Publié le lundi 7 avril 2008 | http://prison.rezo.net/no84-acp-du-7-avril-2008/ * Les « ACP » sont en ligne sur ACP N°84 - ARPENTER le champ pénal L’Hebdo sur les questions pénales et criminologiques PARIS. Mardi 15 avril. 17h - 19h. « Avoir 16 ans à Fleury. Ethnographie d’un centre de jeunes détenus », par Léonore Le Caisne. Discutant : Frédéric Blettery, directeur d’établissement pénitentiaire, secrétaire fédéral de l’Interco-CFDT. 7ème séance du séminaire de « Enfermements, Justice et Libertés dans les sociétés contemporaines » du Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Paris 1). Voir infra. Les comptes du lundi. Décisions de placement sous surveillance électronique fixe. Par Pierre V. Tournier Au cours de l’année 2007 (France entière), 9 101 décisions de placement sous surveillance électronique (PSE) fixe ont été prises (données de flux), contre 6 177 en 2006, soit une augmentation de 47 % d’une année sur l’autre. A la vue des chiffres de janvier et février 2008 (près de 2 000 décisions en deux mois), le nombre de décisions pourrait être de 13 000 sur l’ensemble de l’année 2008. Rappelons que le « PSE fixe », mis en place fin 2000, est un système de contrôle électronique à distance de la présence ou de l’absence d’une personne en un lieu où elle a été assignée par décision de justice. Cette mesure ne doit pas être confondue avec le PSE mobile (contrôle par GPS) introduit par la loi du 12 décembre 2005 sur le traitement de la récidive des infractions pénales. Nous ne disposons pas de données sur le PSE mobile (d’après le journal Libération, il y avait 7 placés en mars 2007). Ces 9 101 décisions de 2007 concernent quatre cas bien distincts de PSE fixe : les trois cas d’application, sous écrou, aux condamnés à une peine privative de liberté, introduits par la loi du 19 décembre 1997 : - mais aussi le placement de prévenus sous contrôle judiciaire introduit par le décret d’application du 17 mars 2004, relatif à la loi du 9 septembre 2002 d’orientation et de programmation pour la justice - placement sans écrou -. Rappelons, par ailleurs que la loi du 9 mars 2004 permet de prononcer la mesure du PSE dès la phase du jugement (procédure, applicable depuis le 1er janvier 2005). Dans les statistiques de flux obtenues auprès de l’administration pénitentiaire, il ne nous est pas possible de distinguer ces quatre situations, pourtant bien différentes. Si l’on se réfère aux données de stock (placements en cours), le PSE dans le cadre d’un contrôle judiciaire reste aujourd’hui rarissime : au 1er mars 2008, 68 prévenus en cours de placement contre 2 810 condamnés. Lors de la 1ère enquête sur le PSE fixe réalisée à l’initiative du CESDIP (1), qui portait sur les 175 mesures de placements terminées entre le 1er octobre 2000 (début de la mise en place du PSE) et le 1er mai 2002, on avait trouvé la répartition suivante : « peine d’un an ou moins » = 86 %, « reliquat de peine d’un an ou moins = 13 %, « mesure probatoire à le libération conditionnelle : 1,7%. Ainsi ceux qui espéraient voir dans le PSE fixe un outil utile à la relance de la libération conditionnelle en ont été pour leurs frais. A notre connaissance, les services de la Chancellerie ne se sont pas penchés sur les raisons d’un tel échec. * Le profil des condamnés placés déterminé par les raisons sociales prévues par la loi Depuis la loi du 9 mars 2004, les motifs d’octroi du PSE sont limitativement prévus sur la plan juridique (conditions posées à l’article 132-26-1 al. 1er du code pénal pour le PSE -peine et applicables par renvoi de l’article 723-7 réécrit du code de procédure pénale au PSE - aménagement de peine) (3) : Avant la loi du 9 mars 2004, le législateur n’avait pas précisé pour quelles causes le PSE pouvait être décidé par le juge de l’application des peines. Mais ce vide juridique était, d’une certaine façon, en partie comblé par l’article 723-3 du code de procédure pénale où il était question des conditions prises en compte pour fixer les obligations (c’est-à -dire les 4 cas repris dans la loi du 9 mars 2004, cités supra). Dans l’enquête portant sur les 175 PSE terminées entre le 1/10/00 et le 1/5/02, la distribution était la suivante (1) : « activité professionnelle » = 56 %, « activité profession-nelle et participation à la vie de la famille » = 7,4 %, « stage ou emploi temporaire en vue de l’insertion professionnelle » = 6,9 %, « activité professionnelle et prescription d’un traitement médical » = 5,7 %, « participation à la vie familiale » = 5,7 %, « prescription d’un traitement médical » = 5,1 % « autres cas = 13 %. Pour l’actualisation de cette enquête qui portait sur « les mesures mises en Å“uvre » entre le 1/10/00 et le 1/7/03 (2), on ne dispose pas d’une distribution tenant compte du fait que les motifs peuvent être multiples. On sait seulement que l’activité professionnelle concerne 74 % des cas (contre 70 % dans l’enquête précédente) et dans 60 % des cas il s’agit du seul motif. Enfin, dans la dernière enquête, on compte 72 % de placés qui ont une activité professionnelle. *** (1) Kensey A., Pitoun A., Lévy R & Tournier P.V. (responsables. scientifiques), Sous surveillance électronique. La mise en place du « bracelet électronique » en France (octobre 2000 - mai 2001), 2002, convention de recherche entre le CNRS et le Ministère de la Justice (DAP) du 25 juin 2001, 175 pages, Ministère de la Justice, 2003, 223 pages. (2) Hazard A., Kensey A., Lévy R, Le placement sous surveillance électronique : une mesure désormais prise en compte, Cahiers de démographie pénitentiaire, n°20, mai 2005, Ministère de la Justice, DAP/PMJ, 6 pages. La répartition est établie à partir des 580 dossiers reçus sur 644 mesures terminées. (3) Kensey A., Narcy M., Les caractéristiques socio-démographiques des personnes sous PSE (2000-2006), Collection Cahiers d’études pénitentiaires et criminologiques, n°21, mars 2008, Ministère de la Justice, DAP/PMJ. [Créés en 1996, les Cahiers de démographie pénitentiaire disparaissent pour laisser place à ce nouveau support]. Cet enquête porte sur « 2 680 PSE terminés entre octobre 2000 et novembre 2006 » en France métropolitaine, nous dit-on. Or au 1er décembre, 12 467 PSE ont été terminés (France entière). Aucune explication n’est donnée sur la façon dont les 2 680 dossiers ont été sélectionnés et donc sur le niveau de représentativité. (4) Herzog-Evans M., Droit de l’exécution des peines, Dalloz, 2007-2008. - Tournier P.V, Real Alternatives versus Virtual Alternatives : On the Theory of Net-Widening Applied to Electronic Monitoring in France, in Mayer M., Haverkamp R. Lévy R. (Eds.) Will Electronic Monitoring Have a Future in Europe ? Contributions from a European Workshop, June 2002, Kriminologische Forschungsberichte aus dem Max-Planck-Institut für ausländisches und internationales Strafrecht, Freiburg i. Br, 2003, 177-186. - Statistiques sérielles : Voir document joint A. - Décisions annuelles de placement sous surveillance électronique fixe - France entière (1) Projection sur la base des 1 912 décisions prises du 1er janvier 2008 au 1er mars 2008. B. - Condamnés placés sous surveillance électronique fixe - France entière B.1 - Placements en cours : évolution du 1er janvier 2007 au 1er mars 2008 B.2 - Placements en cours : 1er janvier 2000 - 1er janvier 2008 C. - Prévenus placés sous surveillance électronique fixe le cadre d’un contrôle judiciaire - France entière C.1 - Placements en cours : évolution du 1er janvier 2007 au 1er mars 2008 C.2 - Placements en cours : 1er janvier 2000 - 1er janvier 2008 *** FAITS D’AUJOUD’HUI *** - 2. - Quand la Justice condamne la Justice, la Justice fait appel... L’Etat condamné à verser 3 000 euros à un détenu pour "préjudice moral". Le Monde, 1/4/08. Article d’Alain Salles : (1) Il s’agissait d’une estimation provisoire, l’indicateur (ACP) consolidé est de 12 996. *** LE KIOSQUE *** - 3. - Nous vous invitons à découvrir - si vous ne le connaissez pas - le blog de Michel Huyette, juge des enfants, « Paroles de juge. Des magistrats s’expriment et dialoguent », où l’on découvre qu’émotion, sensibilité, réflexion et action au service des valeurs républicaines ne sont pas incompatibles... Derniers textes : * Contact : http://www.huyette.net - 4. - Gwenola Ricordeau, « Les détenus et leurs proches. Solidarité et sentiments à l’ombre des murs », Editions Autrement, Collection Mutations, 2008, 272 pages, 22€. Table des matières * L’auteur est attachée temporaire d’enseignement et de recherche, à l’Université Lille 3, Groupe de Recherche sur les Actions et Croyances Collectives (GRACC). - 5. - Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), Interview vidéo, « La recherche stratégique en France par Alain Bauer : http://www.iris-france.org/video/2008-03-21-ab.php - Sophie Body-Gendrot, « La peur détruira-t-elle la ville ? », Bourin Editeur, mars 2008. - Guide « sortie de prison », édité par Sidaction. Rédaction : Florence Raynal, Neijma Hamdaoui et Renaud Persiaux. Avant-propos d’Antoine Lazarus, préface de Ridha Noulouat, chargé de mission « milieu carcéral » de Sidaction, février 2008, 86 pages (ne peut être vendu). - La revue Problèmes Politiques et sociaux de la Documentation française a publié une étude de Jacques de Maillard et d’Anne Wyvekens sur "L’Europe de la sécurité intérieure". Les auteurs analysent les dernières initiatives de l’Union européenne en matière de sécurité intérieure (création d’un mandat d’arrêt européen, mise en place d’une unité Eurojust pour faciliter les poursuites à l’échelle européenne, renforcement d’Europol et harmonisation des législations nationales). - Journal du droit des jeunes. La revue mensuelle d’action juridique & sociale, n°273, mars 2008. 9€. Avec, en particulier, des contributions de Hubert Montagne, « Les dérives du professeur Alain Bentolila dans son rapport au ministre de l’Education nationale », Bernard Defrance « Enseignement : l’affaire de la gifle de Berlaimont », Paul Mbanzoujou « Les enseignants face à la violence scolaire », Sid Abdellaoui et Catherine Blatier « En quoi les jeunes détenus se distinguent-ils des autres ? » rajs.jdj@wanadoo.fr *** PARIS RIVE DROITE, RIVE GAUCHE *** - 6. - RAPPEL. PARIS. Mardi 15 avril 2008 17h - 19h. « Avoir 16 ans à Fleury. Ethnographie d’un centre de jeunes détenus » par Léonore Le Caisne, ethnologue, chargée de recherches au CNRS, Centre d’études des mouvements sociaux (EHESS). - Lieu : CHS XXe siècle, 9, rue Malher, Paris 4ème (bibliothèque, 6ème étage), métro Saint Paul. Discutant : Frédéric Blettery, directeur d’établissement pénitentiaire, secrétaire fédéral de l’Interco-CFDT, ancien adjoint du directeur du centre de jeunes détenus de Fleury-Mérogis (CJD). 7ème séance du séminaire de recherche « Enfermements, Justice et Libertés dans les sociétés contemporaines » du Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Université Paris 1), animé par Pierre V. Tournier. * Contact : pierre-victor.tournier@wanadoo.fr - 7. - MARLY-le-ROI. 20-21-22 octobre 2008. « L’autorité : définition, enjeux, perspective. Penser la question, soutenir les pratiques ». Journées d’études organisées par « Pratiques sociales ». Frais : 430 € (sic). Contributions de Jean-Claude Richez, Saül Karsz, Serge Portelli, Alain Caron, Michel Parazelli, Monique Sassier, Laurent Mucchielli et Pierre Delion. - Lieu : Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), 9-11, rue Paul Leplat, Marly le Roy (78). * Contact : pratiques.sociles@wanaodo.fr *** CELA SE PASSE EN FRANCE *** - 8. - Appel à communication. Colloque « Usages militants de la technique : technologies, medias, mobilisations. Centre d’histoire sociale du XXe siècle, Université Paris 1. Ce colloque est ouvert à toutes les disciplines des sciences sociales. Les projets de communication, qui ne devront pas dépasser 2 500 signes, sont à envoyer à l’adresse mail suivante : fblum@univ-paris1.fr avant le 15 juin 2008. Comité scientifique et de coordination : Françoise Blum (CHS XXe siècle), Christian Chevandier (CHS XXe siècle), Geneviève Dreyfus-Armand (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine), Franck Georgi (CHS XXe siècle), Fabien Granjon (Centre d’études sur les medias, les technologies et l’internationalisation, Université Paris 8), Sylvie Le Dantec (CHS XXe siècle), Isabelle Sommier (Centre de recherches politiques de la Sorbonne), Danielle Tartakowsky (Histoire des pouvoirs, savoirs et sociétés, Université Paris 8), Rossana Vaccaro (CHS XXe siècle), Franck Veyron (Bibliothèque internationale contemporaine), Michel Pigenet (CHS XXe siècle). - 9. - Questions stratégiques de sécurité et de défense. Situation dans la recherche ... du renseignement. Avertissement. La rédaction d’ACP ne partage pas nécessairement le positionnement politique des personnes physiques ou morales citées dans ces rubriques « militantes ». Par la diffusion de ces informations, elle souhaite simplement favoriser le débat d’idées dans le champ pénal, au delà des travaux scientifiques que cette lettre hebdomadaire a vocation à faire connaître. *** MILITANCES - ÉLECTIONS - NOMINATIONS *** - 10. - Mme Rachida Dati a été élue maire du 7ème arrondissement de Paris, samedi 31 mars 2008. - Par ailleurs le poste de contrôleur général des lieux de privation de liberté reste toujours vacant. Pour reprendre les propos récents du porte parole de la Garde des Sceaux, « la nomination est en cours » avec des « consultations interministérielles » et « des gens en train de se porter candidat » (AFP). Et toujours pas de nouvelles non plus du projet ultra-secret de loi pénitentiaire. *** MILITANCES - INNOVATIONS *** - 11. - Paris. Samedi 17 mai 2008. 10h. « Éloge de la prison en démocratie ». 3ème séance de « l’atelier populaire » mis en place par « DES Maintenant en Europe », club de réflexion politique sur les questions pénales. Ouvert à toutes et à tous. « Si détestables qu’ils soient, si tarés qu’ils soient » ? (1). La séance du 17 mai sera consacrée à des échanges autour du procès de Michel Fourniret et Monique Olivier, qui tous deux encourent la réclusion criminelle à perpétuité, poursuivis à la suite de viols ou tentatives de viols, meurtres ou assassinats de Céline Saison, 18 ans, Isabelle Laville, 17 ans, Natacha Danais, 13 ans, Elisabeth Brichet, 12 ans, Fabienne Leroy, 20 ans, Jeanne-Marie Desramault, 21 ans, Mananya Thumpong, 13 ans. Avec la participation du Dr Evry Archer, psychiatre, chef du SMPR de Lille, Alain Blanc, conseiller à la Cour d‘appel de Paris, président de Cour d’assises, président de l’Association française de criminologie (AFC), Maître Julie Bonnier-Hamon, avocate, président du Syndicat des avocats de France de l’Essonne (SAF), Dr. Olivier Boitard, psychiatre des hôpitaux, Laurent Bonelli, docteur en sciences politiques, chercheur associé au Groupe d’analyse politique (GAP) de l’Université Paris 10 Nanterre, Pierre Meheust, président du GENEPI René Padieu, inspecteur général honoraire de l’INSEE, ancien juré d’assises, Pierre Pélissier, conseiller à la cour d’appel de Versailles, Philippe Pottier, directeur de service pénitentiaire d’insertion et de probation, Dominique Rizet, journaliste à Planète Justice et au Figaro Magazine, Pierre V. Tournier, directeur de recherches au CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle, Philippe Zoummeroff, industriel en retraite, membre de l’AFC (liste incomplète). La réflexion portera sur la question suivante « Comment sanctionner les crimes les plus graves dans le respect des victimes et de leurs proches, avec le souci de protéger les victimes potentielles d’un traitement pénal et/ou psychiatrique qui serait inadéquat et dans le respect des droits inaliénables des criminels, « si détestables qu’ils soient, si tarés qu’ils soient » (1) ? (1) « Les criminels, si détestables qu’ils soient, si tarés qu’ils soient, oui, empêchez-les de nuire, frappez-les, invitez-les par une répression sévère à un retour sur eux-mêmes et recherchez la part de responsabilités individuelles qui s‘ajoutent à la responsabilité sociale, mais laissez-les vivre pour qu’ils aient le loisir de penser et de réfléchir et pour que vous-mêmes, en prolongeant ces vies coupables devenues, je le veux bien, inutiles pour vous, onéreuses pour vous, vous reconnaissiez du moins la part de responsabilité sociale mêlée à toutes les responsabilités individuelles ». Jean Jaurès, séance du 18 novembre 1908, à l’Assemblée nationale, cité par Marc Renneville dans son ouvrage Crime et Folie, Fayard, 2003. - Lieu : à préciser. L’atelier « Éloge de la prison en démocratie ». se réunit une fois par mois, à Paris. Il rassemble des personnalités de sensibilités et de professions très diverses : chercheur(s) et universitaires(s), doctorant(s), étudiant(s) en master, magistrat(s), avocat(s), fonction-naire(s) pénitentiaire(s), fonction-naire(s) d’autres ministères, architecte (s), travailleurs sociaux, militant(s) associatif(s), citoyens intéressés... * contact : pierre-victor.tournier@wanadoo.fr *** MILITANCES - OUVRAGE ET RÉUNION PUBLIQUE *** - 12. - Laurent Mucchielli (sous la direction de), « La frénésie sécuritaire. Retour à l’ordre et nouveau contrôle social », La Découverte, mars 2008, 140 pages, 10€ Contributions de Bruno Aubusson de Cavarlay, Jean Danet, Eric Heilmann, Christine Lazerges, Philip Milburn, Christian Mouhanna, Pierre Piazza, Mathieu Rigouste et Serge Slama. * Remarque de Pierre V. Tournier : Sur au moins un site d’internet (FNAC.com), je figure parmi les co-auteurs de cet ouvrage. Bien que mes positions politiques - social-démocrates - soient bien connues de mes anciens collègues du CESDIP (opposition au « populisme sécuritaire », certes, mais aussi au « gauchisme pénal »), son directeur, Laurent Mucchielli m’avait aimablement proposé d’apporter ma contribution à cet ouvrage et de traiter de la question pénitentiaire. J’avais, tout aussi aimablement, refusé. * Contact : CESDIP : polidori@cesdip.com *** MILITANCES - DEBATS *** - 13. - LYON. Mardi 8 avril à 20h30. « Prison, la honte de la République ». Ciné-débat organisé par Le Génépi-Lyon - Lieu : café De l’Autre Coté du Pont, 25, Cours Gambetta, Lyon 3°. - 14. - RAPPEL. Paris. Samedi 12 et dimanche 13 avril 2008. 3ème rencontres du livre et de la presse des droits de l’homme, organisées par la Ligue des droits de l’homme (LDH), fédération de Paris. A noter, en particulier : Samedi 12 avril 14h30 - 16h. Débat sur « la justice pénale ». Face à l’évolution de la place de la victime, comment penser et évaluer la peine ? ». Avec Antoine Comte, avocat, Dominique Simonnot, journaliste, Evelyne Sire-Marin, magistrate, coprésidente de la fondation Copernic, et Pierre V. Tournier, directeur de recherches au CNRS, club DES Maintenant en Europe. Modération : Suzanne Bouyssou, avocate. - Lieu : Espace des Blancs Manteaux, 48, rue Vielle du Temple, 4ème (métro Saint-Paul). * Contact : www.rencontres-ldhparis.org - 15. - CHERBOURG. 24 avril 2008. 20h. Projection du film intitulé "Une prison dans la ville". Documentaire de Catherine Réchard, 2007, 52 minutes. En présence de la réalisatrice. Séance organisée par Zarafa Film et la maison de Images - Basse Normandie. - Lieu : Cinéma Odéon, 51, rue du Maréchal Foch, Cherbourg. * Contact : Tél. 02 33 22 58 54. *** INTERNATIONAL CONFERENCES *** - 16. - Vilnius, 9 - 10th May, 2008 International Conference Interdisciplinary Criminology Studies : Experience & Prospects. Organised by the Law Institute of Lithuania and Vilnius University. Venue : Ministry of Justice, Gedimino Ave. 30/1, Vilnius, IV floor. Working languages : Lithuanian & English Free admittance / No participation fee For more information please refer to the programme or http://www.teise.org. For more informatioan about the project please refer to http://www.krimstud.vu.lt Registration and contacts : Ph. (+370 5) 2497591, justinas@teise.org *** FROM CENTRE FOR PRISON STUDIES, LONDON *** - 17. - Information from Helen Fair, Research Associate, International Centre for Prison Studies, School of Law King’s College London. The usual suspects Criminalisation of innocent children Inquiry into use of restraints in child jails to be extended Justice reforms urged to win back public confidence DNA initiative brands children as criminals Dartmoor prison staff ’bullied’ Prisoners ’may be released early’ Deadly TB strain sweeps Kyrgyz prisons Prison inmates in rooftop protest Terrorists moved to new jail after death threats One fifth of murder suspects ’committed crime while on bail’ Why Britain’s judges cannot win Prisoners receive £700,000 in student loans Voters choose how police will spend their time Inmates run call centres in Austrian prisons Prison governors should visit schools to teach children about jails, Straw says Prison chief slates Coltishall jail plan UN Anti-Crime Agency Begins Work On Prison Reform in South (Sudan) One inmate killed, 3 wounded in Rumbek Prison rebellion (Sudan) RIGHTS-ROMANIA : Lifers Make a Bid for Attention Abduction case probation team ’is still failing’ Too-tough judges out of touch, says Straw The £37,000 question Prisoners’ rooftop protest ends Prisoner dies in custody at jail (Scotland) Third vote on long-term tagging (Scotland) ’Justice is a victim of politics, not soft judges’ NSHR Calls for Hospital in Jeddah Prison (Saudi Arabia) Report praises prison for its humane standard. Prisons Commissioner under probe (Sri Lanka) Extra space for 500 inmates at prison Nine killed in prison riot in Venezuela Packed prison puts crims in containers (Australia) US paints bleak picture of Human rights violations in the Caribbean More female directors for prisons, says Yavuzy1lmaz (Turkey) Macedonia’s prisons to be renovated North Korean Refugees Claim Sex Abuse Community to advise on prison (Australia) Will ’baby asbos’ prevent children from turning to crime ? Torture in Our Own Backyards : The Fight Against Supermax Prisons (US) Woolf blames posturing ministers for jail overcrowding Salmond under fire over justice (Scotland) MSPs back plans to extend tagging (Scotland) Decongestion of Nsawam Prisons Underway (Ghana) * Arpenter le Champ Pénal. Directeur de la publication : Pierre V. Tournier, directeur de recherches au CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne). pierre-victor.tournier@wanadoo.fr
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