Ces murs de prison,
Ces barrières à l’horizon,
Ces siècles de mensonges,
Que rien n’éponge ;
Cet obstacle immuable
Le temps qui passe, imperturbable…
Mes souvenirs qui s’effacent,
Mes os qui, peu à peu, se glacent.
Cette séparation prolongée,
Qui me fait t’oublier…
Toi, ma raison de vivre,
Celle de poursuivre,
Ce vent dans mes cheveux,
Ce soleil dans mes yeux,
Cette joie qui était mienne,
Cette joie déjà ancienne…
Maintenant, la longue attente,
Cet espoir qui me hante :
- Vais- te retrouver
Toi, Ma Liberté ?!
l’Ange Déchu