP
embastillés qu’elle traite en amis il y a de vraies fripouilles, elle n’a pas le
droit de livrer ainsi la vie carcérale de gens qu’elle était (car elle n’est
plus, fortune faite sur le dos des taulards) censée soigner. Démonstration s’il
en est besoin, que derrière les murs, et quel que soit le statut social
antérieur du taulard, celui-ci n’a pas de droits. Il n’est plus rien, qu’une
chose, et particulièrement entre les mains de certains intervenants extérieurs
- Page 138 :
BOUBLIL : c’est un copain, elle est "heureuse de le voir". Dès qu’il est arrivé,
elle l’a fait appeler ! Les autres taulards doivent faire une demande écrite.
Madame organise son petit monde : accueil mondain.
- Page 140 : TRABOULSI :
elle fait venir "un grand ponte" qui le suit médicalement. Elle va organiser des
visites régulières du dit ponte à son client : parloirs médicaux, c’est nouveau,
ça vient de sortir ! Loi spéciale pour les
VIP.
Page 127 : elle demande à assister au prétoire ! Comme
si le "tribunal interne" était la place d’un médecin. Des prisonniers avaient
thésaurisé l’équivalent de plusieurs semaines de médicaments censés être
absorbés en présence de l’infirmier. Elle voulait défendre les prisonniers ? Que
non : elle voulait dégager sa responsabilité face aux hommes en passe de
punition. Minimiser les insuffisances de son service. La Madone des Taules est
irréprochable. De même que page 99 elle se dédouane vis à vis de la justice d’un
décès : le dossier a disparu ! C’est pas grave, il y a le registre des visites :
le gars allait bien quand elle l’a expédié à Fresnes : alors, pourquoi l’envoyer
à l’hôpital prison ? Circulez y a rien à voir. Qu’est-ce que ça fait dans un
bouquin censé dénoncer l’état des prisons françaises ?
- Page 132 : un prisonnier lui écrit une lettre d’amour... que croyez-vous qu’il arriva ? Transféré le bonhomme, et à sa demande à elle ! Comment faire de cette personne un ange de bonté ? C’est une attitude inhumaine et froide : le transfert est toujours un drame pour le taulard et aussi pour sa famille. Elle a caressé un instant son ego flatté, puis adieu le mec, du vent !
Ce qui a déclenché plus que toute autre
chose mon envie d’écrire "FEMME DE PARLOIR", c’est la façon dont elle parle,
brièvement, des familles, avec un vrai mépris froid des femmes de taulards.
- Page 181 : sa femme appelle tous les jours pour avoir des
nouvelles... aujourd’hui, elle est à la Santé. Elle est venue d’Ajaccio et ne veut pas décoller (quel terme
révélateur !) de la prison tant qu’elle ne m’aura pas
vue. Mais je n’ai rien à lui dire et je ne reçois pas les
familles. Certes, mais dans un livre destiné, paraît-il, à
montrer l’inhumain des prisons, un petit mot, même pas un paragraphe, pour dire
la souffrance des familles quand elles ont un des leurs malade derrière les
hauts murs, était-ce trop demander à la Madone ?
- Page 185 : "Sa femme téléphone, en larmes. Je lui annonce la bonne
nouvelle (bien entendu elle a sauvé la vie du gars). Crise d’hystérie. Elle hurle, pleure,
vocifère (encore des termes de compassion, de compréhension !).
Je finis par lui raccrocher au nez".
Ça ne m’a pas plu du tout, ça, Madame le Médecin.
D’autant que je suis, moi aussi médecin et néanmoins femme de
taulard. Comme toujours et partout la femme de taulard est un
zombie sociétal : c’est de propos délibéré. Elle dérange tout le monde, la
fidèle.
C’est ainsi que l’Esprit Frappeur" a publié le livre qui m’est sorti
des tripes : "Femme de Parloir".
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/><o:p></o:p></FONT></STRONG></SPAN></SPAN></P>
<P class=MsoNormal style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><STRONG><FONT color=#cc0000><SPAN
class=titreroug1><SPAN style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial">Les V.I.P.
</SPAN></SPAN><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt"><o:p></o:p></SPAN></FONT></STRONG></P>
<P class=txt style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Verdana size=2>Madame le
Médecin-Chef cite avec délectation : CHALIER, GARETTA, LE FLOCH-PRIGENT,
BOTTON.... et BOB DENARD : "je suis contente de le recevoir (mais comment donc,
ma chère!), c'est un copain, BOB". Ben voyons. <BR>Page 94 : le summum : "<SPAN
class=txtbd1><STRONG>Je vois Bob Denard qui m'explique son affaire aux Comores.
Une infirmière entre dans mon bureau sans frapper pour me donner un dossier. Il
me regarde, il a compris : si vous avez des problèmes d'autorité, vous
m'appelez. J'ai dirigé un pays. Je vais vous aider !</STRONG></SPAN>". On croit
rêver. Qu'est-ce que ça vient faire dans ce bouquin ? La femme de taulard que je
suis n'en peux plus d'écœurement <BR>Page 188 : "Bob Denard est à Fresnes. Il
passe aux assises. <SPAN class=txtbd1><STRONG>J'aurais préféré qu'il soit à la
Santé.</STRONG></SPAN> (Madame a des droits sur les vedettes du judiciaire !
elle ne pourra rien raconter en confidence si on les lui met ailleurs !).
<BR>Par ailleurs, elle ridiculise à longueur de pages Bernard TAPIE. Si, certes,
je n'ai pas une estime particulière pour le monsieur, en taule il est taulard,
et a droit, de ce fait, au respect de ceux qui ont pour métier de s'en occuper.
Le procédé est ignoble et, une fois encore,.en totale contradiction avec l'image
de personne pleine de compassion que l'on veut donner d'elle. On est fondé à
penser qu'elle en raconte de belles sur bien d'autres prisonniers. Certes,
l'éditeur a peut-être souhaité le côté "presse-people"... mais je n'y crois
guère, c'est en accord avec tout le reste. </FONT></P>
<P class=txt style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Verdana size=2>PAUL TOUVIER :
"Moi qui ai suivi son procès et espérais que cet individu n'échapperait pas à la
justice, je prépare l'entrevue. J'ai décidé de ne pas être aimable. (Hou! là, là
!) Mais que faire devant ce petit vieux diminué, très courtois ?... Ne pas être
aimable, pardi ! comme prévu. Pas de pitié pour les femmes de taulards mais
comment ne pas en avoir pour Touvier. Mon Dieu, que dire ? .....</FONT></P>
<P class=txt style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Verdana size=2>Elle pousse
aussi le cynisme jusqu'à écrire qu'elle a fait appel à GARETTA pour soigner un
hémophile pour lequel ses compétences étaient limitées. Qu'est-ce à dire ? En
rendant publiques de telles choses se donne-t-elle un rôle de réhabilitation ?
Moi, je trouve ça profondément indécent. </FONT></P>
<P class=MsoNormal style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><SPAN class=titreroug1><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial"><STRONG><FONT
color=#cc0000> <o:p></o:p></FONT></STRONG></SPAN></SPAN></P>
<P class=MsoNormal style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><SPAN class=titreroug1><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial"><STRONG><FONT color=#cc0000>Les
V.I.P. n'ont pas de régime particulier</FONT></STRONG></SPAN></SPAN><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt"><FONT face=Verdana> <o:p></o:p></FONT></SPAN></P>
<P class=txt style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Verdana size=2>Ah ! bon ?
Démonstration.</FONT></P>
<P class=txt style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Verdana size=2>- Page 49 :
"pour un V.I.P. qui passe il y a un blocage". Un V.I.P. circule et on bloque les
autres dans leurs déplacements. <BR>- Page 138 : "les "stars" se retrouvent dans
une petite salle installée pour eux où ils font du sport, jouent aux échecs, à
la belote ou au bridge". Alors, il faudrait s'entendre : régime à part ou pas ?
<BR>- Page 145 : "les V.I.P. contrairement à ce qu'on pourrait penser ne
jouissent pas d'un traitement particulier. <SPAN class=txtbd1><STRONG>Simplement
ils sont seuls en cellule. Ils ont aussi leur cour de promenade, celle où
tournait Apollinaire...</STRONG></SPAN>". <BR>Seul en cellule en maison d'arrêt
c'est un luxe, un privilège inouï. Traitement particulier, mais bien entendu : y
a pas photo !</FONT></P>
<P class=txt style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Verdana size=2>Enfin, page 155,
nous trouvons les éléments de sa lettre de motivation qui ont, dit-elle, plaidé
en sa faveur pour être nommée directrice de l'unité de consultation et de soins
ambulatoires de la Santé : ça vaut le détour :<BR>"</FONT><FONT
face=Verdana><FONT size=2><STRONG><SPAN class=txtbd1>J'aime cet endroit chargé
de beauté, de souffrance, de misère, peuplé de fantômes. C'est un endroit qui
vous fait fuir ou vous attache. Rien n'est pire que l'indifférence.
</SPAN><BR><SPAN class=txtbd1>J'aime la population disparate, pleine de
fantaisie, de malice, de créativité</SPAN></STRONG> (il s'agit d'une prison
est-ce utile de le rappeler ...) <BR><SPAN class=txtbd1><STRONG>Dans la solitude
de l'enfermement, les masques tombent et les rapports humains sont plus vrais et
plus riches qu'à l'extérieur... </STRONG></SPAN>"</FONT></FONT></P>
<P class=txt style="MARGIN: auto 0cm"><BR><FONT face=Verdana size=2>Bon, je
m'arrête car je lis page 99 : "... des cols blancs mélangés aux Maghrébins, aux
Maliens..." , et ça me gonfle. Non, décidément, je n'ai pas du, tout aimé ce
livre, c'est le moins qu'on puisse dire. </FONT></P>
<P class=titreroug style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Arial color=#cc0000
size=2><STRONG>Conclusion</STRONG></FONT></P>
<P class=txtbd style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Verdana
size=2><STRONG>Putain, ça fait du bien !</STRONG></FONT></P>
<P class=txtbd style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Verdana
size=2><STRONG>Duszka<BR>Femme de Parloir</STRONG></FONT></P>
<P><SPAN class=txtbd1><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Verdana"><STRONG> <o:p></o:p></STRONG></SPAN></SPAN></P>
<P><STRONG><SPAN class=txtbd1><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Verdana">Les Mureaux le 23 décembre
2000</SPAN></SPAN><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Verdana"><o:p></o:p></SPAN></STRONG></P>
<P class=MsoNormal style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><STRONG><FONT color=#cc0000><SPAN
class=titreroug1><SPAN style="FONT-SIZE: 10pt; FONT-FAMILY: Arial">Le 20 août
2001 : suite et fin. </SPAN></SPAN><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt"><o:p></o:p></SPAN></FONT></STRONG></P>
<P class=txt style="MARGIN: auto 0cm"><FONT face=Verdana size=2>Les mois ont
passé. On a fait dans le carcéral-spectacle à gogo. Les corps constitués, OIP,
Groupe MIALLET, y sont allés de leur contribution humanitaire. Un de ces
vénérables personnages m'a tenu le langage suivant : il faut lutter contre
l'incarcération et supprimer les peines de prison pour les gens qui ne sont pas
dangereux. Ravie, je me fais préciser qui est dangereux. On me répond par qui ne
l'est pas : LES DELINQUANTS FINANCIERS ! Il n'a pas osé clairement dire
politico-financiers. Nous y voilà. Et moi je dis, étant donné la conversion
spectaculaire de la "Gauche" au tout sécuritaire, les <SPAN
class=txtbd1><STRONG>dangereux ce sont les enfants, les jeunes des quartiers
dits - et de fait - défavorisés. ILS ENTRETIENNENT LE SACRO-SAINT SENTIMENT
D'INSÉCURITÉ.</STRONG></SPAN> Ceux-là, pas de pitié : au trou !<BR>On fait
volontairement de nous des schizophrènes. C'est une technique très au point de
destruction de toute personne en prison ou piétinant devant la porte. Prenons
quelques exemples. <BR>Les UVF. La mère Guigou a trouvé ça : pour, comme elle le
dit elle-même, "tenir compte de l'allongement des peines" ! Ben voyons ! Restez
10 ans de plus au trou, on vous envoie vos femmes, à jours et heures fixes et
fixés par nous en fonction de votre degré de réinsertion. Y en aura pas pour
tout le monde : faudra le gagner, mes braves ! Sans jeter l'anathème sur ceux et
celles qui en voudraient bien, je me permets de dire, mais je n'engage que moi,
que l'amour en prison </FONT><FONT size=2><FONT face=Verdana><STRONG><SPAN
class=txtbd1>ça se vole, ça se cambriole, mais ça ne se fait pas avec l'AP pour
tenir la chandelle ! Et fournissant de surcroît, les draps et les capotes.
Pourquoi voudrait-on inciter les couples à la position du missionnaire sociétal
? Quand on est marginal et rebelle, on fait l'amour marginal et rebelle : c'est
moins confortable, mais pas moins jouissif, selon ma propre expérience. Tant
qu'on a le goût, l'odorat, le toucher et un peu d'imagination.... Le bonheur
d'un couple n'est pas forcément dans le lit à baldaquin ou la procréation
judéo-chrétienne. </SPAN><BR></STRONG>Les UVF, à terme, ce sera moins ou plus du
tout de permissions et de conditionnelles. Et dans le délire sécuritaire ambiant
davantage de longues peines.<BR>Alors... mesdames, à vos hélicoptères ! C'est la
transgression qui fait bouger, à condition qu'elle soit répétée et collective.
Pas la demande de "bien-être" octroyée à la tête du client et au prorata de ses
gages de réinsertion, codifiée par l'AP et soutenue par les intellos qui ont
complètement oublié que notre dignité n'est pas de faire la manche. Tout ce qui
a été conquis l'a été par les transgressions répétées, les coups de gueule, les
esclandres, les affrontements... Un des effets de la répétition de ces clashes
est d'ailleurs de finir par montrer la singulière ineptie d'un certain nombre de
règles, établies uniquement pour contenir les prisonniers et leurs
familles.<BR>Il est en outre constant que ce qu'on obtient par la rébellion
demeure plus que ce qu'on obtient par la raison, du fait que la raison est
l'arme du plus fort, dans ce combat permanent qui mène le plus faible à la
prison.<BR><BR></FONT></FONT><FONT size=2><FONT face=Verdana><STRONG><SPAN
class=txtbd1>On devient schizophrène à avoir une position qui pourrait les faire
capoter ( ! ) ces foutues UVF, pour ceux qui en ont envie. </SPAN><BR></STRONG>A
CLAIRVAUX, tout l'été et pendant les vacances scolaires, il y a parloir tous les
jours, matin et soir. A POISSY, par exemple, ça n'existe pas. Les parloirs n'ont
lieu que le week-end. A CLAIVAUX, on peut s'installer près de son homme pendant
ses congés. Un mois de parloirs quotidiens. Si on demande une uniformisation des
règlements des parloirs en centrale, ne risque-t-on pas de voir revu à la
baisse, à la restriction ce qui est accordé là et pas ailleurs ? A POISSY, il y
aura deux ou trois UVF : excusez du peu ! Alors, on commence à punir sévèrement
ceux qui dérogent aux "bonnes mœurs" (un mois ou plus de parloir à hygiaphone
récemment), et quand les UVF seront là, ce sera systématique. Le plus triste,
c'est que des familles se plaignent des couples et les font parfois tomber pour
outrage à la décence : diviser pour régner, ça marche au galop en ces temps
"d'humanisme carcéral". <BR>Tout cela, (et bien d'autres choses), donne la
mesure et les limites des luttes que l'on mène du dehors. La vie des couples et
des familles de personnes incarcérées est tellement douloureuse et morcelée que
l'on a bonne conscience de réclamer des "adoucissements" pour que ça fasse moins
mal, et fort mauvaise conscience de se rendre compte qu'au bout du bout, les
adoucissements sont ou risquent d'être des enculeries de première.
<BR>SCHIZOPHRENES........... </FONT></FONT></P>
<P class=MsoNormal style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><BR><A
href="http://prison.eu.org/pages/dedansdeh/art/femmesparloir.shtml"><SPAN
style="FONT-SIZE: 10pt; COLOR: black; mso-ascii-font-family: Verdana; mso-hansi-font-family: Verdana"><FONT
face=Verdana>DUSZKA, femme de parloir</FONT></SPAN></A><FONT face=Verdana>....
sous le contrôle éclairé (ben voyons!) de MICHA</FONT></P>