Il y a un milieu, lieu commun d’air miteux
Au coeur d’un cul-de-sac, loin de l’azur radieux...
Chaque drame mesuré, vivement censuré
Atteint la proportion d’une peine démesurée...
Beaucoup cherchent à croire au savoir exutoire
Où là, le moindre espoir serait douce source à boire,
Oh, bien peu trouvent la paix, pour étouffer leur peur,
Ou, ne goûtent la chaleur d’une parcelle de bonheur !
Isolés, oubliés, déracinés, sans droit,
Où, même, dans leur folie, ils ne seront plus les rois,
Couverts par l’égide de : la grande "Ethique Inique",
Affaiblis, ils acceptent la Camisole Chimique...
D’autres, ridicules brutes, s’appelant "insoumis"
Crânement résistent, très mal, à la règle établie ;
Refusant le futur, ils ont beau jouer les durs
Au fond d’eux, ils redoutent : la Sortie de ces murs...
Et puis, glissent les sereins, indivisibles du Rien :
"Chaque jour est une vie !", "laisse arriver demain..." ;
C’est, sans appréhension qu’ils vivient, Tout sans tourment,
Gèrent l’instant calmement, Ici et Maintenant...
Perturbé, j’ocille entre la sainte fébrilité,
Me maintenant conscient, et la sérénité.
J’aimerais, cependant, dnas la facilité
M’anesthésier det plus jamais me réveiller...
Heureusement, je sais qu’au-delà ma déroute,
Elle m’attendra, aimante, et m’effaçant mes doutes
Me prendra dans ses bras, rapelant notre Eté,
Pour ne plus ignorer ce que nous avons été...
l’Ange Déchu
[Plutor : planète virtuelle où ses locataires (les plutoriens) sont Si rééls !]