Le ministre de la Justice Luc Frieden attache une grande importance au maintien en toutes circonstances de la sécurité dans et en dehors du Centre pénitentiaire de Schrassig.
Face à l’augmentation sensible du nombre de personnes en détention et en rétention au cours des deux dernières années (+ 210 personnes) à la suite des actions plus poussées de la police et de la justice dans la lutte contre la criminalité et l’immigration illégale, il est rappelé que le gouvernement a décidé de recruter 15 gardiens supplémentaires.
De même, le gouvernement veillera à ce que les communications téléphoniques par et entre les détenus ne puissent pas mettre en question la sécurité du centre pénitentiaire, de son personnel ou de la population.
Les communications téléphoniques des condamnés avec leurs proches sont un élément essentiel dans le maintien des liens familiaux des détenus. Elles ne sauraient bien évidemment être remises en cause.
Toutefois, pour le ministre de la Justice, les communications téléphoniques en milieu pénitentiaire doivent rester soumises à certaines conditions. Dans ce contexte, les téléphones portables sont et resteront interdits en prison.
Pour éviter dans des circonstances déterminées, notamment durant la détention préventive, des communications entre certaines personnes, ainsi que pour mieux contrôler l’usage des moyens de communications, le ministre Luc Frieden a décidé de revoir l’ensemble des moyens techniques permettant d’une part de contrôler l’usage des moyens de télécommunications, et d’autre part de rendre impossible, par des moyens techniques appropriés, l’usage des téléphones portables.
Pour lutter plus efficacement contre le trafic de drogues en prison, le ministre de la Justice a demandé également à l’administration pénitentiaire de renforcer les mécanismes de contrôle.
Les perquisitions menées et les arrestations ordonnées par les autorités judiciaires aujourd’hui sont un complément utile et nécessaire à la politique du gouvernement visant à assurer la sécurité des établissements pénitentiaires. Outre les arrestations judiciaires de quatre personnes, trois autres personnes ont été arrêtées dans le cadre de ces opérations et mises en rétention sur décision du ministre de la Justice. Ces personnes séjournaient à Luxembourg de façon illégale et seront expulsées vers d’autres pays de l’Union européenne où elles sont actuellement en procédure d’asile.
Source
http://www.gouvernement.lu/salle_presse/communiques/2004/03/30frieden/
Communiqué par le ministère de la Justice