Détenue plusieurs années à la centrale des femmes de Rennes, transférée à Marseille en catastrophe au mois d’août, la prisonnière politique basque Maria-Jesus Arriaga a reçu le 27 septembre une lettre l’informant de son passage devant la commission d’application des peines le 16 octobre, pour décider de la date de sa fin de peine, qui pourrait se faire dans les jours qui suivent si les remises de peine classiques sont prises en compte.

N’étant pas officiellement réclamée par l’Espagne sous forme d’extradition, Maria-Jesus craint d’être remise directement à la police espagnole. Elle a entamé une grève de la faim le 1er octobre, et en a informé ses avocats et ses proches par lettres datées de fin septembre.
Lesquelles ont mis deux semaines à arriver à destination.

La famille et les amis de Maria-Jesus demandent à tous ceux qui auront connaissance de ce risque d’écrire aux autorités françaises pour empêcher que Maria-Jesus soit expulsée, et à ceux qui le peuvent d’intervenir auprès des institutions et organisations qu’ils connaissent et qui peuvent prendre position contre cette expulsion.