Alors qu’un 
nouveau suicide est survenu il y’a quelques jours et qu’une mutinerie liées aux 
conditions d’incarcération vient d’éclater à la maison d’arrêt de Seysses (31), un nouveau et triste record d’incarcération 
vient d’être battu : 4.1% d’augmentation de la population carcérale en un 
an, soit 67 373 personnes détenues… et 117,3 % de taux de surpopulation 
dans les prisons françaises !
Cette 
inflation 
carcérale, qui conduit au développement d’une véritable « fabrique de la 
récidive » menace non seulement le respect des droits des détenus, mais 
également les conditions d’un travail digne des personnels 
pénitentiaires.
 
Ainsi, la 
politique pénitentiaire française fait l’objet depuis de trop nombreuses années 
de multiples condamnations de la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour 
traitement inhumain et dégradant, et 
pratiques particulièrement indignes en matière de 
sécurité.
 
La 
Ligue des droits de l’Homme de Toulouse dénonce le régime humiliant que réserve, 
l’administration pénitentiaire aux familles des personnes détenues, à Toulouse 
comme ailleurs, et rappelle que les peines prononcées à l’égard des personnes 
incarcérés ne s’imposent en aucun cas aux familles dont la présence s’avère 
primordiale pour éviter les récidives.
 
Elle 
engage cette même administration pénitentiaire à respecter les principes 
élémentaires 
de 
l’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à 
des traitements cruels et dégradants ».
 
                      
                  


  
  
  