Publié le dimanche 16 mars 2008 | http://prison.rezo.net/la-nuit-des-libertes-du-20-mars/ La loi n° 2008-174 du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental introduit la possibilité d’enfermer à vie des personnes, dans des centres socio-médico-judiciaires de sûreté, sur la base d’une évaluation de leur supposée dangerosité. Cette disposition, qui vient ajouter de l’enfermement après la peine de prison, est avant tout une peine d’élimination. Elle se fonde sur un pronostic arbitraire de la "dangerosité". Si la volonté de faire du temps passé en prison un temps utile est réelle, alors la rétention de sûreté est un non-sens. C’est ce que demande, Ban Public, avec une vingtaine d’autres organisations : l’abolition de la rétention de sûreté. Ainsi, Ban Public appelle à participer à la Nuit des libertés, Organisations signataires de l’appel pour l’abolition de la rétention de sûreté :Syndicat de la Magistrature, GENEPI, SNEPAP-FSU, UGSP-CGT, Solidaires, SUD santé-sociaux, LDH, SNESUP-FSU, UNEF, FARAPEJ, INTERCO-CFDT, Réso, Ban Public, LCR, les Verts, MRAP, PCF, Cedetim, Union Syndicale de la Psychiatrie, l’association des juristes démocrates, SNPES-PJJ-FSU, SNU-CLIAS-FSU, OIP, FNUJA, Syndicat de la Médecine Générale, Association Française de criminologie, Syndicat des Avocats de France, UGICT-CGT, l’ACAT-France, association Justice Action Libertés. Lien vers le documentaire de Thomas Lacoste : http://www.dailymotion.com/video/x4sh72_retention-de-surete-chap-i_news La rédaction |