Mon pote de galère
Cheveux ébouriffés, dégaine de vagabond,
Tu rêvais de voyages,
Qui te mèneraient jusqu’au bout de l’horizon,
Dans les airs et les nuages.
Une roulotte attelée à un ou deux chevaux,
Suffirait à ton bonheur,
Pour aller sur les chemins, par monts et par vaux
En oubliant tes malheurs.
Tu étais près de nous, mais ton esprit ailleurs
Entre tes amours déçus,
Ta fille, tes chevaux, ta vie de voyageur ;
Te secourir, on a su.
Quand tu parlais de tes rêves de liberté
A tes potes de galère,
Comment prévoir que tu étais si tourmenté,
Oubliant tes repères ?
Pour, sur le fil du dernier espoir, t’en aller
Au bout d’un tissu tressé,
Rejoindre les âmes perdues et oubliées
Dans le tréfonds du passé.
Jean-Michel