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(2006) n°3 journal CAP nx PCI Paris

Publié le samedi 22 juillet 2006 | http://prison.rezo.net/2006-no3-journal-cap-nx-pci-paris/

BULLETIN numéro 3 - juillet 2006 adresse e-mail : liberteprisonniers.npci@yahoo.fr

Journée Internationale du Révolutionnaire Prisonnier

Soutien aux camarades du (n)PCI et aux camarades de la FO du PCE(r)

Adresses Utiles
Comité d’Aide aux Prisonniers du (nouveau)Parti communiste italien - CAP(n)PCI
BP3 - 4, rue Lénine - 93451 L’Ile St. Denis
e-mail liberteprisonniers.npci@yahoo.fr

Avocats de G. Maj, G. Czeppel, A. d’Arcangeli
Henri de Beauregard - 7, avenue Gourgaud 75017 Paris
tél 01 43 80 44 26 fax 01 43 80 45 28
email hdebeauregard@aol.com

William Bourdon - 156, rue de Rivoli 75001 Paris
tél 01 42 60 32 60 fax 01 42 60 19 43
e-mail w.bourdon@bvb-avocats.com

Alexandre Albin - 116, bd Saint Germain 75006 Paris
tél 01 43 26 43 56 fax 01 43 25 61 89
e-mail albin_mondoloni@noos.fr

Chalanset Jean-Louis - 23 Rue du Renard 75004 Paris tél 01 48 87 81 00 - fax 01 48 87 80 90

Avocat,de R. Teijelo, Manuela Galan
Colombani Ambroise - 11, rue Soufflot 75005 Paris
tél 01 43 29 58 13 - fax 01 43 29 58 31

Magistrats
Juge Gilbert Thiel - Tribunal de grande instance de Paris
4 , boulevard du Palais 75001 Paris
tél 01 44 32 63 51 - fax 01 44 32 57 57

Juge Paolo Giovagnoli - Procura della Repubblica
c/o Tribunale di Bologna - Piazza Trento-Trieste
40137 Bologna (Italie)
tél 0039 051 20 11 11 - fax 0039 051 88 -47 -48

Autres adresses
AFP (Agence France Presse) 11, 15 place de la Bourse
75002 Paris
tél 01 40 41 46 46 - fax 01 40 41 46 32
ANSA (Agenzia Nazionale Stampa Associativa)
Via della Dataria 94 - 00187 Roma (Italie)
tél. 0039 06 67 741 - fax 0039 06 69 79 73 -83 -84 -86

Internet
italia.indymedia.org 
paris.indymedia.org
bellaciao.org 
apa.online.free.fr

L’assemblée réunie à Paris le 24 juin 2006 pour célébrer la Journée Internationale du Révolutionnaire Prisonnier a approuvé la motion suivant :
CICP - 21 ter, rue Voltaire Paris 24 juin 2006

L’Assemblée se réjouit de la libération en mai de deux membres du (nouveau)Parti communiste italien, Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel, écroués depuis un an à la Santé et à Fleury Mérous. La libération des deux camarades est le résultat de leur résistance et de la résistance de leur Parti à la répression et de la solidarité que bien d’organisations et de camarades leur ont apporté en France, en Italie et dans d’autres pays. La détention des deux camarades italiens était une claire manifestation de la collaboration des Autorités Françaises avec les Autorités Italiennes qui depuis plus de 25 ans persécutent frauduleusement la « caravane » du (n)PCI. Cette collaboration est une partie exemplaire de la vague de mesures répressives qui déferle sur tous les pays de l’Union Européenne. Ces mesures frappent les individus et les organisations qui d’une manière ou d’une autre luttent pour une nouvelle société ou tout simplement ont un rôle actif dans la résistance que les masses populaires opposent à la destruction ou limitation des conquêtes qu’elles ont arraché à la bourgeoisie dans le cadre de la première vague de la révolution prolétarienne. Il faut donc faire monter la solidarité populaire envers tous les prisonniers politiques et tous les individus et les organisations persécutés par la bourgeoisie. Les différences d’orientation, d’opinion et de ligne ne doivent pas empêcher la solidarité. Il faut au contraire développer l’émulation dans la promotion de la solidarité des masses populaires envers les prisonniers politiques.
L’assemblée appelle à la solidarité avec le (n)PCI contre la persécution que les Autorités Françaises continuent avec la détention de Ramon Teijelo et le contrôle judiciaire de Giuseppe Maj, Giuseppe Czeppel, Angelo d’Arcangeli, Manuela Galan. Mais l’Assemblée appelle surtout à être solidaire avec le (n)PCI contre l’huitième procédure judiciaire que les Autorités Italiennes ont ouvert contre ce Parti. En effet le Parquet de Bologna (Italie) va prendre la relève de la Section Antiterroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris. Le Juge de l’Instruction français Gilbert Thiel depuis trois ans a rendu service aux Autorités Italiennes : sans aucun fait spécifique il a fait traîner l’instruction d’une procédure d’« association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme » pour avoir le prétexte légale d’entraver l’activité politique et de détenir les camarades liés au (n)PCI Giuseppe Maj, Giuseppe Czeppel, Angelo d’Arcangeli et les camarades Ramon Teijelo et Manuela Galan de la Fraction Octubre du Parti Communiste d’Espagne(r). Maintenant il se presse à terminer hâtivement sa procédure judiciaire. M. Thiel et ses commanditaires avant tout veulent faciliter l’œuvre du Procureur italien Paolo Giovagnoli : celui-ci est finalement prêt à déclencher une vague d’arrestations en Italie et à demander la livraison des camarades qui habitent en France en profitant du mandat d’arrêt européen. En second lieu ils veulent extrader en Espagne Ramon Teijelo.
L’Assemblée proteste contre cette louche manœuvre et appelle tous les camarades et les démocratiques à protester et à s’y opposer dans la manière la plus efficace.

Contribution du camarade G. Czeppel, membre du (n)PCI, à l’assemblée réuni à Paris pour la Journée Internationale du Révolutionnaire Prisonnier

Dans le monde la crise de l’impérialisme frappe toujours plus fort, par conséquence l’opposition à la politique de la bourgeoisie s’amplifie.
Sur tous les continents, dans chaque pays surgissent de nouveaux opposants.
À côté des s’opposants aux régimes impérialistes, à côté de ceux qui cherchent à défendre les droits démocratiques et un niveau de vie digne, renaît le mouvement communiste qui lutte pour instaurer de nouveaux pays socialistes.
Les communistes s’alignent au côté de chaque lutte contre les puissances capitalistes.
Les mouvement des nations opprimées (comme les Pays Basques, la Corse, la Bretagne, etc.), face à la dégradation moral et culturel que la bourgeoisie cherche à imposer, reprennent vit et s’opposent au plan de domination des Etats impérialistes.
L’offensive contre les pays arabes et musulmans a provoqué aussi l’opposition révolutionnaire des mouvements islamistes. Ils combattent pour se défendre contre la supposée supériorité de la civilisation occidentale.
Nous, communistes sommes à côté des tous ces mouvements. Notre ligne politique nous amène à nous solidariser de façon très claire avec tous les mouvements qui luttent objectivement contre les puissances impérialistes.
Les communistes, le mouvement communiste et le camp des pays socialistes, historiquement, ont toujours été à côté des ces mouvements jusqu’à l’avènement du révisionnisme moderne.
La force du mouvement communiste était telle que même pendant la direction des révisionnistes modernes sur le mouvement et les partis communistes, les luttes de libération et les mouvements révolutionnaires ont continué à se développer.
Avec la chute des pays socialistes et le recul du mouvement communiste, nous assistons à l’offensive des impérialistes contre les libertés dans chaque secteur de la société.
Pour ces raisons nous soutenons aujourd’hui que la solidarité doit être développée avec tous les opposants : les communistes, les mouvements des libérations nationales et les islamistes sans discriminations. La motion Lindblad ne vise pas à condamner les communistes pour leurs actes passés mais pour les combats que nous développons aujourd’hui.
Implicitement la bourgeoisie nous attribue cette capacité à rassembler les masses contre elle. C’est pour ce la qu’elle veut nous réprimer.
Nous développons la solidarité dans le sens le plus concrètement anti-impérialiste. Nous offrons notre solidarité à tous ceux qui objectivement se battent contre les impérialistes. Nous n’utilisons pas la même unité de mesure que la justice bourgeoise.
Nous sommes révolutionnaires, donc antagonistes dans chaque secteur avec la bourgeoisie. Nous le sommes donc aussi en ce qui a trait à la justice.
Nos héros, la bourgeoisie les appelle bandits, terroristes et assassins !
Et dans cette logique, les Etat impérialistes légifèrent pour supprimer toute reconnaissance aux prisonniers politiques, dont le nombre est en pleine croissance. La « ex nouvelle constitution européenne » est un exemple flagrant de cette volonté.
La solidarité est une part importante de notre travail politique.
Elle crée le lien entre les masses et les prisonniers politiques. Elle démontre que la justice bourgeoise est décadente en tant qu’émanation de la culture qu’elle représente. La bourgeoisie discrimine tous ceux que se battent pour changer l’état actuel des choses. Aujourd’hui, à délits egaux, un mafieux est condamné à des peines moindres qu’un révolutionnaire !
L’année dernière le dirigeant nationaliste corse Charles Pieri était condamné à 10 années de prison avec l’accusation de concussion pour 170.000 €. Dans la même période, pour la même accusation, un mafieux corse était condamne à 2 ans avec une concussion de 70.000.000 €.
Nous ne pouvons pas oublier le traitement particulier réservé par la justice bourgeoise à la révolte des banlieusards, au mouvemente anti-CPE et aux manifestants du Mayday à Paris.
Nous ne pouvons pas faire des sélections discriminatoires dans la solidarité. Ces discriminations sont issues d’une conception bourgeoise de la société qui veut empêcher le développement solidaire des luttes.
C’est dans ce cadre que la solidarité avec les révolutionnaires prisonniers est importante et déjoue les tentatives de divisions des gouvernements impérialistes.
Tous ceux qui appartiennent aux organisations que la bourgeoisie met hors loi ou persécutent (comme par exemple Batasuna, le (n)PCI, le DHKPC, le FPLP, le PC Philippin, etc.) sont des révolutionnaires prisonniers. Sont également des révolutionnaires prisonniers tous ceux qui sont accusés de délits de droit commun avec la circonstance aggravante, dans la logique bourgeoise, de les avoir commis dans un but politique. Citons les exemples des prisonniers d’Action Directe, de Georges Ibrahim Abdallah, de l’affaire Charles Pieri, de la persécution des étudiants anti-CPE, des condamnations des rebelles des banlieues, etc.
Quand le mouvement communiste était fort et menaçait la bourgeoisie, cette dernière a reconnu comme circonstance atténuante le caractère politique d’un délit de droit commun !!!
Aujourd’hui le mouvement communiste est faible : la motivation politique est dans la réalité des faits le vrai délit réprimé par la bourgeoisie. Il suffit de se repentir et de collaborer pour en être relaxé.
Il faut arrêter de se montrer solidaires seulement avec les soi-disant innocents, catégorie prédéfinie, encadrée et dictée par le pouvoir bourgeois. Nous devons nous solidariser avec tous ceux qui luttent pour un nouveau monde.
Nous savons très bien que cette lutte est et sera émaillée d’actes « illégaux ».
Tous ceux qui adhèrent à cette journée de solidarité avec les révolutionnaires prisonniers, doivent démontrer que la limite à notre action ne sera pas dictée par la bourgeoisie.
Tous ceux qui se battent contre le système impérialiste et sont frappés par la répression sont indistinctement objet de notre solidarité !!!
Nous devons indistinctement nous montrer solidaires avec tous ceux qui se battent contre le système impérialiste et sont frappes par la répression !!!

Vive la JOURNEE INTERNATIONALE DU REVOLUTIONNAIRE PRISONNIER !!!
Vive la solidarité avec tous ceux qui luttent contre l’impérialisme !!!
Souvenons nous de tous les héros morts en s’opposant à l’impérialisme !!!
Ne nous faisons pas dicter par la bourgeoisie les règles de notre solidarité !!!

Adresse du prisonnier révolutionnaire
José Antonio Ramón Teijelo
N° 286146 1ere Division 202 M. A. de la Santé
42,rue de la Santé 75674 Paris Cedex 14

ADECUAR NUESTRO EMPEÑO Y NUESTRAS TAREAS A LAS NUEVAS CONDICIONES
Article du camarade José Antonio Ramón Teijelo de FO PCE(r) apparu sur NUESTRA VOZ, numéro spécial du mois de mai, organe central del Frente Marxista-Leninista Español (F M-L E)
Adresse e-mail : Antonio.demiguel@wanadoo.fr

 
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