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02 Sur le terrain, des contraintes très fortes

Chapitre 2 Sur le terrain, des contraintes très fortes

Concrètement, comment peuvent être mises en place des actions culturelles dans le lieu (de vie) si fortement marqué qu’est la prison ? La réflexion sur le développement culturel en milieu pénitentiaire et sur le public carcéral ne peut émerger qu’en prenant pleinement en compte les particularités intrinsèques de la prison. Afin d’illustrer les réalités du terrain, l’exemple de la maison d’arrêt de Dijon sera cité à de multiples reprises.

2.1 Culture versus Justice ?
Il est tout d’abord utile de revenir sur la définition de la culture. Du moins il faut être conscient que cette définition est sensiblement différente dans les esprits selon que l’on se place du côté du ministère de la Culture ou de l’Administration pénitentiaire. Ces divergences peuvent parfois être à l’origine d’incompréhensions entre les deux ministères et rendre les actions conjointes moins évidentes dans leur mise en place. Les difficultés relationnelles entre les deux institutions (culturelle et pénitentiaire) sont liées à un regard philosophique dissemblable porté sur l’action culturelle.

2.1.1 Deux définitions de la culture
2.1.1.1 La culture comme fin en soi
Pour le ministère de la Culture, et en particulier son représentant décentralisé, les Drac, la culture est une fin en soi. Elle a son autonomie et ses exigences propres. Il ne s’agit pas d’instrumentaliser des formes ou des pratiques artistiques au service d’un quelconque objectif d’ordre social par exemple. Dans ses missions premières, le ministère de la Culture
compte celles de « promouvoir la création et de favoriser l’accès de tous à l’art et à la culture, notamment de ceux qui s’en sentent exclus en raison d’une situation sociale, personnelle ou géographique personnelle » [1]. C’est à ce titre que les personnes placées sous main de justice forment un public.

2.1.1.2 La culture comme outil de réinsertion
La définition pénitentiaire de la culture serait plus pragmatique. Au-delà d’une fin en soi, la culture serait un instrument de réinsertion. C’est à ce titre que les actions culturelles ont pénétré en détention. L’accès à la culture participe pleinement à la mission de réinsertion des personnes placées sous main de justice confiée à l’Administration pénitentiaire. La culture peut être alors considérée comme l’un des éléments du parcours
d’insertion ou de réinsertion d’une personne. Le risque d’une instrumentalisation des artistes à la question sociale est parfois énoncé par les acteurs culturels mais il résulte plus d’une incompréhension du monde culturel que d’une réalité. Thierry Dumanoir, chargé du développement culturel à la Direction de l’administration pénitentiaire de 1985 à 1997, souligne que « l’objectif n’est pas de remplir les grilles de programmes culturels pour la population pénale à des fins de loisirs, mais de défendre des projets qui puissent jouer une fonction paradigmatique » [2].

2.1.1.3 Vers un compromis
Il y a une méfiance réciproque des deux ministères bien qu’ils s’accordent à dire que les finalités du développement culturel en milieu pénitentiaire sont les mêmes qu’à l’extérieur. À savoir favoriser la rencontre des publics avec les arts, et démocratiser l’accès aux oeuvres, aux langages et aux pratiques, tout en participant à l’enrichissement de l’exécution
des peines et de leur individualisation. Les malentendus sont nombreux entre les administrations. Les rapports manquent parfois de clarté et l’action se diperse alors. L’unicité de l’interlocuteur pour le ministère de la Culture (la Drac) ne trouve pas son pareil au sein de l’Administration pénitentiaire où les interlocuteurs sont nombreux : l’administration centrale, la DRSP, le Spip, la direction de l’établissement pénitentiaire, l’association socioculturelle de l’établissement pénitentiaire. C’est à une meilleure communication que travaillent essentiellement les deux institutions dans le but de coordonner au mieux les compétences propres à chacune et indispensables à la mise en place d’actions culturelles.

2.1.2 La mission de garde des détenus : une priorité pour le personnel pénitentiaire
Le personnel pénitentiaire, et plus expressément les surveillants qui gèrent les détenus dans leur quotidien carcéral, sont des intermédiaires essentiels au sein des établissements entre les détenus et les actions culturelles proposées. Dans la réalité, ce personnel se doit de satisfaire bien d’autres priorités avant de consacrer un temps au culturel.

2.1.2.1 L’objectif sécuritaire
Ces dernières années, on assiste est à un renforcement constant de la sécurité. Cette tendance édictée par la société civile se retrouve à bien des égards dans les politiques pénales. À l’heure où la prison essaye de s’ouvrir sur l’extérieur, des mesures de sécurité nouvelles fleurissent. L’objectif sécuritaire est l’objectif premier poursuivi par les responsables de la gestion des prisons. Et cela qu’elle que soit la nature des établissements pénitentiaires. Ce qui prime est l’absence d’évasion, l’absence de désordres internes et plus généralement l’absence d’incidents pour les surveillants. Héritage historique et juridique, la culture sécuritaire correspond également à une évidence : « la mission sécuritaire est une mission qui peut être évaluée et quantifiée ; elle répond à un cahier des charges précis auquel peut se référer le personnel pénitentiaire. La mission d’insertion relève d’objectifs beaucoup plus lointains sans qu’aucune norme n’ait jamais été édictée en la matière. La récidive est certes vécue au jour le jour par les surveillants qui voient souvent revenir à intervalles réguliers les mêmes délinquants. Elle n’est cependant pas directement vécue, faute d’objectifs aisément identifiables, comme un échec du système pénitentiaire dans son ensemble » [3].

2.1.2.2 Un personnel de surveillance peu sensible à la culture
Outre le fait que la mission de réinsertion est secondaire -et la culture concourt pleinement à cette mission- le personnel de surveillance est dans l’ensemble très peu sensibilisé aux questions culturelles. Au cours de sa formation à l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire, le futur surveillant n’a aucun module concernant le développement culturel en milieu pénitentiaire, voire il n’est nullement introduit aux disciplines artistiques. Cette formation étant très courte (quatre mois pour la partie théorique et autant pour le stage) et dense dans son contenu, une sensibilisation aux pratiques culturelles n’est pas de mise. De fait, il appartient à chacun de se sentir ou non concerné par ces questions, et d’intégrer cette réflexion dans son travail en détention.

2.1.2.3 Un sentiment de rivalité avec les détenus
Il peut arriver qu’une amertume naisse chez le personnel de surveillance à l’égard des détenus. Et cette forme de rivalité se cristallise facilement autour de la question des activités culturelles proposées en détention. Des surveillants construisent leur système de représentation sur une dichotomie très marquée entre un « nous » et un « eux » (c’est-à-dire les détenus). D’un côté il y a les représentants de la justice, symboles de l’ordre et du respect de la loi ; de l’autre il y a des détenus qui incarnent la violation ou la négation de ces normes. Certains surveillants pensent que l’offre culturelle faite aux personnes incarcérées est injuste. Injuste dans le sens où ces personnes sont en prison parce qu’elles ont enfreint les lois de la société. Il paraît alors inacceptable, voire absurde, d’associer la notion de plaisir (que procurent les actions culturelles) à une peine. De plus, des études [4] ont montré que les surveillants et les détenus sont souvent issus du même milieu social. Il arrive qu’un surveillant qui n’a pas les moyens ou l’habitude d’avoir des loisirs culturels s’insurge contre des détenus qui, sans même apporter une contribution financière, participent à des ateliers ou assistent à un spectacle en détention. Cette rivalité peut parfois être à l’origine de divers blocages.

2.2 La prison : un lieu de vie assujettissant
« La prison, c’est un lieu où la transmission doit être pensée d’une façon très particulière et en même temps en gardant bien en mémoire que cela doit être le plus possible comme dehors » [5]. Le public que l’on peut appeler pénitentiaire est par définition captif. Les détenus ne sont pas pleinement libres de leurs mouvements ; par conséquent l’accès aux activités culturelles et artistiques ne se fait pas aussi facilement qu’à l’extérieur. Les propositions sont la plupart du temps limitées en nombre et dans le temps. La prison se révèle être un lieu de vie très contraignant, et ce qu’elle que soit la nature de l’établissement.

2.2.1 Des établissements pénitentiaires de nature différente
Maison d’arrêt, maison centrale, établissement pour peine, centre de semi-liberté, etc. Quelle est la différence entre tous ces termes ? Le langage courant utilise le plus souvent le vocable « prison » qui désigne de manière générale un lieu de détention. Ce lieu diffère dans son appellation selon sa nature et plus précisément selon le type de personnes incarcérées et le régime de détention.
La prison est un lieu d’exécution des décisions de justice ; lesquelles peuvent être une mise en détention provisoire dans l’attente du procès (pendant l’instruction) ou une détention prononcée à titre de peine. À ces deux dispositions correspondent principalement deux types de prisons : les maisons d’arrêt et les établissements pour peine.

2.2.1.1 Les maisons d’arrêt
Le territoire français totalise 118 maisons d’arrêt [6]. Ce sont des établissements qui accueillent principalement les prévenus, c’est-à-dire des personnes détenues en attente de jugement. Il y a également des condamnés dont le reliquat de peine est inférieur à un an ou qui sont en attente d’affection définitive dans un établissement pour peine. Certaines maisons d’arrêt disposent d’un quartier spécifique pour recevoir des mineurs, séparé des majeurs. La principale mission des maisons d’arrêt est de mettre les prévenus et les détenus à la disposition de la justice.

2.2.1.2 Les établissements pour peine
Au nombre de cinquante-huit [7], les établissements pour peine sont de différente nature afin de permettre l’individualisation de la peine. Ces lieux accueillent les personnes condamnées à des peines longues et qui posent des problèmes de sécurité ou d’accompagnement. Ces établissements regroupent les centres de détention, les centres pénitentiaires et les maisons centrales. Un centre de détention accueille « les personnes majeures condamnées qui présentent les perspectives de réinsertion les meilleures » [8]. Établissement mixte, le centre pénitentiaire « comprend au moins deux quartiers à régimes de détention différents (maison d’arrêt, centre de détention et/ou maison centrale) » [9]. Les personnes condamnées à des peines longues et qui posent des problèmes de sécurité et d’accompagnement sont reçues dans les maisons centrales.

2.2.1.3 Les centres de semi-liberté
Ces 13 centres [10] induisent un régime de semi-liberté où les personnes condamnées peuvent exercer en milieu extérieur une activité professionnelle, mais aussi recevoir un enseignement ou une formation, suivre un traitement médical, etc. En dehors de ce temps d’activité, les détenus réintègrent l’établissement. Cependant, cette catégorie d’établissements ne concerne pas cette étude puisqu’aucune action culturelle n’y est mise en place. En effet, l’Administration pénitentiaire estime que les condamnés sont libres de pratiquer les activités culturelles et artistiques de leur choix à l’extérieur.
Il est évident que de la nature de l’établissement pénitentiaire et de ses contraintes propres dépendent les actions culturelles et artistiques. Le régime de détention en maison d’arrêt et celui en établissement pour peine ne sont pas les mêmes. Dans ces derniers établissements, les activités sur du long terme sont privilégiées. Elles permettent souvent un réel aboutissement et une belle maturation du projet. En maison d’arrêt, les mouvements de prisonniers sont très nombreux, et les ateliers artistiques se vident et se remplissent au fil des séances, au gré des libérations et des incarcérations. Comme il a été rappelé lors des Rencontres Internationales de Reims, en 1985 : en maison d’arrêt « la motivation pour l’apport culturel est plus difficile à saisir, étant donné la brièveté du séjour. [. . . ] Si l’action n’est pas clairement engagée, s’il n’y a pas de volontariat de la part des détenus, l’action est perçue comme quelque chose d’utilitaire commandée par l’Administration pour calmer, pour occuper les incarcérés » [11].

2.2.2 Un cadre et un rythme de vie propres à la détention
Le temps revêt une importance toute particulière en détention puisqu’il est à la fois plein et fait d’attente. Un détenu est privé de sa liberté physique mais est aussi prisonnier du temps qui passe et sur lequel il n’a aucune prise. Le temps carcéral s’installe alors.

2.2.2.1 Un emploi du temps paradoxal
Chacun des individus incarcérés gère son temps de détention de façon bien différente. Certains comblent l’attente par de multiples occupations (travail, activités sportives ou culturelles...), d’autres utilisent ce même temps plutôt pour réfléchir à leur délit, retournant ainsi le temps de détention contre eux-mêmes. Tout dépend du parcours du détenu, de sa personnalité mais aussi de son état psychique. En détention, la journée est découpée par des moments très distincts. Entre les longs mouvements [12], les plages horaires de travail ou d’activités, les temps de repas, l’heure de promenade, l’emploi du temps d’un détenu semble bien chargé. Or ce temps est en grande partie fait d’attentes. Les contraintes susceptibles d’allonger ces moments arrêtés sont nombreuses. Le temps carcéral est à la fois plein et creux ; les interstices sont multiples mais rarement exploités au profit d’activités, y compris culturelles. C’est pourquoi ces dernières peinent à trouver une place dans la journée carcérale.

2.2.2.2 Un temps carcéral en décalage avec le temps culturel
En prison, les détenus doivent regagner très tôt leur cellule en fin d’après-midi. Le repas du soir est pris en cellule, dans la plupart des établissements aux alentours de 18 heures 30/19 heures. Les détenus ne voient leur porte se rouvrir que le lendemain matin, aux alentours de 7 heures. Aussi les condamnés sont-ils amenés à s’occuper individuellement en cellule. L’organisation est immuable et il est impossible de prévoir par exemple un concert ou une projection de film en soirée. Une activité culturelle ne peut être mise en place après 18 heures alors qu’une grande partie de la population pénitentiaire est occupée en journée par le travail, la formation professionnelle ou l’enseignement. Régulièrement, l’Administration pénitentiaire est invitée « à faire évoluer ses structures, condition sine qua non du développement des activités culturelles. Parmi ces évolutions, on trouve la réforme de la nuit pénitentiaire » [13]. Des activités proposées après 18 heures permettraient, entre autres, à un plus grand nombre de détenus d’y prendre part. Mais cette proposition aurait pour conséquence un besoin plus grand en personnel de surveillance en soirée ; et donc un coût supplémentaire. De même, alors que dans le monde libre les week-ends représentent des plages d’accès aux loisirs donc aux activités culturelles et artistiques, ces mêmes temps, en prison, sont inactifs.

2.2.3 Des blocages nombreux
La mise en place d’actions culturelles et artistiques en détention relève parfois plus du défi que de la facilité. Faire entrer la culture en prison nécessite l’implication de l’ensemble des personnels pénitentiaires. Ainsi que le souligne Jean-Baptiste Lebeau, de la DRSP de Toulouse, « cette collaboration est à bâtir, car elle ne va pas de soi » [14]. En effet, bien des choses peuvent entraîner une forme d’immobilisme.

2.2.3.1 La lourdeur du système carcéral
Univers clos, sur l’extérieur et sur lui-même, la prison est régie par un fonctionnement présentant bien des lourdeurs. Dans un établissement pénitentiaire, les portes et les sas se multiplient à l’infini. Le pouvoir s’en trouve ainsi morcelé, et les points de blocage plus nombreux. On ne peut pénétrer dans une prison sans en avoir fait au préalable la demande et avoir obtenu une autorisation écrite à présenter à l’entrée de l’établissement. Ensuite, les notes de service sont indispensables pour accéder à certaines salles. L’écrivain Olivier Gosse, qui anima des ateliers d’écriture en détention, témoigne : « Chaque démarche, chaque besoin devient donc une complication, un problème en soi si l’on n’a pas les pièces officielles en main pour les résoudre » [15]. Cette lenteur ne rend pas la tâche des intervenants culturels aisée. Et ce d’autant plus que la plupart ne sont pas familiarisés avec le système carcéral et ses codes. Pour chacune des institutions (Culture et Justice) il faut saisir les enjeux, et les analyser. Il faut « expliquer la pénitentiaire aux gens de la culture, et la culture à ceux des prisons. Trouver les mots qui créeront un passage » [16]. La communication doit être permanente et les efforts partagés afin de rendre possible dans les meilleures conditions, une action culturelle.

2.2.3.2 La mauvaise volonté de certains surveillants
Le personnel de surveillance est l’intermédiaire le plus direct entre les détenus et les intervenants culturels. Ce sont les surveillants qui vont chercher les détenus dans leur cellule pour les emmener dans la salle d’activité, et qui les ramènent ensuite. Cela génère des mouvements nombreux qu’il est important de canaliser afin que la sécurité soit toujours assurée. Face à cette tâche, le personnel surveillant peut donner des signes inégaux de bonne volonté. Il peut afficher un simple désintérêt, une tendance à l’aquoibonisme jusqu’à un désaccord proche de l’hostilité. Par exemple, le surveillant peut exercer une certaine pression sur un détenu agité en oubliant d’aller le chercher en cellule à l’heure de l’activité. D’où le besoin d’impliquer le personnel de surveillance aux activités culturelles et artistiques que pratiquent les détenus.

2.2.3.3 Des interdits qui peuvent se négocier
Les intervenants culturels qui ont déjà animé un atelier en détention ou présenté un spectacle le savent bien : les interdits y sont nombreux. Mais ce qu’ils remarquent aussi après quelques mois d’intervention, c’est que bien des interdits peuvent être levés. En étant patient, persévérant et toujours respectueux du système carcéral, il est possible d’obtenir l’autorisation de faire rentrer des ciseaux à bouts pointus dans des ateliers alors même que tout objet contondant ou coupant est normalement interdit, etc. Les conditions pratiques de l’organisation d’un atelier ou d’un spectacle peuvent décourager certains artistes mais elles ne sont que rarement rédhibitoires. Tout se négocie et l’on obtient ainsi beaucoup. Mais ces rapports qui s’apparentent par moments à des rapports de force n’en restent pas moins synonymes de perte de temps et d’épuisement.

[1] Léo Anselme, L’action culturelle en milieu pénitentiaire - Synthèse, (Lyon : ARSEC, 1997)

[2] Thierry Dumanoir, ‘Un rappel autant qu’un appel’, Lignes n°27, (1996)

[3] Assemblée Nationale, Rapport sur la situation dans les prisons françaises, (Juin 2000) - Rapport technique

[4] Claude Veil et Dominique Lhuilier, La prison en changement, (Paris : Érès, Trajets, 2000)

[5] Entretien avec Colombe Babinet en Annexe

[6] Ministère de la Justice, Les Chiffres-clés de la Justice, op. cit.

[7] Ministère de la Justice, Les Chiffres-clés de la Justice, op. cit.

[8] Ministère de la Justice, Les 200 mots-clefs de la Justice, op. cit.

[9] Ibid.

[10] Ministère de la Justice, Les Chiffres-clés de la Justice, op. cit.

[11] Ministère de la Culture et ministère de la Justice, La culture en prison : quel enjeu ? (Actes du Colloque de Reims de 1985), op. cit.

[12] Dans le jargon pénitentiaire, on appelle mouvements les nombreux déplacements qui rythment la journée d’un détenu. Pour des raisons de sécurité, ces déplacements prennent beaucoup de temps

[13] Sylvain Lepetit, ‘La culture en milieu carcéral’, La lettre de GENEPI n°52, (Août 1996).

[14] ‘Dossier : Action culturelle en milieu pénitentiaire’, Contrepoint(s) n° 9, (2002) URL : http://www.c2lr.net/html/2_revue/dossier/2_dossier_09-1.htm

[15] Olivier Gosse, Lignes de fuite, (Paris : Médianes, 1998)

[16] ‘Théâtre(s) en Bretagne n°18 2003’, op. cit.