Le prisonnier politique breton Jérôme Bouthier a été incarcéré au mitard de la prison de Fleury-Mérogis. Avec d’autres prisonniers politiques, basques et corses, il a en effet refusé de retourner en cellule à la fin de la promenade le 4 novembre, afin de soutenir des revendications portant sur leurs conditions de détention.
Les prisonniers politiques de Fleury-Mérogis réclament :
- six parloirs doubles par mois (actuellement, Jérôme Bouthier a droit à deux parloirs "prolongés", soit deux fois 30 mn, par mois) ; il faut souligner que les prisonniers politiques sont systématiquement placés en détention provisoire en région parisienne, c’est-à-dire loin de leurs familles qui, pour venir les visiter, doivent effectuer, depuis la Bretagne, la Corse ou le Pays Basque, des voyages longs et coûteux.
- aucun prisonnier politique isolé à Fleury-Mérogis
- aucun prisonnier politique au bâtiment D5, que Jérôme Bouthier décrit comme un "bâtiment très spécial où se trouve une population très particulière", et où les prisonniers n’ont pas accès aux mêmes activités que les autres.
Skoazell Vreizh soutient pleinement Jérôme Bouthier et les revendications des prisonniers politiques de Fleury-Mérogis. Une lettre est envoyée en ce sens à la direction de l’établissement.
Per Loquet, président de Skoazell Vreizh
Guérande, le 8 novembre 2002