Ucsa : peut mieux faire
Dans son enquête « Accompagnement médico-social postcarcéral des détenus atteints d’hépatites B, C et d’infection à VIH » menée auprès des Ucsa en 2006, l’équipe du Dr André-Jean Rémy (UCSA Perpignan, pôle CSUD) a relevé une série d’indicateurs intéressants. Parmi lesquels on constate notamment que de façon systématique seuls 56 % des Ucsa ont la liste des détenus libérables, 52 % leur donnent des médicaments, 40 % une ordonnance, un tiers font une lettre au médecin traitant et, au plus, un quart transmettent les coordonnées d’un médecin aux sortants de prison. Quant au relais avec une association, il n’est automatiquement assuré que dans 5 % des cas.