... OU LA VIE DANS LES PRISONS AU PAYS DES DROITS DE L’HOMME :
Les enfants de Paskal Laizé ainsi que leur mère avaient profité de leur dernière visite à Paskal, la semaine dernière,
pour lui apporter la genouillère dont il a besoin pour pouvoir marcher correctement.
CETTE MEME GENOUILLERE QUI AVAIT ETE PRESCRITE PAR LA KINE DE LA PRISON
l’administration pénitentiaire de la Santé, prison située dans la capitale française,
autant dire la ville phare DU pays des droits de l’homme
n’a pas hésiter à la refuser quand elles l’ont présentée à l"entrée de la prison.
PASKAL LAIZE SAVAIT DEJA QU’IL NE POURRAIT PLUS JAMAIS MARCHER NORMALEMENT
parce qu’on lui a refusé durant plusieurs années de détention les soins de kinésithérapie indispensables à sa rééducation
SOUHAITE ON EN PLUS LUI INTERDIRE TOUT DEPLACEMENT A L’AIDE DE SES JAMBES ?
CI-dessous un extrait d’une lettre récemment envoyée au porte-parole de la CARB :
" Autrement, j’ai été convoqué, il y a deux semaines et demi bientôt, par la nouvelle kiné (ils ou elles ne restent jamais très longtemps.). Pourquoi ? !Sous quelle influence ?! Toujours est-il après un looonng siiilence, une séance de kinésie, mais, car il y a toujours un mais, aussitôt après, elle partait en vacances ; depuis, plus de nouvelles. Attendons, chose que l’on apprend ici, on verra bien. Ceci dit, je suis réaliste, JE SAIS QUE CE GENRE DE SEANCE MAINTENANT N’AMELIORERA PAS L’ETAT DE MES GENOUX . C’EST IRREVERSIBLE,IRREMEDIABLE.
A leur sujet, pour confirmer qu’il ne faut pas être pressé, et que ce soit l’administration pénitentiaire ou l’U.C.S.A., ils n’en ont cure, de mes problèmes. Là, les membres de l’U.C.S.A. - ceux que j’ai interpellés ou contactés-ils ont fait fort : ils m’ont fait poireauter pendant plus de quatre mois avant de m’informer qu’il leur était impossible de m’obtenir les genouillères « spécifiques » à mes problèmes de rotule. Ils ne peuvent avoir que des standards. La kiné m’a donné une ordonnance afin que ma mamm-gozh les achète et les remette à Maud puisqu’elle et mes princesses doivent venir me rendre visite le 3 mai. J’espère que ce courrier lui est bien arrivé."
Paskal Laizé - prisonnier poitique breton - 274 740 F 2/247 - 42 rue de la Santé - 75014 Paris Cedex 14
Paskal avait été victime peu avant son arrestation d’un grave accident de la route lui brisant les deux rotules.
Il en est à sa quatrième année de détention "provisoire" et n’a bien sûr, tout les comme les autres prisonniers poltiques bretons, aucune idée du moment où aura lieu son procès devant une cour d’assises spéciales.
Plus d’infos sur les prisonniers politiques bretons sur internet www.prizonidi.org