Suite à l’éditorial du 20 mai 2007, François nous a adressé un courrier, téléchargeable à gauche de cette page (en 2 fichiers) ; ci-dessous la réponse qui lui a été adressée.
L’ensemble est mis en ligne au titre du droit de réponse.
François,
Nous avons bien reçu votre courrier du 28 mai dernier, au sujet de l’éditorial paru sur notre site Internet le 20 mai.
Notre volonté à travers ce texte n’était pas de placer qui que ce soit dans la "peine" ou le "désarroi".
Notre point de vue n’est pas la manifestation d’une "position violemment antireligieuse" ; elle est motivée non seulement par des faits qui se sont déroulés à la fin des années 90 (et dont nous espérons que, pour les plus graves, ils ne soient plus d’actualité), mais aussi par la perpétuation de pratiques contraires au principe de laïcité de l’Etat. Les fonctionnaires ont un devoir de réserve quant à leur appartenance religieuse. Nous ne remettons pas en cause la présence de religieuses ou d’aumôniers en prison, mais nous pensons que ces personnes ne peuvent pas être membre du personnel pénitentiaire et exercer cette mission avec leur uniforme religieux, rien de plus.
Vous évoquez l’exemple de la Belgique où les aumôniers de prison, chrétiens, israélites, musulmans sont rémunérés par l’Etat. La situation n’existe en France que dans un seule région, l’Alsace.
Nous souhaitons vous avoir éclairé sur notre position.
Au titre du droit de réponse, nous avons mis en ligne votre réponse (sans vos coordonnées) et le texte de ce courriel.
Cordialement
La rédaction
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