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3 Conclusion

Publié le mercredi 27 avril 2005 | http://prison.rezo.net/3-conclusion,6502/

CONCLUSION

La progression de l’encadrement s’inscrit dans une évolution constante depuis la création des unités pédagogiques régionales qui a permis de structurer l’enseignement du premier et du second degré dans toutes les régions pénitentiaires.
En 2004, selon l’administration pénitentiaire, on constate une hausse de plus de 18% de la population pénale qui participent à des cours.

D’autre part, à l’interne de l’éducation nationale, l’U.P.R est correspondante institutionnelle tant du CNED, pour les études secondaires, que de diverses universités françaises pour la présentation du DAEU et la poursuite du cursus d’enseignement supérieur.
Des liens se sont même tissés avec certaines universités étrangères dans quelques situations très particulières.
La volonté d’une ouverture culturelle la plus large possible conduit par ailleurs à des partenariats multiples : des associations bénévoles assurent des actions de soutien pédagogique et des activités culturelles auprès de petits groupes de détenus.
Ainsi le Club Informatique Pénitentiaire (le CLIP), fondé en 1985, développe l’initiation à l’informatique et la formation des programmations.
Le Groupement Etudiant National Pour l’Enseignement aux Personnes Incarcérées (le GENEPI) assure depuis 25 ans, au coté des professionnels de l’éducation nationale et des personnels socio-éducatifs, des séquences d’enseignement général à titre individuel ou collectif et diverses activités socio-culturelles et sportives.

Cependant, de nombreux efforts politiques sont encore à fournir pour améliorer l’enseignement en milieu pénitentiaire.
En effet, l’accès à l’enseignement, correspondant à un droit fondamental pour tous, est indispensable au sein de l’institution pénitentiaire. Dans ce contexte particulier, l’acquisition ou le développement d’une culture générale ou d’une qualification sont des éléments de nature non seulement à garantir une meilleure réintégration dans la société mais aussi à prévenir la récidive et préserver la sécurité publique.