24 décembre 2009
6 janvier 2010
AFP - Un homme de 23 ans, soupçonné d’avoir grièvement brûlé le petit garçon de sa concubine en Isère, est mort dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir vraisemblablement mis le feu à sa cellule de la maison d’arrêt de Varces (Isère), a-t-on appris de source judiciaire.
Cet homme "est décédé dans la nuit. C’était un fumeur et il a, semble-t-il, mis le feu à sa cellule", a déclaré cette source, précisant que les pistes de l’accident ou du suicide étaient envisagées.
Les surveillants ont découvert le détenu, seul en cellule, vers 1H00 du matin. Il a été transporté à l’hôpital Michalon de Grenoble, où il est décédé au petit matin, a-t-on ajouté.
Une autopsie a été ordonnée.
Mardi soir, cet homme, déjà condamné pour vols, avait été mis en examen pour "violences sur mineur de 15 ans ayant entraîné une mutilation" et placé en détention provisoire.
La justice le soupçonnait d’être à l’origine des brûlures au 3e degré dont avait été victime le fils de sa concubine, âgé de deux ans, même s’il a affirmé devant le juge qu’il s’agissait d’un "accident domestique".
La mère de l’enfant a été mise en examen pour "non assistance à personne en danger" et placée sous contrôle judiciaire.
Elle avait conduit son petit garçon aux urgences de l’hôpital de Grenoble dimanche matin, alors que l’incident s’était déroulé la veille à Echirolles (Isère).
L’état de santé du garçonnet, brûlé sur 50% de son corps et qui doit subir de multiples greffes, était toujours jugé préoccupant jeudi.
La jeune femme avait dans un premier temps déclaré aux enquêteurs qu’une casserole de café s’était accidentellement renversée sur son fils avant de mettre en cause son concubin.
source : France24
ISERE - FAIT DIVERS
31/12/2009 | 10:27
par Marie-Eve Constans
Décès en prison, la famille porte plainte
Les proches de Mourad Maamar veulent éclaircir les causes de la mort du jeune homme dans l’incendie de sa cellule.
Mourad Maamar, 23 ans, venait à peine d’être incarcéré à la maison d’arrêt de Varces quand il y a trouvé la mort. Il était soupçonné de mauvais traitements sur le fils de 2 ans de sa compagne, qui avait été grièvement ébouillanté, quelques jours plus tôt dans la banlieue Grenobloise.
Les proches de Mourad qui ont pu voir le corps après l’autopsie, ont constaté des marques au visage, semblables à des traces de coup. La famille porte donc plainte contre X pour en savoir plus sur les quelques heures de détention de Mourad et faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort.
Les surveillants avaient découvert le détenu, seul en cellule, vers 1h du matin. Transporté à l’hôpital Michalon de Grenoble, il y était décédé au petit matin. L’homme, déjà condamné pour vols, avait été mis en examen pour "violences sur mineur de 15 ans ayant entraîné une mutilation" et placé en détention provisoire. La justice le soupçonnait d’être à l’origine des brûlures au 3e degré dont avait été victime le fils de sa concubine, âgé de deux ans, même s’il avait affirmé devant le juge qu’il s’agissait d’un "accident domestique".
La mère de l’enfant a été mise en examen pour "non assistance à personne en danger" et placée sous contrôle judiciaire. Elle avait conduit son petit garçon aux urgences de l’hôpital de Grenoble le lendemain matin, alors que l’incident s’était déroulé la veille à Echirolles. L’état de santé du garçonnet, brûlé sur 50% de son corps et qui doit subir de multiples greffes, est encore jugé préoccupant. Agée de 23 ans, la jeune femme, qui vivait avec son enfant dans un appartement de l’allée du Maine à Echirolles (aggloméation grenobloise), avait déclaré aux enquêteurs "qu’une casserole de café se serait acidentellement renversée sur son fils", avant de mettre en cause son concubin.
source : http://rhone-alpes-auvergne.france3...
