Je ne vis pas dans un décors de série B,
Mais, dans un univers hanté de fous frustrés
Plus proches de l’Enfer que de l’Immortalité.
- Pauvres Âmes recluses en quête d’humanité ! -
Loin d’être sevré d’espaces, de liberté,
Je voyage sur les ondes de mes pensées,
Construisant avec les vestiges du passé
Des scènes folles aux plaisirs insoupçonnés
Qui, au profond de l’Antre, me font ronronner...
parfois les Horreurs de la conscience refoulée,
Acérées, surgissent, prêtes à ma mutiler
Mais par ton amour, tu m’as armé pour lutter.
Cela peut sembler totalement dérisoire
Au milieu des affres des timbres du désespoir...
Il est symbole : mon Arme, l’oriflamme
Scintilant, chassant les ombres, Ô Ma Dame !
Plus rien ne pourra éteindre le faix igné
De notre noble passion ainsi désignée !
même avec traîtrise, cruelle Mélancolie
Tu n’arriveras pas à m’effacer Annie !
Bientôt, je lâcherai ce rôle "Diogène".
Sur ma friche arable et endogène
Percent, déjà, les pousses d’un futur règne.
Territoire pour le lit de celle que j’aime...
l’Ange Déchu