Communiqué de presse
LA PEINE DE MORT EST-ELLE ABOLIE ?
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Les prisonniers (ères) d’Action directe peuvent être et auraient déjà dû être mis en liberté, d’après une loi qui existe mais qui ne leur est pas appliquée. Sont-ils condamnés à la mort lente en prison ? Ils ont déjà effectué entre dix sept ans et vingt ans de détention.
Régis Schleicher est libérable. Il a purgé depuis cinq ans sa peine de sûreté (même s’il est aujourd’hui inculpé de tentative d’évasion), Nathalie Ménigon a déjà subi plusieurs attaques cérébrales avec séquelles. Elle risque d’un jour à l’autre une rechute fatale. Georges Ciprinani est depuis longtemps traité en secteur psychiatrique pénitentiaire, Jean Marc Rouillan est atteint d’un cancer des poumons, Joëlle Aubron, récemment opérée d’une tumeur au cerveau, est dans un état très grave. Comme pour beaucoup d’autres, l’enfermement les a rendu malades. Ils ne peuvent être soignés correctement tant qu’ils dépendent de l’Administration pénitenciaire carcérale. La suspension de peine pour cause de grave maladie doit leur être appliquée au plus vite.
Un monde de justice reste à construire.
Nous vous appelons à manifester, par les prises de parole, le positionnement social, politique et dans les actes, votre solidarité à tous les
prisonniers et prisonnières en lutte pour leur dignité, aux prisonnier(e)s révolutionnaires et, aujourd’hui, à Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, Georges Ciprinani, Jean-Marc Rouillan et Régis Schleicher.
IL Y A URGENCE, EMPÊCHONS CES ASSASSINATS !
Réunion d’information publique-débat
Vendredi 4 juin 2004 à 18 heures 30
Mix-Art-MYRIS, à l¹ancienne préfecture, 31-33 rue de Metz, TOULOUSE
Comité de soutien aux prisonniers en lutte et aux révolutionnaires incarcérés.