Mise en ligne : 22 juin 2007
Dernière modification : 22 juin 2007
On entend régulièrement parler du « phénomène des pairs et des impairs » lorsque l’on parcourt les divers quartiers pénitentiaires de Belgique. A travers l’étude d’un cas concret, nous verrons que ce phénomène se caractérise par une répartition du personnel en deux équipes de surveillants : l’une (en l’occurrence, l’équipe des « pairs ») est dotée d’un profil « social » et l’autre (l’équipe des « impairs ») d’un profil « sécuritaire ». L’objectif du présent article est double. Dans un premier temps, une posture organisationnelle considérant les surveillants en tant qu’acteurs, nous permettra de déterminer les ressorts de la régulation du quartier. Ensuite, une posture identitaire, plus attentive à la dimension individuelle et subjective des agents pénitentiaires, nous permettra d’enrichir notre compréhension du métier de surveillant dans ce quartier.
Christophe Dubois, doctorant au Centre de Recherches et d’Intervention Sociologiques (CRIS/Université de Liège) et au Centre de Sociologie des Organisations (CNRS, Paris)
SociologieS 2007, en ligne http://w3.univ-tlse2.fr/aislf/spip/....
Christophe Dubois, « Le fonctionnement concret d’un quartier de détention pour femmes : ressorts organisationnels et implications sur l’identité personnelle des surveillants »,