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  • 7 nov. au 13 déc.
    17h05
    Bruxelles : films, rencontres et débats "Regards sur une case noire de notre société : la prison"

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    Communiqué de presse
    30 octobre 2009

    “Trou de mémoire”
    Regards sur une case noire de notre société : la prison
    Un mois de films, de rencontres et de débats.
    Au Cinéma Nova à Bruxelles. Du 19 novembre au 13 décembre 2009.

    La question de la prison resurgit au coeur de l’actualité. Ces derniers mois, les évasions ont succédé aux suicides de détenus et les protestations de prisonniers aux grèves de gardiens. La réalité de prisons surpeuplées et insalubres s’est rappelée à notre bon souvenir, mettant une nouvelle fois en cause les politiques carcérales. Celles-ci, incapables de tendre vers l’objectif de “réinsertion” qu’elles prétendent poursuivre, reproduisent et accentuent au contraire des inégalités et des rapports de classes existant dans la société.

    Depuis les débuts du cinéma, de très nombreux réalisateurs se sont intéressés à cet univers à priori inaccessible et anachronique. Bien des citoyens lambdas ne connaissent la prison qu’à travers le prisme cinématographique. Le cinéma et la télévision ne sont d’ailleurs pas étrangers à cet énième regain d’intérêt (apparent, du moins) pour la prison. L’intérêt actuel, suscité par plusieurs films et séries, contribue à en véhiculer une représentation tantôt caricaturale et spectaculaire, mais parfois aussi plus complexe et davantage proche de la réalité des détenus (par exemple, le récent Un prophète).

    Est-ce pour autant que le régime de la punition et de l’enfermement va enfin être profondément questionné ? Il est à craindre qu’un tel débat soit esquivé une fois de plus par des “réponses” sécuritaires qui prennent l’allure de nouvelles fuites en avant. La question est traditionnellement remisée aux oubliettes, voire au mieux réduite à une approche humanitaire. En 1970 déjà, le Groupe d’Information sur les Prisons (GIP) parlait de la prison comme “une région cachée de notre système social, une des cases noires de notre vie”. Le GIP — dont l’expérience nous intéressera particulièrement au cours de cette programmation — partait du postulat que le problème de la prison se pose à l’ensemble de la population et qu’il ne s’agit pas de l’isoler aux seuls détenus en le considérant comme un “mal nécessaire”, mais de le rendre visible, le placer au centre des attentions, le questionner, le politiser.

    C’est dans cet esprit qu’a été conçue la programmation Trou de mémoire, Regards sur une case noire de notre société : la prison. Des dizaines d’oeuvres visionnées par l’équipe du Cinéma Nova est née cette sélection de films qui permettent de ramener la prison dans notre champ de vision, de briser l’isolement carcéral en portant des regards de l’intérieur, de donner la parole à ceux qui ont une expérience ou un rapport avec elle (que ce soit à l’intérieur des murs ou à travers les liens ténus qui y subsistent avec “l’extérieur”)… Au-delà de la compassion et des effets de mode.

    Au programme  :
    • Soirée d’ouverture

    - Le 19 novembre, avec deux films muets  : Un chant d’amour de Jean Genet (1950) et Le fantôme qui ne revient pas de Abram Room (1908). Ce chef d’oeuvre atypique de la fin du cinéma muet avant-gardiste de l’ancienne Union Soviétique adapté d’une nouvelle d’Henri Barbusse, sera accompagné en direct par Minimax, un duo utilisant flutes, instruments à touches, clefs à molettes, bruits bizarres et mélodies hendécaphoniques.

    • Les films

    - Des chefs d’oeuvres de la fiction qui n’ont pas encore toute la place qu’ils méritent dans l’histoire du cinéma, comme l’inoubliable Le trou de Jacques Becker ou le sulfureux Scum d’Alan Clarke (1979)…

    - Des documentaires contemporains venus entre autres du Chili, de Russie, de France ou des Etats-Unis — Arcana de Cristobal Vicente (2005), Alone in Four Walls de Alexandra Westmeier (2007), A côté de Stéphane Mercurio (2007), The Mark of Cain d’Alix Lambert (2007) —, primés dans de nombreux festivals, et traitant des questions comme celles des femmes en prison, des familles de détenus, l’enfermement des mineurs, les prisonniers politiques, etc.

    - En avant-première : Bad Boys Cellule 425, film franco-polonais de Janusz Mrozowski (2009) qui nous enferme deux heures durant, captivés par l’état de captivité, dans une cellule de 15 m2 où cohabitent sept détenus polonais. Le réalisateur sera présent lors de cette projection.

    - Des courts métrages, tel Sauf le silence de Léa Fehner (2006), jeune réalisatrice dont le premier long métrage Qu’un seul tienne et les autres suivront vient d’être présenté à la Mostra internationale de cinéma de Venise.

    - Des films belges : Diritto Rovescio (Recht averecht) de Maria Tarantino (2009), Qui prier pour oublier ? d’Ekin Ercan (2007), Lettre de prison de Patrick Ledoux (1979)…

    - Des documents rares, comme ce Marguerite Duras à la Petite Roquette, interview télévisée de la première femme directrice de prison en France, réalisée par l’écrivaine féministe pour l’ORTF en 1967.

    - Deux soirées Nocturnes, consacrées à un sous-genre du cinéma d’exploitation né dans les années 1970 : le Women in Prison, qui porte bien son nom. Avec des films de minuit réalisés par Jack Hill, Jess Franco, Jonathan Demme et Paul Nicolas.

    - Un après-midi Cineketje pour petits et grands : une série de courts de fiction ou d’animation sans paroles, sur l’homme et son irrépressible besoin de liberté, traité tour à tour sur le mode burlesque, dramatique ou ironique.

    • Rencontres “intérieur-extérieur”
    Un weekend consacré aux questions soulevées par les rapports “intérieur-extérieur” : d’un côté, faire entrer en prison des visiteurs, des savoirs, de l’information ou de la culture ; de l’autre, faire sortir la parole des détenus, montrer et expliquer ce qui se passe derrière les murs…

    - Le samedi 28 novembre, la rencontre sera axée sur la pratique d’ateliers vidéos et musicaux en milieu carcéral, en présence de membres de Lieux fictifs (Marseille), Les yeux de l’ouïe (Paris), Cinéma de quartier (Paris), les Ateliers fugitifs (Bruxelles), l’Atelier Graphoui (Bruxelles), Jailhouse Rap (Bruxelles)… La journée se clôturera par une Slam session avec RCS, Réseau Criminel Suspect, un collectif de rappeurs composé d’anciens détenus d’horizons, d’âges et d’origines très différentes, formé à la prison d’Ittre en 2003.

    – Le dimanche 29 novembre, sera projeté La brèche (1993), écho filmique d’une expérience de création collective de musique contemporaine menée par Nicolas Frize dans la prison de haute surveillance de Saint Maur. La discussion qui suivra s’élargira au regard d’autres pratiques menées par des collectifs ou des individus qui tentent, à leur échelle et avec leurs outils, de créer des brèches dans l’isolement carcéral. Le weekend se terminera par la projection de 9 m2 pour deux (2005), long métrage issu d’un travail d’atelier et qui a bénéficié d’une sortie nationale dans les salles françaises.

    • Les débats

    - A quoi sert la prison ? Le 22 novembre, un débat se posera la question du rôle et de l’utilité de la prison, en présence d’anciens détenus et de travailleurs sociaux qui donneront leurs impressions et sentiments sur les relations de domination et d’assujettissement au sein de l’institution pénitentiaire — avec comme hypothèse que le microcosme pénitentiaire est un archétype exacerbé de la société dans laquelle nous vivons.

    - Faut-il abolir la prison ? Le 6 décembre, débat avec Jacques Lesage de la Haye (psychologue, psychanalyste, ancien détenu et militant du Groupe Information Prisons et du Comité d’Action des Prisonniers, auteur de La guillotine du sexe et animateur de l’émission radio “Ras-les-murs” à Paris) et Juliette Beghin (administratrice de la Ligue belge des Droits de l’Homme, ex-directrice de l’Observatoire international des prisons et ancienne travailleuse d’un service d’aide aux détenus).

    - Le 13 décembre, en clôture de la programmation, une rencontre sera dédiée au Groupe d’information sur les prisons (GIP). Créé en 1970 à l’initiative de quelques intellectuels (Michel Foucault, Gilles Deleuze, Danielle Rancière, Daniel Defert, Jean-Marie Domenach, Pierre Vidal-Naquet…) et auto-dissout deux ans plus tard, le GIP reste malgré sa courte existence une expérience marquante et inspirante à bien des égards. Non seulement le GIP a su rassembler détenus, ex-détenus et familles de détenus, mais aussi magistrats, avocats, aumôniers, médecins, etc., autour d’une volonté commune de pratiquer une “intolérance active” contre l’intolérable : la prison. Son ambition de constituer une “entreprise de problématisation” passa par une multiplication des moyens d’action : organisation de manifestations, publication d’études, de tribunes et de tracts, production d’un film, etc. C’est à partir de la projection du film Les prisons aussi d’Hélène Châtelain & René Lefort (1973) et de l’analyse des archives du GIP, que parleront nos invités : Philippe Artières (historien et président du centre Michel Foucault) et Benedikte Zitouni (sociologue urbaine à la VUB et membre du Groupe d’études Constructivistes de l’ULB).

    • Exposition :

    Valparaìso - Lantin... En marge du tournage en solitaire de son film "Arcana" (projeté le 27.11 et le 12.12) réalisé avec une caméra 16mm, Cristobal Vicente a documenté la vie dans la prison politique de Valparaìso (Chili) par d’autres moyens : livre, site internet, travail photographique, textes et dessins. Pour la première fois, le Nova propose une exposition reprenant une partie de ces éléments.
    En parallèle, seront exposées des photos prises par des détenues depuis 2006 dans le cadre de l’atelier médias mené par le GSARA à la maison d’arrêt et prison pour peine de Lantin (Liège).

    Et bien d’autres choses encore…

    • Le programme complet est disponible en ligne sur le site du Nova : www.nova-cinema.org

    • Le programme en version papier sera disponible fin octobre.

    • Contact presse : media(at)nova-cinema.org

    • Cinéma Nova, 3 rue d’Arenberg, 1000 Bruxelles.

    Liens complémentaires
  • 7 nov. au 8 nov.
    Paris : mobilisation contre la longueur des peines et l'isolement carcéral

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    à Paris et partout en France, organisé par l’ARPPI (association de proches de détenu-e-s)

    site : http://www.arppi.info/

    contact : arppi@live.fr

    Programme sur Paris :

    SAMEDI 07/11

    au CICP 21, rue Voltaire, 75011 Paris RER A Nation ou M° ligne 9 rue des Boulets

    11-14H : accueil, films et petite restauration.

    14-17H : ateliers : familles (parloires, éloignements géographiques, etc.), EPM (éducation et criminalisation des mineurs), conditions de détentions (isolement, longues peines, etc.) et questions juridiques (rôle des avocats, etc.)

    17-19H :Bilan des ateliers et débat sur la lutte contre le système carcéral.

    19H30 : Repas chaud et Concerts avec la K-Bine (Rap), Angry cats (Rockabily festif), Blackara (rap), Twin Twin (Slam et plus).

    DIMANCHE 08/11

    au CICP

    11H : AG pour évoquer les suites de la mobilisation. petite restauration

    14H : MANIFESTATION vers la prison de la Santé

    Départ : Bastille (Attention ! le rdv Place St Michel a été annulé, c’est bien à Bastille que débute la manif !)

    + concerts avec : La Fraction, Parrabelum, la Scred Connection et Casey (à confirmer).

    Fraternite a perpete !

    Avec Christophe, Omar, Sylvie, Nadia et tous les autres !

    ====

    Pour contacter l’Arppi (Association pour le Respect des Proches de Personnes Incarcérees) :

    Mail : arppi@live.fr Tel. : 06 68 84 47 31

    On est aussi sur Facebook et sur Myspace

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  • 2 nov. au 8 nov.
    Mobilisation contre les longues peines

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    Appel à signature pour la grosse mobilisation organisé par l’association ARPPI du 2 au 8 novembre dans toute la France. 

    Bon pour signature pour l’appel à la mobilisation du 2 au 8 novembre 

    RENVOYEZ A : arppi@live.fr

    AVEC : votre nom et prénom, adresse, qualité

     
    LA PEINE DE MORT N’EST PAS ABOLIE. ELLE EST PRONONCEE DANS LES TRIBUNAUX ET APPLIQUEE DANS LES PRISONS.

    En 1789, la république considérait qu’une peine de plus de dix ans d’emprisonnement était un chatiment plus cruel que la mort.
    Il est largement reconnu que passé un certain temps, la longueur des peines, les Quartiers d’isolement et les Quartiers disciplinaires ne sont qu’acharnement, vengeance, destruction de l’individu.
    La semaine du 2 au 8 novembre 2009 doit être une semaine de résistance contre la mort lente des perpétuités et des longues peines, une semaine de revendication pour les libérations médicales, les libérations conditionnelles…
    Abolition des longues peines, des peines de sûreté, de la rétention de sûreté ; abolition de l’intolérable peine de perpétuité.
    Abolition des mitards et des quartiers d’isolement, fermeture pure et simple de ces lieux de destruction où les morts suspectes sont de plus en plus nombreuses.
    Libération de tous les prisonniers malades et handicapés.
    Application du rapprochement familial et affinitaire.
    Non à la politique du tout-répressif et à toute forme d’enfermement.

    Contact : ARPPI,
    arppi@live.fr, tel. : 06 68 84 47 31

    LA PRISON TUE...
     
    La prison tue les prisonniers condamnés à quinze, vingt, trente ans de réclusion, les prisonniers condamnés è des peines incompressibles, les prisonniers condamnés à perpétuité :
    « En 1981, les socialistes n’ont pas aboli la peine de mort mais juste supprimé la guillotine, et ils ont remplacé la peine de mort par l’enfermement jusqu’à la mort. Jamais les peines prononcées par les cours d’assises n’ont été aussi lourdes, jamais les aménagements de peine n’ont été aussi chiches, pour ne pas dire inexistants. Nouveaux temps, nouvelles techniques : plus propres, plus efficaces, avec moins d’effusion de sang, mais tout aussi violentes et meurtrières. »
    DES PRISONNIERS DE LA CENTRALE DE LANNEMEZAN
     
    La prison tue les prisonniers enfermés dans les quartiers d’isolement (QI) et dans les quartiers disciplinaires (QD) :
    « L’obligation de se blinder pour encaisser tous les coups durs induits par la pression de l’isolement sépare les hommes en deux catégories : ceux qui deviennent plus forts et ceux qui craquent. Résultat, les uns prennent des cachets et coulent à pic, les autres font peur à l’administration pénitentiaire parce qu’ils sont perçus comme inoxydables et en quête de vengeance. En résumé, il y a ceux qui combattent et ceux qui abdiquent. Les premiers ont compris qu’il n’y avait pas d’autre choix, les autres croient au pire des poisons existant : l’espoir. »
    CHRISTOPHE, DEPUIS LE QI DE LA SANTÉ
     
    « La souffrance morale concerne toute personne détenue ; cependant, il semble qu’elle soit poussée à son paroxysme à l’isolement.
    Cette souffrance a de multiples causes : l’exacerbation des contraintes carcérales, la monotonie, le poids des autres, trop présents ou trop absents, le manque d’intimité, l’absence de vie sociale, la perte de l’image et de l’estime de soi, la perte d’autonomie. Les isolés se retrouvent dépossédés de tout ce qui normalement donne un sens à la vie. »
    DOCTEUR DOMINIQUE FAUCHER
     
    La prison tue les prisonniers malades, même quand ils sont libérés juste avant :
    « Mourir en prison est le sort le plus infâme que puisse vivre un être humain. Nous demandons que soit respecté le droit à mourir dignement, parmi les siens, hors du contexte carcéral. Justice et administration pénitentiaire sont coupables par ordonnance.
    L’Etat et ses représentants sont coupables de ces négligences assassines. La prison est un moyen de gestion de la précarité et de la pauvreté. Elle devient également un lieu de répression des maladies mentales et un mouroir pour des milliers de détenus atteints de maladies incurables. Libération des détenus atteints de maladies incurables ! »
    DES PRISONNIERS DE LA CENTRALE D’ARLES EN AOÛT 2001
     
    La prison suicide de plus en plus de prisonniers :
    « Le suicide ne peut pas être le fait d’une désespérance, il est le résultat des pressions subies au quotidien sans possibilités de s’en défendre. La prison, qui soustrait au regard et au contrôle démocratique, permet toutes les formes d’arbitraire. Des femmes, des hommes sont humiliés, interdits, niés dans leur volonté déshumanisée. Cela a pour conséquence le taux important de suicides en prison. »
    UNE PRISONNIÈRE DE LA MAISON D’ARRÊT DES FEMMES DE FLEURY-MÉROGIS
     
    La prison tue les proches et les familles des prisonniers :
    « Nous sommes condamnées par l’ombre des barreaux de ceux qui sont des nôtres. La distance qui me sépare de quarante minutes de parloir, l’appréhension qui me talonne parce que la prison, justement, c’est la prison (sept ou huit décès en un an, sept ou huit proches de prisonniers suicidés, dont on entend si peu parler dans les colonnes de la grande presse…) tout ça, et puis le reste : les obligations courantes, le boulot, le manque de fric, les dettes en suspens... autant de barreaux invisibles, intérieurs, qu’on n’appelle pas par leur nom pour éviter de flancher. »
    UNE MÈRE DE PRISONNIER
     
    La prison tue une génération de jeunes :
    « Le système a compris que les mômes avaient compris, que les discours rassurants, ça ne marchait pas. Donc la réponse, vu l’absence de perspectives, c’est de recréer les centres fermés, de construire des nouvelles prisons, de régler les problèmes sociaux par l’enfermement. Le pouvoir sait que ces mômes sont une génération perdue, il n’a rien à leur proposer, donc il doit gérer le problème -et quand on sait qu’en plus, l’enfermement rapporte… »
    UN PRISONNIER DE LA CENTRALE DE SAINT-MAUR
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  • 1er nov. au 30 nov.
    Paris : Musée Premier palais des rois de France et prison sous la Révolution

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    • "Premier palais des rois de France et prison sous la Révolution"
      • Conciergerie, 75001 Paris
        Période : Du lundi 1 janvier 1996 au jeudi 31 décembre 2020
        Tlj sf les fêtes de 9h30 à 18h (fermeture des caisses à 17h30).
         
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  • 30 nove.
    00h00
    Télévision - Film Documentaire - A Côté - Canal+ Cinéma - 22h35

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    A côté de la prison des hommes à Rennes, la maison de l’association Ti-Tommon accueille les familles de détenus qui attendent l’heure du parloir. Ces familles arrivent toujours en avance, car quelques secondes de retard leur fermeraient les portes de la prison. Ces familles viennent souvent plusieurs fois par semaine, pendant des mois voire des années. Les visiteurs sont majoritairement des femmes...

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  • 24 nove.
    19h46
    Paris : rassemblement "les morts de la prison"

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    Le 25 novembre 2009 à 16 heures
    Rassemblement "les morts de la prison"
    Parvis des droits de l’Homme (Trocadero) Paris 16
    * Lecture des prénoms des détenu(e)s décédés durant l’année 2009 dans les prisons de France.
    * Intervention de témoins et de personnalités
    Organisé par :
    Le Génépi, les Jeunes communistes de France, le Réseau Justice Mission de France, soutenu par le Collectif "les morts de la rue".

    LES MORTS DE LA PRISON
    « Les morts de la prison » est un événement dont la finalité est d’honorer la mémoire des femmes et des hommes qui décèdent en prison. Que cela soit par suicide, violence entre détenu(e)s, naturelle, la mort reste toujours un choc. Depuis quelques mois, la mort en prison fait les titres de certains journaux. Le ministère de la justice semble s’attacher à vouloir fournir une réponse à cette réalité, mais force est de constater que l’opinion publique reste souvent ignorante de la souffrance des prisonniers, de leur état sanitaire, de leur mort. En attirant l’attention sur ces drames, ce sont les conditions de vie et d’incarcération des prisonniers qui seront nous le souhaitons, améliorées.
    Un constat : Chaque année, un nombre non négligeable de femmes et d’hommes (237 en 2008) meurent en prison. Pour certains, ils meurent de mort naturelle, d’autres par suicide et d’autres encore par agression d’un autre détenu. La mort est une chose qui peine à être reconnue en prison, et pourtant elle existe vraiment. Trop nombreux sont celles et ceux qui décèdent dans l’isolement et le dénuement parfois le plus complet.
    Une mémoire : Donner un visage et une identité symbolique à toutes ces femmes et ces hommes qui décèdent en prison, en organisant pour elles et pour eux, un rassemblement public afin de faire mémoire de leur vie et de leur mort.
    Une dignité : Toute personne telle qu’elle soit et quoi qu’elle fait, a le droit à ce que sa dépouille soit traitée avec respect et dignité. Que nul ne soit abandonné dans sa mort.
    Aider à faire un deuil : Lorsqu’un détenu meurt, c’est plusieurs personnes qui en sont affectés, les codétenus qui parfois ont vécu un grand nombre d’années avec elle ou avec lui, mais aussi les divers intervenants extérieurs à la prison qui l’ont connu et accompagnés comme les visiteurs, les aumôniers, les enseignants, le personnel médical, pénitentiaire sans oublier évidemment les familles qui souvent se retrouvent seules et désemparées pour vivre le deuil. Se rassembler pour apaiser une souffrance, un vide, donner un sens à un manque.
    Une sensibilisation : Dans l’opinion publique, la question de la souffrance, de la maladie et de la mort en prison est bien souvent ignorée. Beaucoup se demande ce que peut bien faire un service médical en prison tant l’idée même, que des détenus puissent être atteints de pathologies diverses et parfois incurables leur paraît incongrue. Et pourtant, la prison est un lieu où l’on peut souffrir, où l’on peut avoir à se battre contre la maladie qu’elle soit somatique et/ou psychiatrique, où l’on peut mourir. « Les morts de la prison » veulent aider à la prise de conscience de ces réalités méconnues et sous estimées.
    Une proposition : Un rassemblement le 25 novembre à 16h sur le Parvis des droits de l’homme. Une évocation des personnes décédées en incarcération sera faite, avec des interventions de témoins œuvrant en prison, d’anciens détenus, de représentants d’associations et des familles.
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  • 5 nove.
    00h00
    Documentaire - Télévision - Des mustangs et des hommes (360°, Géo) - 13h00 - Arte TV

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  • 3 nove.
    00h00
    Paris : Rencontre mensuelle du GMP

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