Publié le mardi 21 février 2006 | http://prison.rezo.net/2006-blog-01-a-petit-feu-gilles/ Moulins le, 1 janvier 2006 Voilà un exemple de courrier que je reçois et, qui me pousse à être encore plus combatif, plus déterminé dans la lutte que je mène pour faire sortir les malades du SIDA et, ceux en fin de vie, des cachots ou ils pourrissent. On ne cesse de mettre en exergue la récidive, la dangerosité, le trouble à l’ordre public pour nous empêcher de sortir. Ce témoignage reflète la détresse de milliers d’autres souffrances anonymes qu’on insulte d’indifférence et d’ignorance publiques. Je n’aurai de cesse de dénoncer ce scandale jusqu’à ce qu’enfin on m’entende et, que l’on traite plus dignement, plus humainement le problème des malades incarcérés. En attendant, je vous laisse méditer sur les mots simples et terribles de ce détenu qui dépérit à petit feu. Laurent JACQUA |