Pendant plusieurs mois, Rossella Schillaci s’est immergée dans le quotidien gris de cette jeune mère en détention, entre solitude et force de vie. Rythmé par les allers-retours de l’aînée jusqu’à la crèche, les jeux et les pleurs des petits dans un espace réduit, son film suscite le doute sur la possibilité de préserver en prison un lien mère-enfant digne de ce nom.