Publié le jeudi 16 mars 2006 | http://prison.rezo.net/assurer-les-detenus-a-la/ Le détenu qui témoigne est médecin de formatin et prépare un DEA de psychologie. il a donc choisi non pasde raconter le qutidien de son établissement, mais de formuler des propositions pour améliorer la prévention du sida en prisn. il plaide tout particulièrement pour une implication des détenus dans la mise en oeuvre d’action d’éducation pour la santé. En dépit de la modestie de l’impact des actions de santé en prison, d’autres voies d’éducation pour la santé existent et participent à ce message. Il est frappant à ce propos de constater la fréquence d’écoute en cellule, d’émission comme « le journal de la santé » proposé par Arte. Preuve s’il en était besoin que l’objet « santé » peut être un motif de choix, et donc une source d’intérêt individualisé...qui ne s’affiche pas toujours. Ce constat d’une information par voie médiatique pose la question de l’utilisation des rares canaux vidéo internes existant en prison pour servir de vecteur à des messages de santé publique dont la teneur prendrait en compte la réalité de la prison, comme ses contradictions et qui pourraient être confectionnés par les détenus eux-mêmes, avec l’appui des professionnels. Avantages supposés : une meilleure implication des détenus et une diffusion par les pairs des messages de santé publique. Cette idée soulève une fois de plus le problème des moyens, mais aussi de la défiance de l’administration à l’égard de toute entreprise plaçant des détenus en position d’expression, non fatalement maîtrisable par elle. L’éducation sanitaire est un manifeste enjeux de santé publique. Pour cela, elle doit parvenir à créer un intérêt personnel chez les détenus qui leur permette de progresser dans leur autonomie de choix à l’égard de leur propre santé. Revue INPES - La santé de l’homme n°379 / septembre - octobre 2005 |