Publié le mardi 4 mai 2004 | http://prison.rezo.net/poemes-de-lafleur/ 87 Le 1/10/99 13h03 Le souffleur Elle se présente au casting Le cœur tremblant en profondeur Sur les planches noirâtres du ring Planent les esprits dictateurs Écoutant son murmure flatteur D’un texte usé par le temps Il te répète des rumeurs De tous les rires ici présents Tu t’en vas consolatrice Mettant la scène dans ton cœur De tout le passé qui maîtrise Par le silence du souffleur 13h41 Lafleur 86 Le 30/09/99 18h25 Mime Vous ne l’avez pas remarqué Il vous suit depuis cinq minutes Derrière vos pas masqués Votre double qui débute Suivant tous vos gestes agiles Parmi les refrains qu’il sème Qui bougent en image mobile Conte l’histoire d’un poème Les yeux des badauds qui se fixent Leurs lèvres en éclat de rire Des mains musiciennes qui mixent Les sons volent dans l’air et expirent Avec son corps il fabrique de l’art Cet homme de chair en cire perso Lui seul a tout le grand savoir Dans l’humour du mime Marceau 19h29 Lafleur 85 Le 1/09/99 19h55 Voile blanche, voile noire Sur ce jeu d’échec, un jeune roi Se sent bien seul entre ses tours Des cavaliers armés de loi Partis trouver son tendre cœur d’amour Lui rendre les battements de cœur Remplissant ses doux yeux d’espoir Ses mains fragilisées de douceur L’autre main faisait des cauchemars On château avait des pleurs d’âmes Fuyant des pierres en ruine Un cœur qui tombales ? rame dans la Rivière rouge d’épines Les cavaliers de la table carrée ? De retour sans la douce promise Ses yeux en larmes sonnent le ré ? Au cœur fou qui se tyrannise 20h51 Lafleur 84 Le 31/08/99 19h59 Fusion De si belles courbes au corps Dessinent ta silhouette Effleurant tes cheveux en or D’une peau de lune paillette Lavée cette chair d’eau douce Chaque jour au savon de lait Les seins qui rêvent d’une mousse Fond tel un bonbon au palais Noyant tout son corps dans l’eau claire S’imprégnant d’arôme naturel Flirtant sur la douce enchère D’une peau lavée qui ruisselle Ô une beauté de femme scintille ! Dans mes yeux d’homme amoureux Devant ce rêve indélébile Qui me rend bien plus vaporeux ! 20h36 Lafleur 83 Le 27/07/99 20h L’aveu Je suis venu pour tout te dire Pour l’amour des mots magistraux Que j’ai écrits à l’apéro Prenant le temps de les polir Ton sourire m’émerveille Qui s’épanouit en roses Dans le néant qui éclosent D’une étoile que je veille Je suis venu pour tout te dire Tuant d’une plume mes rimes D’un doigt verdi elles s’animent S’escrimant pour mieux t’élire Ta fraîcheur d’une douce nuitée Du cœur d’amour qui se livre Au jour des nuits me fait vivre Des rêves jolies voluptés Je suis venu pour tout t’avouer C’est simplement ma vérité Les mots du cœur d’une clarté D’un je t’aime si dévoué 21h49 Lafleur 82 Le 19/07/99 19h16 Félicité Á peine sortie du ventre Tu te poses toutes questions Tes pleurs qui se concentrent En douce purification C’est pour toi un nouveau monde Cette société inconnue Qui triche sur les secondes Mon dieu couvrez moi je suis nu Tu vieillis déjà d’un jour Tu ne bouges pas, ne grandis Sur sa chair tendre d’amour Tu es l’ange du paradis Un silence de battement Prés de son oreille, le sein Puis il s’endort tout doucement Sur le cœur aimant du coussin 20h10 Lafleur 81 Le 23/03/99 17h23 Le pinouille Tu cours du matin jusqu’au soir Parmi les jouets qui traînent Tu t’amuses dans ce bazar Une vraie forêt africaine Gribouille les papiers de bois Dessine sur papier de brique Le pinouille qui prend en joie Ses œuvres de mosaïque Le soir venant, rien n’est rangé Ta mère remet tout en place Tes fesses nues sont protégées Par les étoiles qui t’enlacent L’enfant rêve dans son univers Son cœur battant dans le néant Dépassant toute frontière Aux soupirs qui le cadencent 18h41 Lafleur 80 Le 2/01/99 19h57 Dédicace Au jour de ta naissance Ne pouvant voir le jour, la nuit Ni voir tes larmes d’aisance Il écoute ses cris, les bruits Venant du monde l’inconnu Et rêve du beau souvenir Revoir ton jour, ta nuit venue Saint prénom, c’est son devenir Pour l’amour d’une belle femme Idéale pour l’alliance Rôdaient les baisers qui proclament Et voilà une descendance 21h03 Lafleur 79 Le 1/01/99 19h57 Amour d’enfant, enfant de l’amour Ah qu’elle est belle cette année qui s’écoule Nul ne pouvait voir le jour de ta naissance Ni la nuit qui s’étend de velours étoilée Il grandit aux heures de l’intelligence Voir ton corps, les battements de ton jeune cœur Et tu sors dans les jours qui les rendent très heureux Retrouvant tes souvenirs aux mois de bonheur Songes encore dans la nuit aventureux Attendrir tes parents de tes arômes Illuminant encore plus les je t’aime Regarde, tu n’es qu’un petit être, un môme Enfant qui fais de leurs vies un poème 20h24 Lafleur 78 Le 24/11/98 23h23 Solitude Dotée de fil armé de fer Une belle armure de béton Les fenêtres, trous de gruyère Où entre libre l’air des matons Baille la cellule d’une porte L’être entre dans son placard Par la mémoire qui avorte Il se ronge et s’égare 23h54 77 Le 30/10/98 23h32 Anthropomorphisme Combien de fois en Asie où en Afrique Aux pistes difficilement magnifiques Connaître la dureté de ses faiblesse Décrire les couleurs la splendeur d’une richesse Cette nature qui reproduit les formes Par les couleurs étrange de la vie d’un homme Apte et prompte à prendre des images Parmi les reflets fixes des lieux sages 23h59 76 Le 6/10/98 19h48 Femme de sable Comme un long éclair, ton corps de chaleur Ton torse qui s’est montré poli au matin Tu emmenas mes mains aux roches du bonheur Jusqu’aux caresses des sommets qui m’ont atteint Ton visage masqué par ton bras replié M’offrit au beau terme de mon ascension Une surface déserte de sable, je déviais Tous les grains de mes doigts qui en prirent possession Détourne le tournant des contours circonspects Qu’un fleuve luisait sur les rives des côtes Le bâtisseur qui t’interrogeait par respect Cette splendeur naturelle, d’une antidote Mais ni le temps ni la beauté ni le hasard Ne débrident le cœur qui se mesure à toi Qui me berces dans le ciel en histoires Jusqu’au soleil couchant d’amour du roi 1h22 Lafleur 75 Le 5/10/98 21h43 Le drôle Il est venu sur la grande piste de cire Avec ses chaussures, sa valise en carton Il fait jaillir des spectateurs des rires D’une maladresse en boutonnant son veston Les gens s’en vont et il ne s’aperçoivent pas Derrière ce rideau qu’une triste vie d’homme Se dévoile dans la vie nouvelle du trépas Tristement il se déclowne de son royaume 22h24 Lafleur 74 Le 5/10/98 20h42 La séduction autour d’une table Je mis chandelle, couvert à la perfection Son amour en face lui parlerait bas Une nourriture saine attend le débat S’écoulant les mots aux heures d’une ascension Je caresse à présent la douce chaleur De ses cheville de neige sous la table Un raie de la lampe emmêle la fable Puis je la complimente de mots enjôleurs Tissant sa distraction dans le sensuel Une couche dans l’ombre qui se sait patiente Comme une rivière qui coule insouciante Dans l’exil des draps odorants s’étincelle 21h17 Lafleur 73 Le 4/10/98 21h55 Au rendez vous de l’amour les amoureux mariés sortaient de l’église les nobles mains agiles se livraient au ciel sous le porche de pierre s’immobilisent des grains de riz tombaient aux pieds des fidèles il a gravé d’amour ton nom dans l’écorce au battement de son grand cœur d’or de gloire parmi ses caresses qui polissent ton torse emplissaient à tes lèvres de baisers d’histoire 21h18 lafleur 72 Le 4/10/98 20h56 La pensé ouverte J’enfouis mes secrets dans mon arrière pays Tant de fois je me suis épris de ta pensée Ce prince légendaire d’amour envahit Ta chaussure vierge sans sa fiancée Je t’appelle, mais tu n’étais pas réalité Au galop derrière ta course sans crinière C’est la douleur, la terreur de complicité Sous l’arbre nu, je saignais, riais depuis hier Comme toi invisible et moi vivace Enserre ton ombre bien qu’on soit séparés Les rêves suprême déception s’effacent Pour briser les icebergs d’océan glacé 21h52 Lafleur 71 Le 4/10/98 19h41 Ton absence Cette étoile qui me parle à l’oreille Me donne souvenir d’une tendre présence Restant toujours au cœur le parfum d’essence Ton image qui vibre au naturel Cette douceur se perpétuait d’amour dans ma chair Mes yeux, mes tempes vieillissent par le temps L’été, l’automne, l’hiver, venaient, le printemps M’ouvrant le cœur à l’aimée dans la lumière C’est le temps de la beauté et du hasard d’hier Mais les heures avaient vieilli le génie Pour cet amour de l’harmonie C’était l’orage, la tempête du mystère 20h53 Lafleur 70 Le 4/10/98 19h14 Dédicace Je dis pour toi En jolis mots Tout est de moi Aux jours normaux Il dit d’amour Mais triomphe En pur discours 19h33 Lafleur 69 Le 8/09/98 21h17 La poésie d’une femme La lumière brille l’oreille de cristal La rivière qui reflète sur tes cheveux Qui tombent en cascade douce musicale Aux épaules de roche des secrets de vœux Tes seins étaient des îles paradisiaque Le volcan au cœur jaillit des laves d’amour Au sel qui entoure l’océan pacifique Un si beau pays proche des terres de velours Mais je brûle dans les arbres de ta forêt Sans revenir sur le passé des animaux Je n’ai pour ainsi dire que l’amour du progrès Celui qui approche mes lèvres des doux mots Les frontières de tes jambe me limitent M’en retournant aux dunes du désert brûlant On se berce au cœur d’amour qui s’invite Cet homme que tu aimes tant, c’est un galant 22h37 Lafleur 68 Le 8/09/98 13h03 Un homme amoureux C’est la main de ton fidèle Qu’il mit sur ta coiffe de lin Et ces lèvres universelles Qui observent tes jolies mains Il sait que tu fais présence Prés de lui bat ton cœur en or Á l’odeur de ton essence S’approchent plus prés de ton corps De ses mains prit ta chair de cristal Ses lèvres douces frémissent Ses seins roses de pétales Se pointent et fidélisent Ô femme éblouissante J’aime tes yeux au clair du jour Toi, ma fleur étourdissante C’est rêver joliment d’amour 14h20 Lafleur 67 Le 5/09/98 21h45 L’appétit de rêve Ta longueur de cheveux blond-doré spaghettis Tortille de mes doigts la douceur d’appétit Ta bouche joliment dessinée en croissant Que j’aime tant déguster lentement Je frémis d’ivresse sur tes yeux d’amande Et sur ton nez senteur parfumé lavande Puis mordillant l’oreille du tendre nougat Caressant tes douces mains de chair d’avocat Sur tes bras arrondis torsades de baguette Croustille une douce odeur de noisette Caressant sur tes doigts le fin chocolat blanc Te manger par amour qui me laisse coulant Ébloui par tes seins au charme doux de poires Où rôde encore la faim d’une menotte ivoire L’autre cachée sous tes fesses en rose D’une fleur acidulée que je pose Sur ta jambe alanguie éternellement fraîche Cette chair attendrie, douce comme une pêche Posant sur le nombril du monde une fraise Vint la dernière touche qui me changea en braise 00h14 Lafleur 66 Le 5/09/98 8h11 Á la découverte du charme Il regarde avec ses yeux bleu-gris de garçon D’une image qui scintille par le charme Découvrant comme un jeune apprenti maçon Outillé des beaux atouts qui arment L’imagination du jeune adolescent Agite d’un doigt l’ombre de la lumière Aux yeux qui croyaient les rêves obéissants Fermant sagement dans l’instant ses paupières Des images heureuses brillaient en étoile Gravant à l’eau les formes, leurs anatomies Comme un artiste peintre sur sa toile Vérifiant toutes les couleurs qu’il mit Regardant encore en sortant de la plage Toutes femmes luisantes en maillot de bain Remplissant si bien leurs chairs tendres bien repeintes Voyant la grâce, la beauté du mirage 9h22 Lafleur 65 Le 5/09/98 1h15 Une nuit d’arôme Une femme douce farine Ce parfum qui se mélange Reçoit l’arôme, câline Au sein l’enfant se fait ange Sur ses joues claquent des baisers Qui se mêlent aux douces ombres qui éclairent les doigts croisés D’une chambre à la pénombre La douceur de son corps si pure Comme un gâteau de miel Laissant une jolie gravure Des lèvres douces d’abeille Je devenais plus homme L’oiseau rôde autour du cœur Pour faire jaillir tes formes Dans la nuit de rose couleur Puis sur tes côtes fragiles Tout en revenant en arrière Autour du glorieux nombril Nous filons sous l’eau des rivières 2h59 lafleur 64 Le 5/09/98 00h01 La tornade Dans la grande chambre d’amour Frémissent les corps de caresses De baisers qui font des détours Qu’aiment les cœurs qui se détressent Ces draps blancs seyants qui transpirent Crispés par les mains du désir Jusqu’au yeux emplis d’avenir Laissant un brûlant souvenir 1h10 Lafleur 63 Le 4/09/98 21h50 Ça découverte Un petit chat égaré pleure sur la plage Le sable désert empreinte ses pas derrière Un hiver froid brille d’eau sur son pelage Le soleil fuit sans lui laisser de lumière Puis trouvant le repos au coin d’un feu de joie Il joue avec une feuille morte qui virevolte Regardant une étoile dans la nuit en soie Scintillant dans la beauté deux billes teintées Il s’en va marchant sur la grand route d’une nuit D’un pas hésitant qui le mène au logis Arrivait prés de sa cité qu’il s’en réjouit De revoir sa mère où il se réfugie Pour conclure sa petite aventure Passait la journée à errer jusque dans le soir Emplissait de fatigue son corps de courbature Il s’endormit sur sa mère comme un loir 23h53 Lafleur 62 Le 4/09/98 19h50 Un fidèle bonheur Elle flotte dans la baignoire la sirène Sa peau d’écailles et de chair et de soie Devant cet être qui séduit mon oxygène Revient jusqu’au cœur les amours d’autrefois Elle se lève grandissante devant moi Se tenant sagement nue un peu flâneuse S’enveloppant d’une éponge en point de croix Essuyant son corps d’une fine main songeuse Elle avait de ses yeux au plus beau sourire Ses main n’avaient pas les mots, les lèvres fermées Nos corps chauds nomment la chambre noire du désir Au baiser langoureux qui ont tant fait rimer Battant les doux cœurs dans la sensualité Cet amour c’est une histoire qui s’étincelle Durant les heures qui errent dans le sensuel Par l’amour des rendez-vous d’une fidélité 21h48 Lafleur 61 Le 4/09/98 13h07 Ne penser à rien Ne penser à rien d’autre que toi En dépit des étoiles rudes Formant de tes branches tes doigts Dans la grandeur d’une altitude Ne penser à rien d’autre que toi Poursuivant de mes yeux aériens Cet espace où tu prends froid Aux gants blancs anciens des gardiens Ne penser à rien d’autre que toi Ton ombre grandit puis s’éloigne J’irai te chercher comme un roi Marchant sur les hautes montagnes Ne penser à rien d’autre que toi Si tu polis d’une main mon front Puisque c’est moi seul qui te vois Jusqu’au doux rêve nous irons 13h39 Lafleur 60 Le 3/09/98 18h14 Tant de rêve dans le cœur L’étoile du cœur en cristal Cette chair au creux de tes mains Où se cache ton arsenal De caresses couleur jasmin Brille en toi le cœur en or Mille rayons t’enrobent aux bras Sur le torse de soie d’accord Des doux mots qui glissent tout bas Puis ouvrant tes yeux amande Imprégnés de graines raisin Armer d’un doigt qui demande Ce beau remède, ce vaccin Ta beauté intérieur dorée Comme un jour qui se lève Pomme d’amour au cœur sucrée Comme un nuage qui rêve 19h55 Lafleur 59 Le 2/09/98 22h52 La jardinier Il vient l’homme aux mains d’or Il leur parle et les honore Tenant d’une main pleine sa rose Par les mots d’amour l’arrose Et moi dit la marguerite Toi aussi tu le mérites Je passe à la fleur de lilas Qui chantonne, la, la, la, la Pauvre petite tulipe Tu as les bulbes dans les tripes Oui, mais moi lui dit le muguet Suis-je pour toi toujours si gaie Les filles vous êtes très belles Dans mon cœur vous restez fidèles 00h29 Lafleur 58 Le 2/09/98 21h13 Apprendre la vie Ô ! la belle naissance sacrée L’enfant vient au nouveau monde Ses petits cris nous font vibrer Dans le cœur qui nous inonde Il grandit dans la mesure Les pas nouveaux le cheminent A connaître les procédures Aux heures qui se piétinent Qui t’amène à réfléchir Pour savoir enfin ton chemin Qu’une des deux routes veut punir Celle qui n’a pas de point commun Regarde cette vie colorée Écoute ton cœur sur ta main Ces battements qui font vibrer Cette joie d’être un humain 22h32 lafleur 130 Le 9/02/00 La couleur d’une femme nue Dans l’appart de ma bien aimée, Je voyais l’horizon en bleu, Mes yeux commençaient d’entamer Le reflet d’une vitre sableux, Mon cœur battait tellement fort Quand je vis son corps se poser Dessus, mélangeant sans effort Les couleurs d’amour trop osées, Ma demeure remuait l’océan En un vin rouge de honte, Dans mes gaines aux trous béants, Changeant ma vision en conte, Cette richesse nue devant Mes yeux, prit un bain de rêves Chemine au cœur, soulevant Une brise d’amour en sève, Rien ne pouvait me faire plaisir La pulsation qui se nourrit, D’une nature en caresse désir De couleur en un pot-pourri. Lafleur 129 Le 9/02/00 La guerre pour du talent Nous, triste jeunesse d’un temps modernisé Errant dans les rues sombres, en doux solitaires, Squattant les marches d’étages cavernisés Qui s’effritent en lassitude, trop austère, Dans vos horaires inadéquats qui penchent Pour en fuir d’un matin, jusqu’au lendemain, Rien en vue, ni de concret, tout se déhanche Qu’une gratitude est d’un savoir de vos mains, Un valu acquis aux vitraux d’observateur, Sillonne en silence vos cérébrales Dans l’impossible de l’état provocateur Vous laissent dans l’usure d’un pourvoir d’une spirale Nous sirotons leurs parole archi-usées Parmi tous les sénateurs et les potentats, La porte toujours ouverte du bobard rusé Qui depuis des siècles en laissent des tas, Tout comme les sujets proposés en dossiers À en croire la beauté des mots sonnant si faux, Nous restons toujours la cible pour négocier Dans les jeux de main jusqu’au concret qu’il nous faut. Lafleur 128 Le 9/02/00 Ivresse d’un été Quand nos pas nous ont promenés Sous les nuages blancs de soie, Mon cœur était un nouveau né En reçut une flèche de bois. Mortellement touché d’amour Par l’ivresse du ciel d’azur, Dansant au soleil qui concourt De ce rêve que je mesure, Au souvenir que j’ai aimé Du visage en cœur d’ange, Valse mon corps pour blasphémer D’amour virtuel qu’on échange, Quand nos pas nous on promenés Parmi les mots d’une douceur d’été, Qu’autour de toi ils ont plané Comme l’oiseau par nécessité, Tout ces regards qui s’écoulent Dans mes veines en heures fluides, D’un bain d’amour qui me saoule Au sang du cœur qui s’oxyde, L’instant est au doux souvenir Qui reste au cœur parfumé Par la fraîcheur d’un bien venir Qu’une pensée à tout résumer Tout en gardant un peu de toi Au battant qui rythme plus fort, Ces souvenirs que je côtoie Dans la richesse de ton corps. Lafleur 127 le 6/02/00 une femme d’amour un amour joli bout de femme, c’est en ces noms que je te donne au sortir du cœur s’enflamme dans le sang qui me sillonne, durant ces vingt quatre heures papillonnent mes pensées en fleurs, mon cœur encore bien plus rougeoie du chant qui mesure le bonheur, une femme d’amour tendre velours, mes yeux entoure ta chair du jour, Un amour joli bout de femme Dans l’odeur du printemps de juin, Dans les couleurs qui t’acclament des douces lèvres, je pris soin, puis le sourire du cœur aimant brillant aux caresses d’une aile assemble nos deux cœur charmants allumant enfin l’étincelle, une femme d’amour tendre velours, d’un beau discours qui te parcourt, un amour joli bout de femme, que j’aime tant à la folie, par ces mots que je proclame aux creux de mes mains bien remplies, cet amour fredonne pour toi du poète durant ses heures, part au chemin qui flamboie, les doux amoureux du bonheur Lafleur 126 Le 6/02/00 Attente C’est la nuit qui nous rassemble Dans ce lit aux pétales de rose, Nos cœurs brillent dans l’ensemble Au lien du sang qui s’arrose, D’une fringale à répétition Pour ton ventre encore bien plein, Pour le nourrir avec ambition Qui entretient le châtelain En haut du nombril mondial D’une chair de terre arrondie Qu’une passion très amicale Quand mes caresses l’étudient, Viens a nous, dans nos jours en pleurs Même la nuit quand la lune rit Quand le soleil sera penseur Il entendra tes jolis cris . Lafleur 125 Le 5/02/00 Une douceur résistante Encore cinq jours Dans la zonzon, Un grand séjour D’une pendaison, D’une femme dedans Ce long couloir, Sans incident Voit le bagnard Son ombre choit D’odeur parfumée, Mes yeux s’échoua Au cœur paumé, L’esprit rêveur D’images partielles D’une chair penseur D’amour pastel. Lafleur 124 Le 5/02/00 Le désespoir Vide, vide, vide, vide, L’après midi de cauchemar, Les murs réfléchissent ses rides, Une victime du désespoir, Un calme que connaissent les morts, Un vivant mort qui refroidit Pour remplir le vide encore Dans ce lieu de paradis, Vide, vide, vide, vide, Dans le soir noir de son combat, Une sèche qui se suicide, La fumée danse la samba, Fuyant dans les heures du matin D’une promenade matinale, Qu’une douche pleure dans l’incertain Du présent pas très idéal, Vide, vide, vide, vide, L’âme tourne en rond de con, Puis un jour l’homme se trucide Dans le profond trou du siphon. Lafleur 123 Le 5/02/00 Rêveur quel beau métier J’écris sur une page blanche Noircissant les lignes grises Aux heures qui se déhanchent De mots qui se caractérisent Sans voir les horaires passés Manque de jaune aux vitres Dans l’ombre qui m’en écrase Dans la pièce seul arbitre Un match qui dure dans la longueur D’une douce nuit qui m’en couve D’un grand vide d’air égorgeur Ô profonde fraîcheur du vent Mettre trente jours pour rêver, D’amour, de joie, d’un beau carme ? En long, en large, et ? en travers Avec mon cœur je me désarme. Lafleur 122 Le 5/02/00 Beauté de la Nature Tu t’éveilles dans un nouveau jour Où tu dormis toute ces années, De ce cœur frémissant s’ajoure La jouissance ahanée Ton corps bouillant de colère Exultant tes larmes carmin Coulant sur ta chair populaire Nuisant aux couches de Romains Fuir ton chagrin en aval Par les veines pures qui rougeoient Pour en flamber tes rivales De bois et de villageois Combien de temps vas-tu durer Un jour, une semaine, un mois, Au charme qui peut perdurer Dans mes billes, juste pour moi ? Lafleur 121 Le 4/02/00 plus fort que tout dans l’enceinte depuis des mois, caché derrière ses remparts, que toute pensée me larmoie dans ce monde qui nous sépare, je les ferais voler pour toi ces sentiments fertilisés ; en graines d’amour se festoient ronds les cœurs en doux alizés ce vide d’une lassitude de ces heures me dépayse à l’image d’une habitude de ton cœur que j’expertise mes pensées restent en jachère entre les murs où je délire le fil armé aux dents de fer châtie mon opaque désir déchiré de larmes impures par la peur de ne plus te plaire et ton cœur ambigu épure le noir chagrin de mon calvaire il ensemence ma douleur torturée d’images osées de ces moments fécondant l’heure pour avoir su d’amour t’aimer. Lafleur 120 Le 4/02/00 Les trente jours Les trente jours de galère Entre vide et quatre murs Au profond du trou m’enterrent Dans le silence d’usure, Dans ce vide, rien ne se pose, Des murs jaunes et des murmures, Des détenus qui explosent, Monte le sang de mercure, Les trente jours de galère Sans voir les heures qui s’enfuient, Le froid fortuné sincère Qui l’oublie au fond de la nuit, Le sommeil du mort qui rêve, Se levant au jour d’un rite, L’hiver de février se lève Sur la face de mort détruite, Les trente jours de galère En restant couché ou debout, S’imprégnant de récit divers Marche le fantôme au bout, La fin du dernier jour, Dans la peur qui le déchire, Au bien du cœur encore lourd Laissant le mal réfléchir. Lafleur 119 Le 3/02/00 Au bout du chemin Tu n’as que tes seize printemps Et déjà une sèche en main, C’est humer le sang de Satan S’infiltrant comme un examen Usant ta chair si parfaite D’une mécanique luisante, D’un cœur battant la défaite Hantée par la braise cuisante Noircir ton antre ventilé De ces deux bougies qui t’aèrent, Tu t’infliges à distiller Aussi proche ton locataire, Vivre avec lui toute ta vie C’est vous rejoindre à la mort D’une maladie qui te convie De ruiner ton cœur à tes torts. Lafleur 118 Le 3/02/00 Une histoire magique Tes pas sur le sentier cheminent Dans les cheveux de la forêt, Cet air pur, tu rumines Au matin d’une roseraie C’est si bon, si agréable De sentir l’encens des bois, Il fait bon flairer l’offrable Par les saisons d’autrefois, Ferme les yeux , imagine, Regarde, il est parmi nous, Rien ne change l’origine De l’histoire que tu renoues, Entends-tu les bruits de sabots Partir au village perdu, Qui éloigne de toi au trot L’ancien chevalier qui n’est plus. Lafleur 117 Le 3/02/00 Usure Un quinzième jour s‘achève Toujours enfermé dans l’enclos Des yeux entre quatre murs clos Dans ce jour qui en fait grève Fatigué d’un plein de vide Il s’allonge dans son plumard Entre deux cartons sordides Absorbé comme un buvard Au soir de l’encre il écrit Aux blanches pages dormeuses De mots posés au bistouri Sur les lignes poussiéreuses Poétisant son désespoir Dans cette nuit noire de douceur Il sommeille des rêves épars Dans l’immense univers berceur. Lafleur 116 Le 3/02/00 L’être ou ne pas l’être Volant dans le ciel sans bouger tes ailes Cette image qui bouge en caressant l’air T’enveloppant dans le coton blanc à dentelle Couvrant et brûlant ta peau épaisse de fer Tes yeux de verre blanc scrutant tout l’horizon De ses hauteurs matelassées de bleu, rêvant Planant en liberté de toutes les raisons Vole encore à la douceur du vieux vent Flirte une main vide sur ton ventre qui en brûle Le long de ton corps, laissant des écorchures Sur tes bras qui frissonnent jusqu’aux clavicules Bien que ton pelage ne soit qu’une peinture Sortant tes pattes d’acier aux ongles de gomme Comme un aigle atterrissant sur les terres Ferme et vomit dans le monde des hommes Toi notre avion du siècle légendaire Lafleur 115 Le 2/02/00 Le regret Quand tu t’arrêteras pour lire ces lignes Tous les mots de ces poèmes te sont appropriés Dans ces lignes d’autrui, ces lais de vigne C’est celui qui te chemine en prisonnier La porte qui s’est ouverte à ton passage Pour en voir les murs blancs tout le long de ta vie Dans ces entrailles qui ne restaient pas sages Brûlant dans les heures vides de leur survie Vivant dans le jour à la nuit qui devient mûre À réfléchir à ton bonheur dans ton enfer Cette haine humaine qui prime l’usure Serait-ce donc une douleur impopulaire Cet intérieur sans horizon, qui pense Pour toi d’une vie extérieure du système Reniflant cette odeur de dépendance Pense, mon jeune ami à ce que tu aimes Lafleur 114 Le 2/02/00 Désir d’antan Femme jolie des anciens temps Ce siècle fut merveilleux La grâce des robes d’antan Le charme d’un corps fiévreux Le temps de faire désirer Un baiser à la main galante Le courtois au temps mesuré Rêve la chair qui le hante Ce siècle nouveau se perd Dans nos jours encore charmants Mais rien ne pourrait défaire Nos trop brefs émerveillements Ces femmes qui cherchent à plaire D’arôme de chair, de parfum En rien vous changez nos airs Pour nous donner encore faim. Lafleur 113 Le 2/02/00 Un rêve pour tout le monde Toute ces villes qui sont armées du béton Qui parsème d’incolore les vitres teintées Reflets d’un miroir qui en change le ton Des nuages qui sombrent à l’obscurité Des gens tristes qui regardaient le trottoir Sur le pavé grisâtre encore incrusté C’est la hâte des gens qui ne peuvent voir L’harmonie du paysage que désajustés. Emmenant les pas fragile que tu chemines Ceux qui balancent dans un faux monde meilleur Là où il y a encore toute ces usines Sans trouver de finesse , de tendre douceur Ils rêvent pour se perdre très loin dans une île Dans une nature qui ne donnerait que des fruits De l’air dépollué qui se déshabille Dans le silence qui dort, dans le jour, la nuit Si partir, c’est mieux vivre le silence Pour faire pousser dans l’arbre les mots d’amours Fleurir les mots à l’encre qui semence De rêve qui rime et s’accroche toujours Lafleur 112 Le 2/02/00 Un rêve extraordinaire J’ai rêvé d’elle cette nuit. Je la sentais si près de moi Comme une étoile qui luit Jusqu’aux caresses qui flamboient Elle se mit à m’embrasser Deux baisers sur ma poitrine Puis ses seins se sont prélassés Sur ma peau blanche câline Par les heures de cette nuitée noire Où j’accroche les étoiles Le peintre voyait de l’espoir Brillant d’amour sa toile Une poésie de rêve jolie Une femme d’amour, de beauté Mon doux réveil qui le délie En la Voyant à mes côtés Lafleur 57 Le 2/09/98 20h27 Un être de colère Cette mère est comme une eau agitée Claquant ses vagues sur un enfant de rivière Levant sa lame de fond, avec brutalité Juste au dessus des branches nées hier Tellement de vagues et de peur l’ont nappée Elle domine sur lui toute les coupures Ce malheur si douloureux s’est enveloppé D’ années qui, au cœur, s’imbibent de gravures 21h12 Lafleur |