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Demande d’application immédiate du droit au rapprochement des prisonniers.

Publié le jeudi 26 janvier 2006 | http://prison.rezo.net/demande-d-application-immediate-du/

Hazparne, 2006-01-25

Monsieur le Directeur, 

Depuis de longs mois, Marisol IPARRAGIRE lutte inlassablement pour le respect de ses droits les plus légitimes.

Aujourd’hui, entre vos murs, Marisol IPARRAGIRE revendique encore le droit de rencontrer son fils Péru en compagnie de son père, Mikel ALBISU IRIARTE en RPE [1], ainsi que le droit au rapprochement des prisonniers basques.

Nous tenons, pour la seconde fois, à vous rappeler que les relations familiales des personnes détenues sont placées sous la protection de l’article 8 de la convention européenne des droits de l’homme  [2], adoptée par l’assemblée plénière du 11 mars 2002.

Il vous appartient au terme de l’article 8 d’aider le détenu à maintenir un contact avec sa famille proche et de considérer l’intérêt supérieur de l’enfant en accordant le RPE  [3], revendiqué à juste titre par ses parents détenus.

Nous avons appris que suite à son action des mesures pourraient être prises à son encontre, ce qui nous laisse à penser que ses droits ne sont et ne seront pas respectés .

A ce juste titre, nous exigeons :

• Le strict respect de ses droits humains.
• La garantie de son droit à entretenir une relation.
• familiale digne avec son fils et son compagnon (art. 9,16,18) et de bénéficier du Relais Parents Enfants.
• L’application immédiate du droit au rapprochement des prisonniers.

Sachez que nous resterons vigilants et que nous ne manquerons pas d’alerter la presse et les organismes compétents si cela s’avérait nécessaire.

Pourtant, nous espérons que vous saurez considérez cette situation dans le respect de la dignité de la femme, de la mère, de la détenue.....Marixol IPARRAGIRE.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, nos salutations distinguées.

BOUCHET Sonia/ ETXEZAHARRETA Martine

[1] RPE Relais Parents Enfants

[2] Article 8 CEDH : Droit au respect de la vie privée et familiale. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. Il ne peut y avoir ingérence d’une autorité publique dans l’exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu’elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui

[3] RPE Relais Parents Enfants

 
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• Lettre au Directeur des Baumettes, (Word - 23 ko)