Publié le vendredi 5 septembre 2003 | http://prison.rezo.net/stefan-philippe-denonce-des/ Dans un courrier adressé au porte-parole de la Coordination Anti-Répressive de Bretagne, le prisonnier politique breton Stefan Philippe dénonce des brimades : " Depuis mon transfert " administratif " de la Santé, j’ai ici le droit à un statut bien spécial. J’ai été classé Détenu à Haut Risque ( D.H.R.) ce qui me vaut un traitement bien spécial comme une fouille de cellule presque chaque semaine et un changement de cellule tous les 2 à 3 mois ce qui fait qu’en 4 mois à Fleury , j’ai subi plus de fouilles et de changement de cellule que pendant ces 3 ans à la Santé. Une surveillance bien particulière aussi dans la promenade où les surveillants ne se font pas prier pour demander aux détenus qui tournent avec moi leurs noms afin qu’ils puissent faire correctement leurs rapports. C’est pour cela certainement que les deux Corses avec qui je passais mon temps de promenade ont été changés d’étage pour que l’on ne soit plus ensemble. Après une fouille de cellule, j’ai été convoqué chez le chef où il m’a annoncé la saisie de brouillons de courriers où je critiquais la justice de ce pays de " merde " et des expertises d’empreintes génétiques dans le dossier de Plevin. Après l’avoir menacé de porter plainte contre lui car il n’était pas officier judiciaire et donc n’avait pas à avoir en sa possession et lire ces documents il me les a restitués. Après la fermeture des dossiers, je pensais que les interdictions de communiquer avaient été levées mais ce n’est pas le cas, alors que je peux voir des Basques qui sont mis en examen dans le dossier de Plevin, bizarre non ? (…) Je ne peux pas travailler mon breton car lors de mon transfert, ils ont refusé que je prenne la méthode que j’avais ainsi que tout les livres qui avaient pour thème la Bretagne. " Stefan PHILIPPE |