Publié le mercredi 19 décembre 2007 | http://prison.rezo.net/2007-le-fur-marc-depute-nombre-de/ 13ème législature Texte de la REPONSE : La garde des sceaux, ministre de la justice, informe l’honorable parlementaire de l’intérêt qu’elle porte aux mesures relatives aux aménagements de peine et aux alternatives à l’incarcération. La loi du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité a affirmé le principe selon lequel les peines d’emprisonnement ont vocation à être aménagées. La circulaire du 27 avril 2006 relative aux aménagements de peine et aux alternatives à l’incarcération a défini, quant à elle, la politique pénale en cette matière. La conduite de cette politique pénale a permis d’obtenir des résultats encourageants qui doivent être toutefois encore améliorés, afin de permettre à plus de condamnés d’exécuter leur peine sous forme aménagée, dans l’intérêt de la société et dans le respect des droits des victimes. Ces deux textes viennent d’être complétés par une circulaire en date du 27 juin 2007 relative aux aménagements de peine et alternatives à l’incarcération. Des conférences régionales semestrielles portant sur le développement des aménagements de peine et des alternatives à l’incarcération sont désormais organisées, associant les responsables régionaux et départementaux des services judiciaires, de l’administration pénitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse. Le Gouvernement est également attentif aux phénomènes de surpopulation pénale dans les prisons françaises et la première réponse apportée est la construction de places supplémentaires, afin de supprimer le surencombrement que connaissent certains établissements et offrir des conditions d’hébergement décentes et respectueuses de la dignité des personnes. Les futures infrastructures qui seront construites auront des vocations très variées, en particulier celles d’assurer un suivi individualisé de la personne détenue, permettant de préparer sa sortie et de réduire le risque de récidive. Elles permettront une augmentation du parc pénitentiaire qui atteindra la capacité de 63 000 places en 2012. |