Le collectif « Ne laissons pas faire ! » accueille avec soulagement l’annonce de la libération de Joëlle Aubron, militante d’Action directe, incarcérée depuis 1987.
Nous savons que cette libération est le fruit de la mobilisation de toutes celles et tous ceux qui ont multiplié les actions de soutien, souvent depuis des années.
Le mouvement d’opinion ainsi créé a permis d’arracher Joëlle à la vindicte de l’État, malgré l’acharnement dont celui-ci a fait preuve, jusqu’aux derniers jours.
Cette première victoire contre le programme de destruction des militantes et militants d’Action directe en appelle d’autres ; notre combat ne cessera pas avant la libération de nos cinq camarades.
La suspension de peine de Nathalie Ménigon, atteinte par plusieurs accidents vasculaires-cérébraux, a été refusée en appel le 9 avril dernier.
Sa vie est en danger, nous demandons sa libération immédiate. Jean-Marc Rouillan, probablement atteint d’un cancer du poumon, et Georges Cipriani, dont les années de détention ont dégradé la santé, doivent être également libérés.
Enfin, il faut que cesse le scandale des refus de libération conditionnelle opposés à Régis Schleicher, dont la peine incompressible de sûreté est accomplie depuis six ans.
Libération immédiate de tous les militantes et militants d’Action directe !
Collectif « Ne laissons pas faire ! »
14 juin 2004