Publié le lundi 2 avril 2007 | http://prison.rezo.net/denez-riou-militant-nationaliste/ Le Tribunal de Grande Instance de Lorient s’est penché entre 22 heures et 23 heures le mercredi 28 mars 2007 sur une procédure en diffamation et complicité de diffamation ouverte contre la gérante et le journaliste de la S.A. Radio Fréquence Bretagne-Sud qui gère la radio locale Soleil FM à Lorient. "Denez Riou poursuit une radio lorientaise en diffamation" Procès à Lorient : Denez Riou, militant nationaliste emprisonné, attaque une radio en diffamation Le Tribunal de Grande Instance de Lorient s’est penché entre 22 heures et 23 heures le mercredi 28 mars 2007 sur une procédure en diffamation et complicité de diffamation ouverte contre la gérante et le journaliste de la S.A. Radio Fréquence Bretagne-Sud qui gère la radio locale Soleil FM à Lorient. Condamné définitivement par la cour d’assises spécialement composée du tribunal de Paris, Denez Riou est actuellement détenu à Ploemeur (Morbihan). Il a été poursuivi, mis en examen et condamné en juin 2005 à sept ans de prison et ce dans un seul dossier, celui du vol d’explosifs commis à Plévin (Côtes-d’Armor), fin septembre 1999. Il n’a pas fait appel faute de moyens financiers (frais d’avocats et nouveau séjour à Paris d’au moins trois semaines). Denez Riou n’a donc jamais été ni interrogé, ni poursuivi, ni donc condamné, dans le dossier Attentats en Bretagne 1993-2000, dont fait partie la tragique et toujours très mystérieuse Affaire de Quévert (une jeune femme avait été tuée par l’explosion d’une bombe en avril 1999). Ce dossier est toujours en attente, suite à une première décision survenue en mars 2004 : les quatre militants poursuivis ont été acquitttés sur Quévert et condamnés pour d’autres faits. Le parquet a fait appel de trois de ces acquittements. Il était donc reproché à Soleil FM d’avoir diffusé au moins quatre fois le 26 juin 2006 un bulletin d’informations enregistré qui présentait Monsieur Riou comme impliqué dans l’attentat de Quévert. La défense a souligné la bonne foi des prévenus, trompés, selon elle, par une grossière erreur publiée le jour même par un quotidien régional., et a affirmé que l’information fautive a été retirée du bulletin diffusé à 12 heures 30, tout en reconnaissant les quatre précédentes diffusions. Elle a insisté sur le manque de moyens de cette radio qui aurait diffusé un rectificatif. Les intérêts de Monsieur Riou, partie civile, étaient défendus par Maître Georges Bénabès qui a réclamé 8 000 euros à chacun des prévenus, en insistant sur la gravité du fait imputé à tort à son client. Le représentant du parquet a requis la condamnation des deux prévenus et a rappelé la nécessité pour les professionnels de l’information de vérifier leurs sources. La décision du tribunal sera rendue le 25 avril. Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne, Le porte-parole, Claude Le Duigou |