Publié le samedi 3 juin 2006 | http://prison.rezo.net/16-pays-bas/ LE MAINTIEN DES LIENS FAMILIAUX EN PRISON 1) Le cadre juridique 2) La pratique et le débat Dans de nombreux établissements, les visites ont lieu dans des parloirs collectifs, meublés de tables carrées autour desquelles peuvent s’asseoir quatre personnes, de sorte que chaque détenu ne peut recevoir que trois personnes en même temps. Il n’y a pas de séparation physique entre les détenus et leurs visiteurs, mais aucune intimité n’est garantie. Du reste, dans les feuillets d’information destinés aux visiteurs, l’administration pénitentiaire précise que les contacts physiques avec les détenus ne sont admis qu’au début et à la fin de la visite et qu’ils doivent être « brefs ». Toutefois, les visites non surveillées, accordées surtout aux détenus qui purgent de longues peines, se déroulent dans des parloirs individuels. Quelques initiatives privées tentent de promouvoir le maintien des liens entre les détenus et leurs enfants. Ainsi, dans plusieurs établissements, des parloirs ont été aménagés spécialement pour les enfants de trois à seize ans. Ces pièces sont équipées de jouets, de jeux de société et de matériel de bricolage. Une fois par mois, les enfants peuvent y rencontrer leurs parents. |