Les lessiveuses, ce sont des femmes dont un fils est en prison et qui, semaines après semaines, années après années, maintiennent un lien avec leur enfant, celui du linge : le linge sale qu’elles remportent et le linge propre qu’elles rapportent lavé, repassé, parfumé… Au départ, un film documentaire de Yamina Zoutat qui l’a revisité pour écrire le livret de cet opéra, composé par Thierry Machuel et mis en scène par Christian Gangneron. Deux folies s’y rencontrent, la folie maternelle et celle de la prison. Sur scène devient possible ce que la réalité interdit souvent, des échanges entre trois mères d’âges et de conditions sociales différentes, échanges de leurs expériences, leurs peurs, leurs rêves, les éclats de rires et les larmes contenues.