F. incarcéré à la MA d’Epinal, souffre de problèmes liés à l’alcool ; il parvient à se procurer cette substance, interdite en prison. Après absorption d’une quantité importante, son état conduit à l’intervention du personnel de surveillance pour le "calmer". Il fait alors l’objet d’une piqûre de calmant et d’un placement au quartier disciplinaire, à titre préventif (sans que la commission disciplinaire ne se soit réunie). Il est ensuite victime d’un arrêt cardiaque et est transféré au centre hospitalier le plus proche.
Mais la famille a été prévenue plusieurs jours plus tard. Pourquoi ?
Placer au quartier disciplinaire un homme qui a absorbé une quantité importante d’alcool et auquel on a administré un calmant : quelle logique en terme de prise en charge sanitaire et de respect des droits de l’Homme ?
En document attachés les courriers adressés par la sœur de F. à la Directrice de la MA d’Epinal et au procureur de la République, et la réponse de la Directrice de la MA d’Epinal.