Publié le lundi 29 octobre 2007 | http://prison.rezo.net/no61-acp-du-29-octobre-2007/ ACP N°61 - ARPENTER le champ pénal. Lettre d’information sur les questions pénales et criminologiques La Chancellerie se félicite constamment du développement des aménagements de peine. Hélas, les chiffres les plus récents de l’administration pénitentiaire ne justifient pas un tel optimiste ! Depuis 3 mois, le placement sous surveillance électronique fixe est en baisse ( - 13%) : 1/1/07 = 1 648, 1/2/07 = 1 857, 1/3/07 = 1 925, 1/4/07 = 2 087, 1/5/07 = 2 225, 1/6/07 = 2 306, 1/7/07 = 2 387, 1/8/07 = 2 355, 1/9/07 = 2 075, 1/10/07 = 2 071 Depuis 5 mois, le placement à l’extérieur sans hébergement pénitentiaire est en baisse ( - 17 %) : 1/1/07 = 353, 1/2/07 = 380, 1/3/07 = 387, 1/4/07 = 4 32, 1/5/07 = 442, Source : DAP, statistique mensuelle, France entière. Les comptes du lundi. Vers un observatoire national des mesures et sanctions pénales (ONMSP) ? par Pierre V. Tournier Lettre ouverte à Mme Rachida Dati, Garde des sceaux, ministre de la Justice Lors de sa séance du 18 juillet 2007, la commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, la proposition de son président, Jean-Luc Warsmann, de créer une mission pluraliste sur « l’exécution des décisions de justice pénale ». Le projet de loi renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs (loi du 10 août 2007) était alors en discussion. Suivi de la détention provisoire Suivi de la récidive Dans le cadre du débat qui précéda l’adoption de la loi du 12 décembre 2005 sur le traitement de la récidive des infractions pénales, j’avais proposé la création, dans le cadre de la loi, d’un Observatoire de la récidive (conférence de presse tenue à Paris le 28 juin 2005) [5]. Ses objectifs furent précisés dans différents documents [6] et, en particulier, dans une tribune publiée dans Le Monde, en août, co-signée par un certain nombre de personnalités. Le texte se terminait ainsi : « Dans une société solidaire où le corps social se doit de réagir avec détermination quand l’un des siens est atteint, améliorer la connaissance scientifique sur ces questions est une obligation morale vis-à-vis des victimes des crimes et des délits et de leurs proches. C’est aussi la seule façon de rendre illégitimes les approches démagogiques et stériles qui nient la gravité de ces questions ou, au contraire les dénaturent à travers un discours sécuritaire dont le principal inconvénient, pour les victimes potentielles, est d’être inopérant ». La veille de l’ouverture des débats à l’Assemblée nationale, M. Clément, Garde des Sceaux, annonça la mise en place, par voie réglementaire, d’une commission d’analyse et de suivi de la récidive, placée sous la présidence de M. Jacques-Henri Robert, professeur de droit à l’Université Paris 2 Assas. La commission est composée de trois magistrats, d’un psychiatre, d’un avocat, d’un commissaire de police, d’un directeur de service pénitentiaire d’insertion et de probation (DSPIP), d’un directeur d’établissement pénitentiaire et d’un chercheur [7]. Elle a vocation à « déterminer les outils fiables pour mesurer la récidive, à analyser son évolution et à formuler des préconisations pour la combattre. A cette fin, la commission réunira des données juridiques, statistiques et pénitentiaires utiles à sa mission, procédera aux auditions et visites nécessaires et recueillera les avis des experts reconnus » [8]. Son premier rapport annuel (sic) a été déposé le 28 juin 2007 [9]. Suivi des mesures et sanctions pénales ? Va-t-on ainsi continuer à mettre en place des missions d’analyse et de suivi thématiques, sans liens entre elles, chaque fois qu’un nouveau domaine du système de justice pénale sera mis sous les feux de l’actualité législative et/ou de l’actualité des « faits divers » ? Va-t-on continuer ainsi à faire du « couper coller » plus ou moins automatique quant à la définition de leur composition et à leurs objectifs, sans tenir compte d’ailleurs, des moyens existants au sein de la Chancellerie en matière d’expertise scientifique : Centre de recherche associé au CNRS (CESDIP), sous direction de la Statistique et des études de la Direction générale de l’administration et de l’équipement (DAGE), « Pôle études et évaluations » de la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), « Bureau des études » de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ), « Bureau des études, de la prospective et des méthodes », et, bientôt, « Bureau de la statistique et de la recherche » de la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) ? Obtenez le texte complet sur simple demande... *** MESURES ET SANCTIONS PÉNALES *** - 2. - Population sous écrou au 1er octobre 2007 (France entière) : les 10 indicateurs « ACP » A. Personnes sous écrou au 1er octobre 2007 (France entière) Total des personnes sous écrou : 63 500 (a = b + e) Condamnés, sous écrou, non détenus : 2 437 (b = c + d) - Condamnés placés sous surveillance électronique fixe : Personnes sous écrou et détenues : 61 063 (e = f + j) Total des condamnés sous écrou, bénéficiant d’un aménagement.... Aménagement des peines I1 = b / a = 3,8 %. L’indice représente le poids des aménagements de peine, permanents et 24h / 24 par rapport à la population écrouée. C’est la part des écroués que l’administration pénitentiaire n’a pas à loger. I2 = b / (b + f) = 5,3 %. C’est le même indice que précédemment mais en ne prenant au dénominateur que les condamnés écroués (et non les prévenus qui ne sont pas concernés par ce type de mesure). I 3 = (g + h) / f = 4,6 %. L’indice représente le poids des aménagements de peine permanents mais partiels par rapport aux condamnés détenus. I 4 = k / (b + f) = 9,6 %. L’indice représente le poids de l’ensemble des aménagements de peine par rapport au total des condamnés sont écrou. Détention provisoire I 5 = j / a = 27,6 %. L’indice représente la proportion de prévenus par rapport au total des personnes qui sont sous écrou. I 6 = j / e = 28,7 %. L’indice représente la proportion de prévenus par rapport aux personnes écrouées et détenues. B. Etat de surpeuplement carcéral au 1er octobre (France entière) Nombre de personnes écrouées détenues : 61 063 (e) I7 = e / m = 120 p. 100 Il s’agit de la densité carcérale globale, indice dont l’intérêt est limité pour les raisons exposées supra. I8 = p / m = 3,2 %. Cet indice représente la part du parc pénitentiaire opérationnel non utilisé, à une date donnée. I9= q / e = 19,6 %. Cet indice permet d’avoir une valeur relative des détenus en surnombre. Mais cet indice ne représente, en aucun cas, la proportion de détenus « touchés par la surpopulation ». Cette proportion est, au minimum, égale à 2 fois cette valeur : au mieux, une personne détenue en surnombre c’est une personne que l’on installe avec un co-détenu dans une cellule prévue pour une personne. Ce qui fait que ce sont deux personnes qui subissent cette situation de surpeuplement, etc. I10 = 2 x I9 = 39,3 %. NB. A ce jour, je ne dispose pas des données, au 1er octobre, établissement par établissement. Seules ces données permettent de calculer le « nombre de places opérationnelles en détention, mais inoccupées à la date de la statistique », puis le nombre de détenus en surnombre. Il s’agit de l’indice le plus synthétique et le plus significatif pour mesurer l’état de surpopulation des prisons. *** LE KIOSQUE *** - 3. - Comité d’orientation restreint de la loi pénitentiaire (COR), « Préconisations d’étape », 22 octobre 2007, 12 pages. Ce texte peut vous être adressé par « ACP » sur simple demande, par courriel. - Infostat Justice. Bulletin d’information statistique du Ministère de la Justice : Une nouvelle chaîne de TV, « Planète Justice ». « Chaîne informative d’exception (sic) la chaîne inédite sera la première en France à être entièrement consacrée au système judiciaire dans sa globalité et sa diversité, et à traiter de la place de la justice au sein de la société avec un regard sociétal novateur, grâce notamment à un fond important de documentaires consacrés au sujet. Planète Justice, au budget de 5,5 millions d’euros, a l’ambition de devenir une chaîne "de proximité" pour mieux comprendre la justice, son fonctionnement et ses métiers. Elle mettra à l’antenne 600 heures de programmes frais (sic) en soirée la première année, dont une majorité achetée sur les catalogues de documentaires français, américains et anglais, mais avec aussi des inédits. *** PARIS RIVE DROITE, RIVE GAUCHE *** - 4. - PARIS. 8 novembre 2007. 9h - 17h. « La gendarmerie, force urbaine du XVIIIe siècle à nos jours. » Journée d’étude organisée par le Centre d’histoire du XIXe siècle (Universités Paris I et Paris IV) et la Société nationale Histoire et patrimoine de la Gendarmerie, Sous la responsabilité scientifique de Jean-Noël Luc et Georges Philippot. 9h - Accueil par le général Georges Philippot, président de la SNHPG. Ouverture par le général d’armée Guy Parayre, directeur général de la Gendarmerie nationale. Introduction par Jean-Noël Luc, professeur à la Sorbonne, Centre d’histoire du XIXe siècle. Intervention du sénateur Hubert Haenel. 9h45 -10h20. Gendarmes des villes ou gendarmes des champs ? 10h20 - 11h20. Les gendarmeries de la capitale. 11h20. Une force publique complémentaire. 13h45 - 14h30. Maintien de l’ordre et lutte anti-terroriste. 14h30 - 16 h. Une force adaptée aux contextes périurbains. 16h. Table ronde et débat avec Antoine Mercie, journaliste, Jean-Jacques Hyest, sénateur, Jean-Pierre Masseret, sénateur, François Dieu, politologue, Jean-Marc Denizot, général d’armée (2s) et ancien inspecteur général de la gendarmerie nationale, Georges Philippot, général (2s) et président de la SNHPG - Lieu : Palais du Luxembourg - 5. - PARIS. 20 novembre 2007. 17h -19h « Tous les crimes sont-ils politiques ? » par Sophie Dreyfus, agrégée de philosophie, doctorante en philosophie. 3ème séance du séminaire indisciplinaire « Prisons, Justice et Libertés dans les sociétés contemporaines » du Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Université Paris 1. Panthéon Sorbonne). Sous la direction scientifique de Pierre V. Tournier. Lieu : CHS XXe siècle, 9, rue Malher, Paris IVème (bibliothèque, 6ème étage). * Contact : pierre-victor.tournier@wanadoo.fr *** CELA SE PASSSE EN FRANCE *** - 6. - Débat autour de la mission « Sécurité et questions stratégiques », mise en place par le Président de la République et le Premier Ministre « La nécessaire indépendance de la recherche », par Jean-Hugues Matelly, chercheur associé au CERP - Institut d’étude politique de l’Université de Toulouse 1. Je vois également des avantages à une rationalisation des dispositifs actuels qui, trop souvent produisent des résultats très variables, sans connexions possibles, quasiment confidentiels et le plus souvent sans aucune application opérationnelle (même si la responsabilité en vient tout aussi largement aux opérationnels qui dédaignent bien souvent les enseignements à tirer). * Contact : jean-hugues.mattety@orange.fr *** EN RÉGION *** - 7. - COLMAR. Vendredi 9 novembre 2007. 20h30. « Réformes pénales et pénitentiaires. Nicolas Sarkozy avance à vive allure, mais vers quoi ? » Conférence de Pierre V. Tournier, organisée par l’association « Espoir ». - Lieu : Koïfhus, salle de la Décapole, 29, Grand rue à Colmar. - 8 . - BÉTHUNE. 19 novembre 2007. 8h30 - 18h. « Dedans, dehors : les articulations du soin ». Colloque organisé dans le cadre le vingtième anniversaire des services médico- - Christine Stévenard, praticien hospitalier, « Les enfants gardés avec leurs mères incarcérées ». - Lieu : salle Oloff Palme, Béthune. * Contact : archer.evry@wanadoo.fr - 9. - DOUAI. 20 novembre 2007. 8h45 - 18h15. « L’adolescent privé de liberté ». psychologiques régionaux (SMPR). Avec des contributions de : - Elodie Perruchot-Delloy, avocat, « Incarcération d’adolescents, droits humains fondamen-taux, droits de l’enfant ». - Lieu : Douai (à préciser). * Contact : archer.evry@wanadoo.fr *** INTERNATIONAL CONFERENCES *** - 10. - MONTRÉAL. 5 à 7 décembre 2007. « Le pénal aujourd’hui. Pérennité ou mutations ». Colloque international organisé par l’Equipe de recherche sur la pénalité du Centre international de criminologie comparée (CICC) de l’Université de Montréal et la Chaire de recherche du Canada en traditions juridiques et rationalité pénale de l’Université d’Ottawa. * Contact : marc-andre.dubec@umontreal.ca *** ÉLECTIONS - NOMINATIONS *** - 11. - L’association Tétra « Criminalité, délinquance, justice : connaître pour agir » a tenu sa deuxième assemblée générale, le 20 octobre 2007, à Paris, sous la présidence de Pierre Pélissier, conseiller à la Cour d’Appel de Versailles, délégué général de Tétra. Quatre nouveaux membres au Conseil d’administration ont été élus (avec le même nombre de voix) : Eric Kania, psychiatre, praticien hospitalier à temps partiel, SMPR des Baumettes (Marseille), psychiatre libéral (cabinet privé), membre de la commission « Santé, éthique et idéologies » de l’Espace Ethique Méditerranéen, Jean-Hugues Matelly, chercheur associé au Centre d’études et de recherches sur la police à l’IEP de Toulouse, commandant de Gendarmerie à Amiens, René Padieu, inspecteur général honoraire de l’INSEE, administrateur de l’Association Pénombre et Bernard Savin, docteur en psychologie, Fédération des soins aux détenus, Centre hospitalier interdépartemental de Clermont de l’Oise. *** MILITANCES - MOBILISATIONS *** Avertissement. La rédaction d’ACP ne partage pas nécessairement le positionnement politique des personnes physiques ou morales citées dans cette rubrique « militante ». Par la diffusion de ces informations, elle souhaite simplement favoriser le débat d’idées dans le champ pénal, au delà des travaux scientifiques que cette lettre hebdomadaire a vocation à faire connaître. - 13. - Paris. jeudi 15 novembre 2007, 19h30 « La suspension de peine pour raison médicale : Un droit de ne pas mourir en prison ? » conférence-débat avec Laurent Mortet, allocataire-moniteur à la faculté de droit de Nancy 2 et membre de l’Institut de sciences criminelles et de droit médical, unité de recherche du Centre de Recherche de Droit Privé (ISCRIMED-CRDP), organisée par ACAT Paris V- à la Maison fraternelle - Lieu : 37, rue Tournefort 75005- Paris - métro Place Monge - ligne 7. • Contact : acatparis5(@)voila.fr ; pour en savoir plus ; http://acatparis5.free.fr *** DÉBATS *** - 14. - Le projet de loi sur le contrôleur des lieux de privation de liberté a été approuvé par le Sénat le 18 octobre 2007. Le texte avait été nettement amélioré par rapport à la version très minimaliste initialement proposée par la Gardes des Sceaux. Mais la droite n’a pas cédé sur un point essentiel, la possibilité de visite, par le contrôleur général, en toutes circonstances : *** DANS LA CITÉ *** - 15. - Le musée de l’histoire vivante présente en ligne, sur son site Internet "Les 27 de Châteaubriant". Depuis sa réouverture en 1946 et jusqu’en 1991, le musée s’est inscrit dans la commémoration de l’exécution des 27 otages internés au camp de Choisel et fusillés dans la clairière de Châteaubriant (Loire - Inférieure). Il s’agissait pendant toute cette période de commémorer. Il s’agit aujourd’hui de faire impérativement de l’histoire. Nous vous proposons un traitement historique de ce sujet, largement relayé par la presse et les médias uniquement depuis la décision prise par la présidence de la République de faire lire à tous les élèves chaque année, la lettre d’un des fusillés, le jeune Guy Môquet. Nous ne cédons pas à notre tour à l’injonction émotionnelle, pas plus qu’à une lecture religieuse de la mort tragique de ce jeune communiste. Ni martyr, ni sacrifice, ni héros/héraut, Môquet est la victime désignée de la répression nazie et de leurs alliés français constituant le régime de Vichy. Arrêté en octobre 1940 et fusillé un an plus tard, il est le militant d’une ligne stratégique de son parti qui va subir des évolutions radicales entre l’été 1940 et le début de l’année 1941. On retrouve parmi les 27 différents parcours politiques qui attestent de ces changements de ligne, de rupture avec cette ligne ( notamment pour Pierre Guéguin et Marc Bourhis, mais aussi pour le jeune étudiant Claude Lalet) - sur cette question voir /Le Sang des communistes /de Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre. Nous partageons l’avis de celles et ceux, historiens et enseignants d’histoire des collèges et lycées qui jugent cette initiative inappropriée, médiatique, nourrissant une sorte de "roman national" de la Résistance, et même accompagnant une vision tronquée et simplifiée de cette histoire et tout particulièrement de Vichy et du Parti communiste dans l’histoire de la Résistance. Éric Lafon, Musée de l’histoire vivante, http://www.museehistoirevivante.com * Information transmise par criminocorpus : criminocorpus-info@ehess.fr * Arpenter le Champ Pénal. Directeur de la publication : Pierre V. Tournier, directeur de recherches au CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne). pierre-victor.tournier@wanadoo.fr Diffusion directe : 3 000 destinataires en France et à l’étranger. Pour mémoire - Les « ACP » sont mis en ligne sur le site du groupe GENEPI de la prison de la Santé (Paris) : Celles et ceux qui parfois ne reçoivent pas l’envoi du lundi pourront s’y reporter : [1] Voir Tournier Pierre V., Mise à exécution et application des peines, Note à l’attention de la mission « Warsmann » d’information sur l’exécution des décisions de Justice pénale de l’Assemblée nationale, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Centre d’histoire sociale du XXème siècle, 2007, 3 pages [2] Tournier Pierre V., Dictionnaire de démographie pénale. Des outils pour arpenter le champ pénal. Université Paris 1. Panthéon Sorbonne, Centre d’histoire sociale du XXe siècle, données actualisées au 1er mai 2007, 133 pages. Mis en ligne sur http:// histoire-sociale.univ-paris1.fr/cherche/Tournier/ARPENTER-OUVRAGE.pdf [3] Bruno Aubusson de Cavarlay, directeur de recherches au CNRS, ingénieur statisticien diplômé de l’ENSAE et docteur en sociologie [4] Commission de suivi de la détention provisoire, Rapport 2006, février 2007, 173 pages [5] Le Monde du 28/6/05, Libération du 29/6/05, La Croix du 29/6/05, L’Humanité du 29/6/05, Le Parisien -Aujourd’hui en France du 6/7/05, L’Humanité du 7/7/05, Métro du 12/7/05, AFP du 14/7/05, Libération du 18/7/05 [6] Lettre ouverte du 4 août 2005 à M. Pascal Clément, Garde des Sceaux [7] Sebastian Roché, directeur de recherches au CNRS, docteur en science politique. La commission ne comprend donc pas de spécialiste de l’analyse quantitative (statisticien ou démographe spécialiste des populations pénales) [8] Communiqué de presse de la Chancellerie du 10 octobre 2005 annonçant la création de la commission [9] Ministère de la Justice, Rapport établi par la commission d’analyse et de suivi de la récidive, juin 2007, 110 pages [10] L’indépendance stratégique de l’OND est assurée par un Conseil d’orientation composé de 17 représentants de la société civile, élus nationaux et locaux, universitaires et chercheurs, représentants des médias, représentants des associations, des ordres, des groupements et des organismes privés (Fédération française bancaire, Union sociale pour l’habitat). 11 représentants de l’Etat, outre le directeur de l’INHES à titre consultatif, y siègent également : Défense nationale, Justice, Intérieur, Finances, Transports, Ville, Outre-Mer, Recherche, Education nationale |