Un détenu de Liancourt s’est vu indûment infliger une sanction disciplinaire.
Un surveillant a établi un rapport contre lui attestant d’insultes proférées, voire de rébellion et de violence à son encontre. Le détenu a été mis en cellule disciplinaire pour 45 jours. Celui-ci parvient à recueillir les témoignages d’une infirmière et d’un autre surveillant présents lors de la scène. Lors d’une audience avec la Direction, Le détenu est lavé de tout soupçon et replacé en détention avec les excuses du Directeur.
Ce détenu malgré de multiples tentatives de requête en libération conditionnelle, s’est vu systématiquement refuser tout aménagement de sa peine bien qu’il ait pris accord avec les douanes concernant une amende douanière et fourni toutes les garanties requises. Son dossier est à chaque fois ajourné au délai maximum de 6 mois avant la prochaine présentation en CAP.
Depuis près de 8 mois, il réclame son transfert dans un autre établissement, ne supportant plus le traitement particulièrement sévère qui lui est fait à Liancourt, il attend toujours.
Y. B.